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Attaquer l'Iran offrirait peu de garanties et coûterait cher aux Etats-Unis
Publié dans L'opinion le 01 - 10 - 2009

Si les USA refusent d'exclure un recours à la force contre l'Iran en cas d'échec de la diplomatie, les experts rappellent que le bombardement des sites nucléaires de Téhéran comporte des risques et ne ferait que retarder de quelques années son programme.
Les options militaires envisagées par Washington vont du blocus maritime aux attaques aériennes préventives contre des cibles nucléaires, en passant par une invasion terrestre destinée à renverser le régime. Le scénario revenant le plus souvent est toutefois celui d'une offensive aérienne d'envergure.Mais le secrétaire à la Défense Robert Gates a jugé vendredi qu'une éventuelle offensive militaire contre l'Iran permettrait uniquement aux Etats-Unis et à leurs alliés de “gagner du temps” et de retarder le programme nucléaire controversé de Téhéran “d'un à trois ans”. Gates a ainsi souligné l'importance de renforcer les systèmes de défense antimissiles dans la région et de soutenir militairement les alliés arabes afin de contraindre l'Iran à suspendre l'enrichissement d'uranium.La plupart des scénarios américains et israéliens visent plusieurs cibles, comme le centre d'enrichissement d'uranium de Natanz, le réacteur de recherche d'Arak, l'usine de conversion d'uranium d'Ispahan ou encore la centrale nucléaire de Bouchehr. Sans oublier désormais, l'usine d'enrichissement d'uranium près de Qom, dont Téhéran a admis l'existence la semaine dernière.Pour frapper les installations nucléaires iraniennes, mais aussi ses missiles et ses centres de commandement militaire et de renseignement, les Américains pourraient lancer une attaque aérienne d'envergure avec avions de chasse, avions furtifs, missiles de croisière et l'appui de forces spéciales.Une telle attaque impliquerait de frapper les radars de la défense iranienne et de déployer des navires de guerre dans le Golfe pour protéger les voies d'approvisionnement en pétrole.Le site souterrain de Natanz nécessiterait quant à lui des bombes à pénétration et même éventuellement une version nucléaire de bombes anti-bunkers.De plus, l'Iran a dispersé ses sites sensibles à travers le pays, selon Anthony Cordesman, du Center for Strategic and International Studies.Et les attaques aériennes d'envergure ne constitueraient de toute façon qu'une première étape, l'Iran redoublant alors d'efforts pour s'armer, obligeant les Etats-Unis à envisager de nouveaux raids. De tels raids nécessiteraient sans doute, selon les experts, d'avoir accès à des bases dans des pays arabes. “Il n'est pas du tout dit que des Etats arabes permettent aux USA d'utiliser des bases pour ce genre d'attaques massives”, estimait M. Cordesman la semaine dernière dans le Wall Street Journal. Et même si l'offensive militaire devait être couronnée de succès, elle exposerait les troupes américaines à des représailles dans la région, en Irak ou en Afghanistan, deux pays limitrophes de l'Iran, et pourrait conduire à un renforcement du régime de Téhéran. Nicholas Burns, numéro trois de la diplomatie américaine sous l'administration de l'ancien Pt Bush, estimait en mai devant le Congrès qu'aucun scénario militaire ne permettait de s'assurer de la fin du programme nucléaire iranien.“Pire, des attaques aériennes amèneraient indubitablement l'Iran à se venger” dans la région, “notamment via des organisations comme le Hezbollah et le Hamas”, avait-il jugé. Néanmoins, pour Burns, la menace militaire reste cruciale pour soutenir les efforts diplomatiques qui n'auraient sinon aucune portée.

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