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Agadir, 4e séquence | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 26 - 04 - 2012

Agadir vit au rythme du cinéma jusqu'au 28 avril alors au plus fort du 4e Fidadoc. Compétition de qualité, moment de cinéma, rencontre entre jeunesse et auteurs ont lancé le cercle vertueux de ce rendez-vous dédié à l'efflorescence du genre documentaire.
Un vibrant hommage a été rendu à Nezha Drissi, fondatrice et directrice du Fidadoc. A droite, l'affiche de Thé ou électricité, de Jérôme Le Maire.
La ville et le public gadiri ont rendu, mardi 24 avril, un vibrant et poignant hommage à feu Nezha Drissi, fondatrice et directrice du Fidadoc, disparue trop tôt, alors qu'elle travaillait à la préparation d'une 4e édition prévue du 27 février au 3 mars 2012. Fidèles à son festival du film documentaire, qui vit actuellement sa 4e édition jusqu'au 28 avril, habitants, professionnels, critiques, organisateurs, se sont réunis au cinéma Rialto, pour partager le souvenir cher de cette grande dame, ayant œuvré à l'émergence de ce genre au Maroc. C'est manifestement très touché et ému, que le coordinateur général du Fidadoc, Hicham Falah, a présenté la cérémonie d'ouverture, en mettant un point d'orgue, à rappeler l'engagement jamais démenti de Nezha Drissi pour le film documentaire. « L'équipe du Festival a reçu de nombreux messages de solidarité venus de professionnels du cinéma marocain et de toute la communauté du documentaire à travers le monde : pour tous, le plus bel hommage à rendre à Nezha Drissi était que le Fidadoc continue de répondre à la demande culturelle et citoyenne d'un public qui s'agrandit et se diversifie d'édition en édition », a souligné Hicham Falah, remerciant « tous ceux qui avaient contribué à faire vivre cette nouvelle édition dont Tarik Kabbage, président de la Commune urbaine d'Agadir, Réda Benjelloun, directeur des magazines d'information et du documentaire, ainsi que bien d'autres proches, amis et collaborateurs, qui m'ont insufflé une vraie énergie pour mener à bon port le paquebot Fidadoc ». Déjà, quelques heures auparavant, à l'aéro port, membres du jury, producteurs, réalisateurs, journalistes issus du Maroc, de Tunisie, de France, sont heureux de se retrouver à ce festival qui, en plus d'avoir acquis une forte identité au fil de ces quatre années, a de surcroît, une âme.
Inspiration épique
Bien senti pour ouvrir cette 4e édtion, puisqu'il se situe à Ifri dans le sud marocain, le film documentaire, « Le Thé ou l'électricité », de Jérôme Le Maire, dont « L'amour dans la palmeraie » avait inauguré le 1er Fidadoc en 2008, a suscité une rare émotion. Les mots et l'intensité manquent, pour décrire l'état mêlé de surprise et de fascination, des villageois du Haut Atlas, tant vieillards et enfants, sont saisis par l'arrivée de l'électricité dans leur village, doublé, de la découverte de l'écran de la télévision… Durant trois mois, et ce en période de ramadan les hommes dignes du village construisent une route pour que les installateurs puissent accéder au village isolé, jalousement gardé par les caprices de la rivière. Et la surprise n'était pas des moindres, lorsque les personnages du film sont apparus sur la scène du cinéma Rialto, à l'issue de la projection. Le fruit d'un labeur qui a valu quatre années à son auteur, Jérôme Le Maire, pour qui, « L'histoire d'Ifri nous tend un miroir. Elle dessine en creux notre mutation en hommes « modernes » et « évolués » avec tout ce que cela comporte comme questionnements : quel sont devenues nos valeurs ? Qu'avons-nous dû mettre de côté ou laisser en chemin pour en arriver là ? Dans quelle direction avançons-nous ? » Co-production entre le Maroc, la Belgique et la France, « Le Thé ou l'électricité » concourt en compétition officielle avec « Bovines », d'Emmanuel Gras (France), « Jiha » de Ridha Tlili (Tunisie), « Los Ulises » d'Agatha Maciaszek et Alberto Garcia Ortiz (Espagne), « Life » de Patrick Epape (Cameroun, Belgique), « Nous sommes ici » d'Abdallah Yahya (Tunisie), « Soy Libre » d'Andrea Rogon (Cuba, Allemagne), « Quand je serai grande, je serai footballeur » de Diane Sara (France, Tunisie), «Tahrir », de Stefano Savona (Italie, France, Egypte). Des regards et des horizons différents qui convergent à Agadir, cité de cinéma au film du réel.


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