#image_title Rome – Quelle soirée ! Le LOSC a réalisé un exploit retentissant en s'imposant 1-0 à l'Olimpico face à l'AS Roma, dans un match où Berke Özer a stoppé trois penalties coup sur coup. Mais derrière ce hold-up défensif, ce sont les jeunes Marocains Igamane, Sahraoui et Bouaddi qui ont fait la différence, en soutenant l'équipe par leur abnégation, leur justesse technique et leur impact. Sahraoui : la lumière de l'attaque lilloise Dès l'annonce de la composition, Sahraoui figurait parmi les hommes de soutien offensif, aux côtés de Correia et Haraldsson. Son énergie constante, ses courses vers l'avant et son altruisme dans le jeu ont été déterminants pour désorganiser la défense romaine. Sur la pelouse, il n'a jamais lâché, multipliant les efforts pour offrir des solutions et des combinaisons. Il a su faire tourner les lignes adverses, même si c'est Haraldsson qui inscrivait l'unique but dès la 6e minute — un tir implacable après un pressing collectif. Bouaddi : le cœur battant du milieu La prestation de Bouaddi a été impressionnante. Il a dominé le milieu de terrain, ne laissant quasiment rien passer, gagnant de nombreux duels, enchaînant les efforts. Ses courses, ses transitions, ses relances propres : tout y était. C'est clairement un joueur qui a mis de l'intensité dans le cœur du jeu lillois. Son abattage a permis à Lille de garder la maîtrise du ballon, de ne pas laisser d'espace à Rome. Même après les multiples pénaltys concédés, le LOSC est resté solide dans l'entrejeu, en grande partie grâce à lui. Igamane : sang-neuf et fraîcheur décisive Entré en cours de match, Igamane a apporté un coup de fouet offensif alors que les derniers plans romains tentaient de prendre le dessus. Sa mobilité, sa fraîcheur physique et sa volonté de percuter ont perturbé la défense italienne. Dans les moments chauds, il était dans les parages, prêt à déclencher, à servir, à accélérer les transitions. C'est ce genre de sang-froid et de timing qui a fait la différence dans une rencontre d'une intensité rare. Le scénario fou des trois pénaltys arrêtés Si la performance collective mérite les louanges, Berke Özer restera longtemps dans les mémoires des supporters lillois : trois arrêts sur penalty successifs. Le premier tiré par Dovbyk (82') ; le deuxième donné de nouveau à cause d'un repositionnement du gardien (83') ; puis Soulé s'est chargé de la troisième tentative (85')... sans succès. Incroyable ! C'est la première fois qu'une équipe visiteuse bat la Roma à domicile en Ligue Europa, et Lille l'a fait avec bravoure, rigueur et audace. Bouaddi, Sahraoui et Igamane ont porté leur part du mérite.