«Si les cas de vols en général ont diminué de 8% au cours de la même période, les braquages à main armée, la catégorie la plus violente, restent une préoccupation croissante », a expliqué le commissaire adjoint de la police pour l'administration, Leny Ncube. Lors d'une intervention récemment devant le Parlement, il a indiqué que la ZRP est pleinement consciente de la menace et agit « dans la mesure de ses moyens », avertissant toutefois que le manque de ressources compromettait la capacité de la police à intervenir efficacement. Malgré la mise à disposition de véhicules opérationnels, au cours des dernières années, a-t-il ajouté, « nous continuons à connaître des pénuries, car notre flotte vieillissante est sujette à des pannes ». « La triste réalité est que nous sommes souvent dépassés par des criminels utilisant des véhicules puissants », a admis le même responsable. Sur les 9 320 véhicules nécessaires, la ZRP n'en possède actuellement que 2 830, dont 1 007 sont immobilisés pour cause de panne, ne laissant que 1 823 véhicules opérationnels, soit environ 20 % de ses besoins. Pour atténuer la hausse des braquages à main armée, la police encourage les entreprises à investir dans des systèmes de vidéosurveillance fonctionnels et des technologies d'alarme. Le Zimbabwe connaît, ces dernières années, des taux élevés de différentes formes de criminalité, avec une augmentation de 33,7 % des infractions enregistrées au premier trimestre 2025, le vol, le cambriolage et les infractions liées à la drogue constituant des préoccupations majeures.