Lancé en 2021, le partenarita entre l'institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et le géant agrochimique Syngenta axé sur l'innovation en matière de protection des semences a révélé des résultats prometteurs pour améliorer la productivité du blé et de la féverole, deux cultures clés pour la sécurité alimentaire du Royaume. Dans un contexte climatique tendu et face aux défis de la souveraineté alimentaire, ce partenariat s'est inscrit pleinement dans les ambitions de la stratégie "Génération Green 2020–2030", qui vise à augmenter la production agricole nationale de 50 % d'ici 2030. Les expérimentations ont été menées sur trois sites pilotes – Saïs, Zaïr et Chaouia – à travers plusieurs campagnes agricoles. Objectif : tester et comparer différentes technologies de traitement de semences dans des conditions réelles de culture. Les premiers résultats sont encourageants. Certaines formules testées ont montré une efficacité significative lors des phases critiques de développement des plantes, offrant une meilleure protection contre les stress biotiques et abiotiques et ouvrant la voie à un potentiel accroissement des rendements. Mais au-delà des chiffres, c'est une nouvelle approche de la recherche appliquée qui se dessine. Ce partenariat incarne le modèle vertueux d'une coopération public-privé, où la science et l'innovation sont mises au service d'une agriculture plus résiliente, plus rentable et plus durable. D'ici fin 2025, un nouveau programme centré sur les solutions biologiques viendra enrichir ce cadre collaboratif. L'ambition est de faire du Maroc un laboratoire d'innovation agricole à ciel ouvert, capable de relever les défis de demain tout en réduisant sa dépendance aux importations de céréales.