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Ressources hydriques : Les solutions de Baraka pour une gestion équitable
Publié dans L'opinion le 03 - 11 - 2021

Lors de sa première séance plénière à la Chambre des Représentants, en tant que ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka a listé les lacunes du Royaume en matière de gestion des ressources hydriques, tout en exposant ses propositions pour une gestion équitable et durable.
Le Maroc peut faire mieux en matière de gestion des ressources hydriques : telle est la conclusion du premier grand oral de Nizar Baraka en tant que ministre de l'Equipement et de l'Eau, qui s'est déroulé, lundi, à la première Chambre. Etant conscient de l'importance de la gestion rationnelle des ressources en eau, le leader de l'Istiqlal a indiqué qu'une véritable planification s'impose à la fois pour gérer les ressources et les bassins hydrographiques et pour garantir la souveraineté hydrique du Royaume, compte tenu de la menace de la rareté de l'eau. « Ceci nous permettra aussi bien de ne pas endommager l'environnement que d'augmenter les bénéfices et les performances économiques et sociales liées à l'exploitation de l'eau », a-t-il révélé.
Pour sa première apparition devant les représentants de la nation en tant que ministre, M. Baraka a mis la lumière surles différents défis à relever, précédemment évoqués dans le rapport sur le Nouveau Modèle de Développement (NMD).
Etendre le réseau d'assainissement au monde rural
En dépit des importantes infrastructures hydrauliques dont le Maroc dispose, à savoir 149 barrages d'une capacité globale dépassant les 19 milliards de mètres cubes (m3), Nizar Baraka a déploré le taux de raccordement au réseau d'assainissement dans le milieu rural, ainsi que le manque d'accès généralisé à l'eau potable à l'ensemble de la population.
« L'une de nos priorités aujourd'hui est de connecter les écoles au réseau d'assainissement dès que possible, en plus de mettre en oeuvre les projets relatifs au monde rural qui ont été mentionnés dans le programme gouvernemental », a-t-il fait savoir. Il est, en effet, également question de neuf stations de dessalement d'eau de mer produisant annuellement 147 millions m3, ainsi que des milliers de puits d'extraction des eaux souterraines, ce qui permettra aux citoyens de bénéficier en continuité de l'eau potable et de répondre aux besoins hydriques primordiaux relatifs à l'agriculture, l'irrigation, l'industrie et les énergies renouvelables, a-t-il expliqué en réponse à une question à la Chambre des Représentants.
Pour une gestion « améliorée »
Le ministre a, en outre, passé en revue les divers programmes dans lesquels le Maroc s'est engagé en matière de gestion du domaine hydrique, dont celui relatif à l'irrigation d'un million d'hectares, la construction de barrages collinaires, l'alimentation en eau potable en milieu rural, le programme national d'assainissement liquide et la stratégie nationale de l'eau (SNE). Le ratio de quantité d'eau par personne a atteint en moyenne 606 mètres cubes.
Cependant, il varie considérablement selon la capacité des bassins hydrauliques. En plus clair, celle du bassin hydraulique du Loukkos s'élève à 1200 mètres cubes, alors que celle du bassin de Bouregreg ne dépasse pas 141 m3, a fait observer le ministre, notant que la quantité d'eau per capita sur fond des changements climatiques va se réduire entre 10% à 20% à l'horizon 2030 et entre 40% à 50% à l'horizon 2050.
Le ministre a ensuite souligné que la SNE se focalisera sur le développement de l'offre, la gestion de la demande, la préservation et la protection des ressources en eau dans les zones vulnérables ainsi que la réduction des risques liés à l'eau, qu'il s'agisse de sécheresse ou d'inondations. Il a également mis en avant l'importance d'un plan à long terme pour les bassins hydrauliques, permettant d'anticiper les problèmes et de garantir le critère de durabilité, tout en mettant l'accent sur la nécessité d'une gestion environnementale intégrée de l'eau, une gestion participative décentralisée et une prise en compte de la valeur économique de l'eau.
Certains problèmes persistent...
Par ailleurs, le ministre a évoqué la persistance de certains problèmes, dont ceux déjà relevés par le rapport sur le Nouveau Modèle de Développement. Il s'agit principalement du raccordement au réseau d'assainissement liquide qui ne dépasse pas 10% dans le monde rural, ainsi que la proportion des familles raccordées au réseau d'eau à 65%, et ce, en dépit de la proportion d'approvisionnement en eau potable, ayant atteint 97,8% dans le monde rural.
Ainsi, et dans le cadre de la gestion de la rareté d'eau et de l'émergence de phénomènes tels que les sécheresses et les inondations au Maroc, le gouvernement a élaboré, à partir du Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation 2020-2027, une politique visant à renforcer l'approvisionnement en eau, a fait savoir le ministre, tout en soulignant la nécessité d'accélérer le rythme de construction des barrages, de procéder à des programmes de dessalement d'eau de mer, de s'employer à canaliser l'eau des zones connaissant des excédents vers les zones déficitaires, d'alimenter la nappe phréatique et de développer la réserve stratégique d'eau.
Il a rappelé que 115 milliards de dirhams sont mobilisés pour ce programme qui fixe les actions à engager par les différentes parties prenantes afin d'assurer la sécurité hydrique du pays et qui s'articule autour de cinq axes principaux.
Le premier est relatif au développement et à l'approvisionnement en eau à travers la construction de 20 grands barrages, la valorisation des ressources hydriques grâce au programme d'irrigation et de développement agricole dans les bassins de Loukkos et Sebou, le renforcement de l'approvisionnement en eau potable, pour la consommation en milieu rural, et la réutilisation des eaux usées traitées, notamment pour l'arrosage des espaces verts
D'autre part, Baraka a déclaré que le taux de remplissage des barrages jusqu'au 1er novembre n'excède pas 35%, le barrage Oum Errabiaa enregistrant 11,8% et le barrage Ziz 15,8%. En revanche, le barrage Sebou enregistre un taux de remplissage de 58 %, et le barrage de Loukkos 54 %.
Cette situation nécessite une grande vigilance, et des mesures importantes dans le domaine de l'économie d'eau et de la lutte contre le gaspillage pour répondre aux besoins en eau potable et de l'agriculture, a insisté le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka.
Siham MDIJI
Lutte contre la pénurie hydrique
Dans une interview accordée à nos confrères de Medias24, le ministre de l'Equipement et de l'Eau a détaillé sa stratégie, annonçant un vaste plan d'infrastructures publiques. Concernant le secteur de l'Eau, Nizar Baraka a indiqué qu'il est important à ses yeux de faire face en urgence à la « pénurie de l'eau », tout en assurant que son département accorde une attention particulière à la gestion des ressources hydriques. « Le Maroc est passé du stress hydrique au stress de la pénurie hydrique », a-t-il confié à Medias24, préconisant la mise en place d'une stratégie nationale de l'eau qui soit en mesure de procurer une réponse durable à la demande grandissante de l'eau potable.


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