Le mouvement, qui opère légalement en Jordanie depuis des décennies et bénéficie d'un certain soutien populaire dans les principaux centres urbains et de nombreux bureaux à travers le pays, n'a pas fait de commentaire immédiat. La Jordanie a annoncé la semaine dernière l'arrestation de 16 membres des Frères musulmans, affirmant qu'ils étaient formés et financés au Liban et qu'ils préparaient des attaques à la roquette et aux drones contre des cibles à l'intérieur du royaume. La Jordanie a également attribué un complot déjoué en 2024 à une cellule des Frères musulmans en Jordanie. Selon M. Fraya, toutes les activités du groupe sont interdites et que toute personne promouvant son idéologie sera tenue responsable devant la loi. L'interdiction comprend la publication de tout document du groupe, ainsi que la fermeture et la confiscation de tous ses bureaux et biens, a ajouté précisé le ministre. M. Fraya a déclaré que des membres des Frères musulmans avaient planifié des attaques contre des cibles sécuritaires et des lieux sensibles du royaume, visant à déstabiliser le pays. Les forces de sécurité ont déclaré la semaine dernière avoir découvert une usine de fabrication de roquettes à côté d'une usine de drones où des roquettes à courte portée étaient en cours de développement, avec au moins un missile prêt à être lancé. À l'instar de certains de ses voisins cherchant à freiner l'islam politique, la Jordanie a renforcé les restrictions imposées aux Frères musulmans ces deux dernières années, interdisant certaines de leurs activités et arrêtant les dissidents antigouvernementaux les plus virulents.