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Où va la mode ? : Les tendances qui vont définir la mode de demain
Publié dans L'opinion le 10 - 10 - 2021

La mode vit une révolution. Pièces insolites, accessoires ringards, associations aléatoires... elle nous en fait voir de toutes les couleurs. En floutant les frontières entre vie privée et vie professionnelle, la crise sanitaire a aussi changé nos habitudes vestimentaires. Quel effet rebond après la crise ? Comment aura-t-on envie de s'habiller ?
La planète « mode » vit des bouleversements tels que l'on se demande de quoi la saison prochaine sera faite. Face à une actualité morose, la mode riposte. Les créateurs, partout dans le monde, signent un prêt-à-porter plus réaliste, adapté au quotidien et avec des matières réconfortantes et des coupes plus confortables.
« La mode, en effet, ne se résume pas aux défilés. Bien souvent, d'ailleurs, les grands tournants stylistiques n'émanent pas de ce petit monde de la haute couture, mais d'événements majeurs qui perturbent toute la société », explique Ghita Arbouch, jeune styliste.
La mode est un éternel recommencement. La crise sanitaire a modifié tous les repères. Si des tendances de fond perdurent et vont même s'accentuer, le vêtement doit désormais composer avec un quotidien chamboulé. Un enjeu de taille pour les acteurs du textile puisque l'habillement est « la première dépense qu'on sacrifie », souligne la jeune styliste.
Au Maroc, il semble que le secteur de la fast fashion commence enfin à s'intéresser à la question de la durabilité avec la crise. L'avenir du secteur a montré aux professionnels de la mode qu'il faut se concentrer davantage sur la durabilité. « On réalise à quel point chacun devient de plus en plus écologique et même les marques en sont vraiment conscientes. Il y a définitivement une avancée dans ce domaine », confirme Ghita Arbouch.
Un floutage des genres pour coller à l'époque
Le débat autour de la notion de genres agite aussi la mode. Selon Abdelhnin Raouh, créateur de mode marocain, « l'unisexe est une tendance globale, avec une mode masculine qui tend vers le féminin, au niveau des proportions, avec un tee-shirt plus court et une taille plus serrée, par exemple », ou bien des vêtements qui peuvent être portés indifféremment par les deux sexes. Pour le jeune créateur, le « No-Gender » est une contraction de « normal » et de « hardcore », soit un style pourvu d'une volonté affichée de neutralité.
Le come-back du costume, mais en plus cool
S'il est un vêtement qui est resté sagement dans la penderie, c'est bien le costume. Va-t-il faire son grand retour, une fois la crise sanitaire passée ? Oui, mais différemment. « Même s'il faut garder à l'esprit la dimension statutaire du costume, la mode masculine mise davantage sur le confort, avec des coupes et des matières qui s'inspirent davantage du sportswear que du "tailoring" classique », indique Ablehnin Raouh.
Les tissus sont plus doux, avec du jersey et du molleton. Les coupes sont moins raides aussi et les pantalons sont dotés d'une taille coulissée ou élastique, façon survêtement de sport. De la même manière, les accessoires qui créaient l'effet d'une silhouette aussi structurante que contraignante sont en perte de vitesse, comme la cravate et même la ceinture. La mallette traditionnelle, elle, est plus facilement remplacée par le sac à dos, comme ceux en toile enduite de la marque Rains, compatibles avec la pratique du vélo.
Les vêtements antibactériens, l'avenir de la mode ?
Au début de la pandémie, Naomi Campbell, top model britannique, avait publié sur Instagram son uniforme de voyage : une combinaison de protection complète, une paire de gants jetables, un masque chirurgical et des lunettes. Il est devenu l'un des looks les plus symboliques de 2020.
Son look a fait la Une des journaux, mais il a suscité des questions concernant l'efficacité d'une combinaison destinée à combattre les matières dangereuses. En mai 2020, le groupe italien Albini (le fournisseur de chemises habillées de marques de créateurs telles que Prada et Tom Ford) a de fait présenté son nouveau tissu Viroformula qui « protège contre les virus et les bactéries ».
Un mois plus tard, Diesel a annoncé son partenariat avec la société suédoise Polygiene pour appliquer un traitement antiviral à une sélection de ses vêtements en denim printemps/été 2021 afin de « désactiver plus de 99% de l'activité virale dans les deux heures suivant le contact entre les agents pathogènes et le tissu » et pour « empêcher le virus de se fixer sur les fibres textiles ».
De même, les marques DL1961 et Warp + Weft ont trouvé un partenaire auprès de la société suisse HeiQ pour traiter tous les futurs vêtements en denim avec un assouplissant chimique antiviral, dans le but de désinfecter et de tuer efficacement les germes en contact.
Meryem EL BARHRASSI

Place à la co-création grâce au numérique

Sur Instagram notamment, vous avez peut-être vu passer des sondages vous invitant à voter pour la couleur d'une chemise, la coupe d'une robe ou son motif. La co-création permet aux marques qui disposent d'une forte communauté de la solliciter tout au long de la conception d'un vêtement, de manière à donner l'effet « c'est moi qui l'ai fait ». Prisée des petites structures souvent dépourvues d'un service marketing, la co-création pourrait aussi profiter aux grands groupes en les reconnectant à leur clientèle. Dans la même logique, la personnalisation va perdurer et s'étoffer. À l'image de Nike qui propose de réaliser une basket à son image, un service qui répond aux « consommateurs » désireux de porter des vêtements qui reflètent leur identité et qui rejettent les silhouettes uniformisées de la fast fashion.


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