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Hausse des prix : la colère gronde | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 11 - 06 - 2012

L'Organisation démocratique du travail (ODT) a organisé, dimanche à Rabat, « la marche de la colère ». Entre 5 000 et 7 000 participants ont manifesté contre les augmentations des prix du carburant.
[manifestation]
Les manifestants ont scandé des slogans anti-gouvernement déplorant l'élargissement des écarts sociaux.
C'est à la place de Bab El Had que se sont rassemblés, ce dimanche matin, les participants à la marche de la colère. Ils ont été entre 5 000 et 7 000, dont une grande majorité de diplômés chômeurs, à répondre à l'appel de l'Organisation démocratique du travail (ODT). Objectif : dénoncer « L'exclusion, la marginalisation, la paupérisation et la tyrannie gouvernementale », écrit l'ODT sur ses banderoles, criant l'indignation populaire contre l'augmentation des prix du carburant. Pour l'ODT, le nombre des participants devait progresser au fur et à mesure de la marche dont le lancement, prévu vers 11h a tardé près d'une heure afin de permettre à un maximum de participants de rejoindre les rangs de l'ODT. Diplômés chômeurs, formateurs au sein du programme de l'éducation non formelle, militants associatifs et du 20 février, retraités, victimes d'Annajat et de e-floussy et habitants de bidons-villes ont pris part à la marche. Tous ont levé drapeaux et pancartes pour revendiquer une vie digne, un logement décent, un travail et crier leur colère contre l'augmentation des prix qui va les mener vers la « crise cardiaque ».
Le cercueil de l'espoir
Portant un cercueil, les manifestants ont transformé la marche en funérailles de l'espoir populaire qui avait été nourri par les promesses du gouvernement. « Ils ont tué notre espoir ! », « Benkirane, dégage ! » crient les manifestants. « Il y a mille et une raisons qui nous ont paoussé à investir la rue, aujourd'hui. Cette marche s'inscrit au mouvement social général que connaissent différentes villes du Maroc. Nous voulons dire au gouvernement qu'il n'a pas tenu ses promesses, qu'il a choisi de marginaliser la société au lieu d'instaurer la justice sociale. Nous sommes conscients de la crise économique mondiale, mais nous voulons rappeler au gouvernement qu'il faut d'abord rétablir le déséquilibre de la distribution des richesses », déclare le secrétaire général de l'ODT, Ali Lotfi. Et de mettre en garde contre la pression que subit, à présent, la classe moyenne devenue, selon l'ODT, la cible du nouveau gouvernement. « Nous nous attendons à ce que les écarts sociaux s'élargissent encore plus. La chute sociale de la classe moyenne est inéluctable. 80 % des richesses appartiennent à la minorité alors que le reste se partage les 20 % », s'indigne Ali Lotfi.
Une marche apolitique
L'ODT souligne, toutefois, que sa marche ne relève d'aucun agenda politique d'un parti. « C'est parce que nous n'avons pas été conviés à la manifestation d'Al Karama de Casablanca que nous avons décidé d'organiser cette marche où nous voudrions exprimer notre appel à une stabilité sociale », lance le SG de l'ODT précisant que ce syndicat est uniquement le porte parole des ouvriers et qu'il a convié trois centrales syndicales à cette manifestation. À la marche de la colère, des partis politiques ont été présents. Auprès des partis de la gauche dont le PS, le FFD et le PGV, Al Adl Wal Ihssan a aussi rejoint les manifestants.
L'Avis de...
Omar Zidi, Militant écolo, responsable au parti de la gauche verte
« Le gouvernement aurait dû imposer l'impôt sur la fortune »
« C'est un mouvement revendicatif d'une centrale syndicale progressiste qui n'a pas eu l'occasion de manifester. Nous avons décidé d'y participer pour rappeler au gouvernement qu'il aurait pu économiser de grosses richesses par d'autres moyens que celui d'augmenter les prix du carburant. Aux douanes, les déclarations ne sont jamais réelles et plusieurs ne paient toujours pas les impôts parce qu'ils en sont dispensés. Pourtant, le Maroc a beaucoup à y gagner. Il ne fallait pas toucher à la caisse de compensation sans traiter d'abord l'essentiel : la santé, l'emploi et l'éducation. Face à cette situation, nous tirons la sonnette d'alarme. En 2011, le Maroc a été sauvé de justesse par la réforme de la constitution. À présent, il ne faut pas se retrouver dans la même situation parce que nous risquons une explosion sociale. Le gouvernement ne joue pas pleinement son rôle. Au lieu d'empêcher la fuite des capitaux, d'adopter l'impôt sur la fortune, il se dirige vers l'augmentation des prix ! Il est temps pour le Maroc d'opter pour les énergies alternatives au lieu de supporter le coût du pétrole. Cela fait 50 ans que nous supportons le vol des biens de notre pays. Il faut que cela cesse et c'est pour cela que nous sommes là ! »
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