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« Bnat Lalla Mennana parle de sujets universels » | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 17 - 08 - 2012

Inspirée de la pièce de théâtre de Federico Garcia Lorca, « La Casa de Bernarda Alba », la série « Bnat Lalla Mennana », diffusée sur 2M, réunit les ingrédients d'un franc succès, accent et notes propres au Nord, esthétique hors-pair et interprétation juste. Entretien avec son réalisateur, le détonnant Yassine Fennane.
Les actrices de la série « Bnat Lalla Mennana » en action. A droite le réalisateur Yassine Fennane.
Comment l'idée de l'adaptation de la pièce « La Casa de Bernarda Alba » en série a-t-elle germée dans votre esprit ?
Ce sont les auteures de la troupe Takoun qui avaient écrit la pièce de théâtre « Bnat Lalla Mennana », inspirée de celle de Federico Garcia Lorca, qui sont venues vers moi afin que je réalise leur projet. Il ne s'agit pas d'une adaptation pure, puisque le texte existait en amont : les comédiennes Samia Akariou et Nora Skalli, ainsi que la scénographe et directrice artistique Rafika Ben Maïmoun. Pour ma part, j'avais vu la pièce jouée il y a six ans de cela. C'est une œuvre qui a rencontré un succès phénoménal au Maroc mais également à l'étranger, où elle a aussi été représentée. La productrice de la série « Bnat Lalla Mennana », Najet Kobi, avait fait appel à moi, il y a deux ans pour la réalisation d'une autre série.
Comment le choix du casting s'est-il opéré ?
Les contours du casting étaient faits au préalable : nous avons choisi les six comédiennes que pour la pièce initiale, dont Samia Akariou, Nora Skali, Nadia El Alami, Saâdia Azegoun, Saâdia Ladib et Hind Essaâdi. Suivient ensuite d'autres comédiens comme Driss Roukhe, Yassin Ahjam.
Avez-vous été séduit pas la cinégénie de Chefchaouen ?
Oui, c'est une ville qui est particulièrement, graphique. Elle est de plus posée sur une montagne culminante et offre par conséquent de nombreux angles de prise de vue, se révélant très intéressants. Il s'agit également d'une ville qui porte les stigmates et les vestiges de la colonisation, comme les traces de la période andalouse.
Quel a été l'accueil des habitants ?
Nous avons été très bien accueillis. Chefchaouen multiplie les tournages depuis plusieurs années.
La série « Bnat Lalla Mennana » est le fruit de combien de temps de travail ?
Elle représente quatre années de travail deux années de préparation et deux années d'écriture.
Justement, le scénario évoque des thématiques actuelles…
Pas seulement actuelles, mais surtout universelles et qui touchent le plus grand nombre. Comme la place de la femme dans notre société : ce récit est le reflet de ce que nous vivons, il offre un mélange de conservatisme et la volonté de modernité. C'est, à mon sens, ce qui a plu au public.
Que retenez-vous de cette réalisation ?
Chaque tournage est une expérience nouvelle, car c'est aussi une expérience humaine extraordinaire. On apprend à vivre avec les gens, tourner trente épisodes représente un travail de longue haleine, de l'ordre du marathon. On essaie de faire le maximum en un temps record, ce qui s'avère, également, une expérience douloureuse.
Que vous inspirent les séries pensées durant la période de ramadan ces derrières années, vous semblent-t-elles insipides, répétitives ?
Elles sont un peu ennuyeuses. Là, où les comédiens devraient susciter le rire, ils n'y parviennent pas. Il y a un manque évident de renouvellement des énergies et d'élan créatif. On ne doit pas répéter les schémas des sitcoms habituelles, on sait ce que le public ne veut pas voir, mais il serait aussi intéressant de savoir ce qu'il aimerait voir.
Considère-t-on les téléspectateurs comme des idiots culturels ?
Non, absolument pas, loin de là. Il y a surtout un problème de création, doublé d'une réalité plus complexe, à savoir, qui sont ces personnes choisies à la tête des projets ?
Comment êtes-vous venu à la réalisation ?
Je suis cinéphile, comme le sont mes parents. J'ai baigné dans une culture nourrie par l'image et la bande dessinée. Et je suis, naturellement allé vers le cinéma. Les films des années 80 et 90, m'ont énormément marqué. Plus précisément, le cinéma de genre : horreur, arts martiaux, comédies italiennes, westerns spaghettis.
Aujourd'hui, faites-vous le cinéma que vous souhaitez ?
C'est difficile, car le monde du cinéma est un dur milieu. La réalité est bien plus hostile, il s'agit d'un univers de gestion humaine et financière, finalement très éloigné de l'image souvent glacée que l'on associe au Septième art. Il m'a évidemment fallut faire le deuil de tout ça.
Parlez-nous de votre futur projet…
Il s'agira de mon premier long-métrage, qui a bénéficié du fonds d'aide accordé par le Centre cinématographique marocain, en avril dernier.
De quel genre sera-t-il question et où se situera-t-il ?
Ce sera une comédie sociale et pour le moment, je préfère ne pas divulguer la ville où il sera tourné, c'est un secret.
L'avez-vous écrit seul ?
Non, j'ai fait appel à un scénariste.
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