Le Maroc honore de manière exemplaire ses engagements financiers aux Nations unies, au milieu d'un marasme financier dans un contexte budgétaire tendu    L'espace aérien marocain    Renault déploie un plan d'actionnariat salarié dans trente pays, dont le Maroc    Trêve entre l'Inde et le Pakistan sous médiation américaine : Washington annonce un accord de cessez-le-feu et le lancement d'un dialogue global    Anouar El Azzouzi courtisé : un avenir à l'étranger se dessine    Sofyan Amrabat vers la Russie ? Le Zenit prêt à l'accueillir    Brahim Diaz bientôt dirigé par Xabi Alonso ?    Algérie : distribution chaotique des moutons importés malgré la promesse d'un rituel moins onéreux    Les exportations américaines de bœuf vers le Maroc bondissent de 123 % au premier trimestre 2025    Biennale de Venise : SM le Roi a accordé à la culture et aux arts la place qui leur échoit dans un Maroc moderne (Mehdi Qotbi)    Sahara : La Corée du sud fait un pas en direction du Maroc    Le dirham s'apprécie de 3,6% vis-à-vis du dollar américain entre mars et avril 2025 (BAM)    Commerce de cosmétiques contrefaits : Le Maroc pointé du doigt par l'OCDE et l'EUIPO    Le Directeur Général de l'AFD en visite dans les provinces du Sud    Une partie d'un vaisseau spatial de l'ère soviétique s'écrasera sur Terre ce week-end    Trump attendu à Riyad : Le nucléaire en tête des discussions, sans lien avec Israël    L'Or franchit les 3.300 dollars l'once dans l'attente des négociations États-Unis–Chine    Le Président mauritanien reçoit le président de la Chambre des représentants    Après le Forum économique Maroc-Mauritanie, des investisseurs algériens attendus à Nouakchott    Prix Mandela : Après le Polisario, un parti séparatiste rifain contre la candidature de Mme Bouayach    Lionceaux de l'Atlas : Ilyas Bouazzaoui s'engage officiellement avec le Club Bruges    L'Université Hassan Ier accueille la 14e édition du Prix Moulay El Hassan des Jeux Universitaires    Glasgow Rangers envisage de vendre Hamza Igamane lors du mercato estival    Mondial de Beach soccer : Le Sénégal lorgne la finale cet après-midi    Le temps qu'il fera ce samedi 10 mai 2025    Les températures attendues ce samedi 10 mai 2025    Fès : L'effondrement d'un immeuble révèle la précarité d'une population démunie    Lutte contre le hooliganisme au Maroc : Entre répression et éducation    Signature d'une convention-cadre entre l'Académie du Royaume et la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé    Revue de presse de ce samedi 10 mai 2025    Caftan Week : La jeunesse taille sa place dans la haute couture marocaine    Plateformes de réserves : 7 MMDH pour asseoir la souveraineté nationale [INTEGRAL]    Le premier responsable de l'Agence française de développement en visite de terrain dans les villes du Sahara marocain    Le régime algérien interdit aux professeurs d'histoire de s'exprimer dans les médias étrangers sans autorisation préalable : peur du passé ?    Hervé Renard salue Fouzi Lekjaa : un homme qui a révolutionné le football marocain    Enquête de "L'Express" : ainsi s'entrecroisent les services de renseignement algériens et l'influence sécuritaire de Moscou    Ouverture du 27e Salon International des Technologies Avancées à Pékin    Biennale d'architecture de Venise 2025 : Inauguration du pavillon Maroc    SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, adresse un message de félicitations à Sa Sainteté le Pape Léon XIV    Los hombres en el papel de «niñero»: una nueva cara del cuidado infantil en Marruecos    Will the Polisario follow the PKK's lead and lay down arms ?    La cumbre DeepTech de la UM6P conecta la innovación africana con los mercados mundiales.    Espagne: Démantèlement d'un réseau de drogues relié au Maroc    Caftan Week 2025 : Quand le Sahara s'invite à Marrakech pour sublimer la tradition    Starlink arrive en RDC    Quinze années de prison pour Hicham Jerando, condamné pour menaces à caractère terroriste contre un haut magistrat : ce que l'on sait    FICAM® 2025 : quand l'animation entre en jeu    Théâtre : bientôt les trois coups du 18e FITC    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Asmaa Lamnawar célèbre la tolérance à Agadir.
Publié dans L'observateur du Maroc le 19 - 10 - 2015

‘Avec sa voix cristalline et mélodieuse, Asmaa Lamnawar a enchanté le public gadiri, venu partager dans une ambiance euphorique, le temps du Concert pour la tolérance, des valeurs d'ouverture et du vivre ensemble'
Devant une foule déchaînée, la diva très tendance de la chanson marocaine a livré une prestation hors pair sur la plage d'Agadir, lors de la 10e édition du concert pour la tolérance célébré le 04 octobre sous le signe du « vivre ensemble ». Mêlant à la fois musique électronique et sonorités du pays, son dernier morceau « Derti liya tayara » qui cartonne depuis sa sortie chez les jeunes, a subjugué le public qui reprenait en boucle le refrain de la chanson, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
L'observateur du Maroc et d'Afrique : C'est la première fois que vous participez au concert pour la tolérance. Quel est votre sentiment?
Asmaa Lamnawar : J'en suis ravie parce que c'est l'occasion, pour nous artistes, de nous adresser au public marocain dans son intégralité, et de montrer que nous restons un pays profondément ouvert et humain malgré nos différences raciales, religieuses ou autres...
Connue pour vos reprises des grands classiques (Tarab) et vos duos avec Kazem Al Saher et Rashed Al Majid, vous vous êtes orientée récemment, vers des chansons plus légères. Quelle est la raison de ce revirement?
Ce n'est pas un changement dans mon style. Ce type de chansons fait partie intégrante de la chanson marocaine. Il est vrai qu'à mes débuts, pour me faire connaître, j'ai fait des reprises de grands chanteurs connus, ce qui est normal parce que j'ai dû me référer aux anciennes écoles. C'était une sorte de repères pour moi, et c'est ce qui m'a permis d'assimiler les bases mêmes de la musique. Ensuite, j'ai eu plus de visibilité, ma carrière s'est précisée davantage et les choses sont devenues plus claires. Vous savez, l'ensemble de ma génération chante de la pop music, qui est une musique populaire, non pas en référence au folklore, mais plutôt une musique proche du public, une musique qui fédère. J'ai voulu atteindre le maximum de personnes. Par conséquent, j'ai travaillé dur et aujourd'hui, on voit le résultat et mes titres plaisent énormément. En fait, je n'ai pas adopté un nouveau style léger, je pense que mes récentes chansons sont une composante sine qua none de la musique marocaine. En tout cas, je suis contente que ça ait permis de faire connaître davantage la musique marocaine dans le monde arabe.
N'est-ce pas un risque d'adopter ce genre de style, sachant que le succès des chansons un peu légères est très éphémère ?
Pas du tout. Le public est très friand de ce genre de chansons. La musique marocaine actuelle est un peu à l'image d'une pâte à modeler qu'on façonne à sa guise, elle suit un phénomène de mode, et d'ailleurs, je ne suis pas la seule à interpréter ce genre de chansons. Aujourd'hui, on peut parler d'une chanson marocaine que je n'appellerais pas moderne, mais plutôt populaire, proche des Marocains et du peuple arabe en général.
Justement, la chanson marocaine est très à la mode dans le monde arabe. Est-ce parce qu'elle utilise une darija assez simplifiée ?
En fait, elle utilise la darija qu'on parle, sauf que les mots qu'on choisit sont plus clairs et plus compréhensibles pour le monde arabe. Avant, les paroles des chansons marocaines étaient inaccessibles et loin du public du Machreq et donc, l'image poétique, esthétique et sensorielle du texte lui échappait complètement. Depuis un moment, c'est grâce à cette darija simple et claire, que la chanson marocaine a pu rencontrer ce succès au Moyen-Orient.
Mais au-delà des paroles, la mélodie ne joue-t-elle pas un rôle tout aussi déterminant ?
Sans aucun doute. Mais vous savez, c'est dû à plusieurs facteurs aussi, il y a le fait de s'inspirer de la musique moderne, mais il ne faut pas oublier le souci du détail qui peut faire toute la différence. C'est un travail de longue haleine et les efforts qu'on fournit finissent toujours par payer.
Par ailleurs, vous nous avez habitués à vous voir en caftan, et là depuis que vous avez perdu du poids, on vous voit désormais en short, avec un look plus moderne et plus branché. Est-ce votre nouvelle image ?
Je me suis toujours sentie bien dans ma peau et j'ai toujours porté des shorts, etc. Cela dit, le caftan a toujours fait partie de mon identité. Seulement, à l'ère de l'Instagram et des réseaux sociaux, je pense que l'artiste doit s'y adapter. Mais je vous rassure, je suis toujours la même, avec la même personnalité, je n'ai pas changé. Mon souci principal est de faire rayonner la chanson marocaine à travers le monde Arabe.
Comment conciliez-vous entre votre vie d'artiste et celle de maman ?
J'essaie de considérer mon métier d'artiste comme n'importe quel autre métier. J'avoue que c'est difficile mais je fais de mon mieux pour réussir mes deux missions ✱


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.