Ces recettes, provenant principalement des droits de douane, de la TVA à l'importation et de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques, tiennent compte de remboursements et dégrèvements fiscaux de 23 millions de dirhams, contre 40 millions un an plus tôt. Dans le détail, les recettes brutes douanières se sont établies à 30,86 MMDH, contre 28 MMDH à fin avril 2024, soit une hausse de 10,2%. La part des droits de douane s'élève à 5,21 MMDH, en légère augmentation de 2,3% sur un an. La TVA à l'importation, levier majeur de la fiscalité douanière, a généré 19,18 MMDH, en hausse notable de 11%. Dans cette catégorie, la TVA appliquée aux produits énergétiques accuse toutefois un repli de 4%, tandis que celle sur les autres produits bondit de 14,4%, révélant une diversification des importations. De son côté, la TIC sur les produits énergétiques a enregistré un net redressement, atteignant 6,44 MMDH, soit une progression de 15,4%. Cette évolution est liée, en partie, à la réduction des restitutions fiscales, passées de 28 MDH à 16 MDH.