Face aux défis environnementaux, économiques et sociaux croissants, un partenariat public-privé vient d'être conclu entre l'Anapec, la Fenagri, avec l'appui de l'OIT. Cette initiative vise à créer une plateforme collaborative pour identifier des actions concrètes de formation-insertion adaptées aux exigences du secteur en matière de compétences, afin d'anticiper notamment la transformation des industries du secteur impliquée par la transition verte. Dans cette perspective, l'ANAPEC, à travers son dispositif de veille sur le marché de l'emploi et des compétences, demeure engagée à identifier les opportunités générées par l'évolution des secteurs, notamment l'agroalimentaire qui contribue à hauteur de 5 % du PIB national et près de 150 000 emplois. Cet engagement se traduit par des solutions de reskilling et upskilling agiles, répondant aux besoins en compétences nécessaires pour le verdissement des processus du secteur, en ligne avec les priorités nationales de développement durable. L'autre objectif de ce partenariat est de développer une approche innovante à travers "Green Academy". Ce programme est destiné à accompagner la transition verte non seulement dans l'agro-industrie, mais également à être étendu à l'ensemble des secteurs d'activité. L'accent est surtout mis dans ce cadre sur l'adaptation des compétences face aux nouvelles exigences environnementales et technologiques. Lors de l'atelier organisé le 23 mai, La directrice générale de l'ANAPEC, Imane Belmaati et Naoufel Jellal, Président de la Commission Environnement, Développement Durable et Climat de la FENAGRI, ont souligné l'importance des réponses agiles à apporter aux besoins évolutifs des employeurs. Ils ont insisté sur la nécessité du verdissement des emplois-métiers existants ou la création de nouveaux. L'événement a réuni des représentants de l'écosystème, notamment des professionnels et des entreprises de l'agro-industrie, des opérateurs de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur. Une telle rencontre favorise la dynamique d'intelligence collective. Les discussions ont porté sur l'importance de mobiliser les entreprises et autres acteurs clés dans la co-construction de ce programme de formation, afin qu'il soit adapté aux besoins présents et futurs.
