Hachim Mastour À 26 ans, Hachim Mastour s'apprête à écrire un nouveau chapitre, malheureusement toujours aussi décevant, de sa carrière. L'ancien prodige marocain s'est engagé officiellement avec le Virtus Verona, club évoluant en Serie C, la troisième division italienne. Révélé très jeune, Mastour avait électrisé l'Europe à seulement 15 ans, lorsqu'il avait signé son premier contrat professionnel avec l'AC Milan. Considéré alors comme l'un des plus grands espoirs mondiaux, sa trajectoire a rapidement basculé, freinée par des blessures à répétition et une perte de niveau spectaculaire. Après des passages sans éclat au Málaga CF (Espagne), PEC Zwolle (Pays-Bas), PAS Lamia (Grèce) ou encore au Renaissance Zemamra (Maroc), le natif de Reggio de Calabre tente aujourd'hui un énième rebond en Italie. Ce retour au pays marque une tentative désespérée de relance pour celui qui, autrefois, faisait rêver tout un continent. En temps normal, personne ne s'intéresserait à la signature d'un joueur « modeste » dans un club de troisième division. Mais le cas Mastour échappe à cette logique. Chaque nouveau rebond du Marocain trouve toujours sa place dans les médias, qui ne manquent jamais de rappeler sa lente et douloureuse descente aux enfers. Son cas n'est pas sans rappeler celui de plusieurs autres prodiges marocains qui, malgré des débuts prometteurs, ont vu leur carrière s'effondrer avant d'atteindre leur plein potentiel. On pense notamment à Ibrahim Maaroufi, Zakaria Bakkali ou encore Achraf Lazaar, tous annoncés comme de futures stars avant de disparaître peu à peu des radars.