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Une université pour relancer le dialogue euro-méditerranéen | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 10 - 12 - 2012

L'Union pour la Méditerranée (UpM) vient de créer son Université Euro-méditerranéenne. Elle ouvrira ses portes en 2015 à Fès.
L'Université euro-méditerranéenne ouvrira ses portes en 2015. C'est ce qui a été annoncé par Mostapha Bousmina (en médaillon) à l'occasion du Forum de Fès.
Quatre ans après son lancement, l'Union pour la Méditerranée (UpM) n'a toujours pas réussi à concrétiser ses projets. L'actuel Secrétaire Général de l'Union Pour la Méditerranée (UPM), Fathallah Sijilmassi, semble adopter une nouvelle tactique afin de relancer l'Union. L'un des projets phares du mandat de Sijilmassi est le projet d'une université euro-méditerranéenne. Un projet qui est né en juin dernier et a mené à la création de l'université le 28 novembre à Fès. Mostapha Bousmina, Chancelier de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques, a été nommé président de l'Université Euro-méditerranéenne de Fès. Entretien.
Pouvez-vous nous présenter cette nouvelle université ?
La première formation devrait débuter en 2015. Mais dès 2013, nous organiserons des activités de recherche et de formation afin de préparer l'université à la rentrée 2015. Nous avons établi un plan d'action graduel pour atteindre 6 000 étudiants d'ici 2024, et 10 000 à l'horizon 2032. Les étudiants, le staff et les enseignants seront issus des différents pays de la région. 70 % du cursus sera consacré à l'ingénierie contre 30 % pour les sciences humaines, sociales et politiques. Enfin, le projet sera financé en partie par l'UpM et la commission européenne.
Quelle place occupe ce projet dans le cadre des activités de l'UpM ?
Cette université est vraiment le projet phare de l'UPM. L'UPM a été créée suite à une initiative de la présidence française pour réactiver le processus de Barcelone et donner un nouveau souffle à cette union pour la Méditerranée. Elle a échoué dans un premier temps, mais maintenant nous avons un Marocain à la tête de cette institution et croyez-moi si je vous dis qu'il travaille extrêmement dur afin de lui donner un nouveau souffle. L'Union pour la Méditerranée commence à marcher grâce à Sijilmassi. Et l'un des projets phares de l'Union pour la Méditerranée, c'est exactement cette université qui est la deuxième université euro-méditerranéenne dans cette région du monde.
Etant donné que l'approche diplomatique n'a pas fonctionné, est-ce que la création d'une telle université peut permettre de redynamiser l'union ? Peut-on parler d'un changement d'approche pour relancer le dialogue dans la région ?
Je ne dirais pas que c'est grâce à cette université que les activités de l'UpM seront relancées. L'UpM a son propre agenda. Il y a d'autres projets qui sont actuellement sur la table et qui sont à l'étude. Mais je dirai que le projet qui est le plus avancé en ce moment est celui de l'université euro-méditerranéenne. Et je fais confiance à Sijilmassi et à son équipe qui est très dynamique et qui fait tout pour réussir le pari de l'UpM. En effet le problème crucial de l'UpM était la politique. Pour résoudre des problèmes politiques insurmontables, l'approche diplomatique n'était pas la meilleure. Ce que Fathallah Sijilmassi est en train de faire est exactement ce que Sa Majesté a fait dans ce pays. Il a adopté une méthode scientifique basée sur des projets et des plans sectoriels tels que le Plan Emergence. Il s'agit d'un projet avec une vision à long, moyen et court terme, avec livrables et échéanciers. De même pour le Plan Azur, et le Maroc Numérique. L'UpM a maintenant adopté cette technique en focalisant plutôt sur des projets au lieu de se lancer dans des débats philosophiques et politiques insurmontables.
Quelles langues seront enseignées dans cette université ?
L'Arabe sera évidemment enseigné parce que c'est notre langue et que nous devons en être fiers. Il y a une forte demande également des pays européens pour qu'on enseigne l'Arabe. Il va y avoir également le Français, l'Espagnol, et plus tard l'Italien, avec l'enseignement de l'Anglais à tous les niveaux dans tous les cursus universitaires.
Qu'en est-il des autres langues méditerranéennes ? L'Hébreu, par exemple...
Pourquoi pas ? Nous sommes un pays ouvert. L'enseignement de l'Hébreu n'est pas prévu dans l'immédiat. Mais dans le futur, s'il y a des demandes, on examinera cela. En tout cas le Maroc est un pays ouvert et c'est cette valeur d'ouverture du Maroc qu'on aimerait perpétuer au sein de cette université.
Pourquoi avoir choisi la ville de Fès pour abriter cette université euro-méditerranéenne ?
La ville de Fès a longtemps été le berceau de la civilisation méditerranéenne. Fès le mérite et c'est un Amazigh qui vous le dit. Il est temps de redonner à cette ville la place qu'elle mérite dans cet espace méditerranéen. C'est un honneur pour le Maroc que d'accueillir cette université. Mais l'honneur s'accompagne d'un devoir de réussite, celui d'en faire une grande et prestigieuse université.
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