Ce texte établit un cadre réglementaire pour les fournisseurs de services d'actifs virtuels, a déclaré à la presse Kuria Kimani, président de la commission des finances, notant que la Banque centrale du Kenya sera chargée de délivrer les licences pour l'émission de stablecoins et d'autres actifs numériques, tandis que l'Autorité des marchés financiers supervisera l'agrément des plateformes d'échange. « Cette loi apporte la clarté juridique attendue par les investisseurs », a déclaré Kimani, estimant que l'absence de régulation freinait jusqu'à présent l'entrée d'acteurs majeurs du secteur. Le projet de loi doit encore être promulgué par le président kényan William Ruto pour entrer en vigueur. Son adoption intervient dans un contexte mondial marqué par une attention accrue portée aux stablecoins adossés au dollar américain. La croissance exponentielle de ces cryptomonnaies suscite des inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la stabilité monétaire des économies en développement.