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Casablanca: Les autorités déclarent la guerre à l'occupation illégale de l'espace public
Publié dans L'opinion le 21 - 11 - 2023

Les autorités de Casablanca ont lancé, lundi 20 novembre, une initiative déterminante pour rétablir l'ordre dans l'espace public du marché "Chtiba". Les agents d'autorité ont ainsi pris des mesures décisives en ordonnant le nettoyage de l'espace occupé illégalement par les snacks et les cafés, allant jusqu'à utiliser des bulldozers pour restaurer l'intégrité de la zone.
La ville de Casablanca a été le théâtre d'une action résolue des autorités et de la commune le lundi 20 novembre, marquée par le lancement d'une campagne visant à rétablir l'ordre dans l'espace public du marché "Chtiba". Confrontées à des occupations illégales de la part de snacks et de cafés, les forces de l'ordre et les agents d'autorité ont pris des mesures sérieuses en ordonnant le nettoyage de la zone.
Les autorités ont pris des mesures décisives en ordonnant le nettoyage de l'espace occupé illégalement, faisant même appel à des bulldozers. Cette opération a également contraint de nombreux marchands ambulants occupant les trottoirs à quitter les lieux, ce qui a été accueilli avec enthousiasme par les habitants de Casablanca.
Il est à noter que presque tous les quartiers de la capitale économique sont touchés par l'utilisation abusive de haut-parleurs par les marchands ambulants, ce qui suscite une grande colère parmi les citoyens.
Face à la montée de la tension du côté des citoyens, excédés par l'invasion des trottoirs par ces marchands ambulants, le vice-président de la Commune de Casablanca, Moulay Ahmed Afilal, a déclaré à « L'Opinion » : « Cette campagne a été une réponse aux occupations illégales de l'espace public, qui ont suscité les plaintes de plusieurs commerçants confrontés à la présence de marchandises devant leurs magasins. Néanmoins, plusieurs commerçants nous ont contactés, signalant qu'ils ont été impactés malgré leur respect des obligations, les cafés munis de licences sont également touchés par cette opération. Il est donc impératif de trouver des solutions et de les prévenir, car cette campagne se poursuivra jusqu'au nettoyage complet de l'espace ».
« Les Casablancais ont manifesté leur mécontentement, tout comme les commerçants, soulignant que ces derniers s'acquittent de leurs impôts contrairement à d'autres. La participation active des syndicats représentatifs des marchands ambulants est également cruciale pour leur trouver des solutions et mettre fin à l'informel, à travers un dialogue avec les professionnels », a-t-il ajouté.
Les réactions sur les réseaux sociaux face à cette situation sont abondantes, et la plupart des individus condamnent fermement ces occupations illégales. Un jeune, par exemple, a exprimé son mécontentement dans un commentaire : "De nombreux snacks et marchands ambulants occupent les trottoirs destinés aux piétons, semant le désordre dans les espaces. Les autorités doivent réellement mettre fin à cette utilisation abusive de l'espace public, car nous souffrons du bruit qui envahit la place".
Les efforts déployés visent à améliorer la qualité de vie urbaine en rétablissant l'ordre et en permettant un usage optimal des espaces publics. La campagne démontre également la volonté de créer des espaces propices aux échanges et aux rencontres au sein de la communauté locale.

Les défis de la conformité des marchands ambulants
Il est à noter que toute occupation temporaire du domaine public exige des autorisations délivrées par les services communaux, conformément à un cahier des charges et en contrepartie de redevances prédéterminées. Cependant, ces dispositions ne sont pas totalement respectées dans la métropole où les marchants ambulants sont partout.
Ainsi, les contrevenants sont souvent verbalisés en vertu de l'arrêté communal définissant les conditions d'exploitation provisoire du domaine public et celles de l'arrêté municipal relatif à l'hygiène adopté par les élus en 2018.
La loi n°30-89 du 21 novembre 1989 relative à la fiscalité des collectivités locales et de leurs groupements, portant sur l'occupation temporaire des domaines publics, vise à réorganiser l'installation des marchands en contrepartie de redevances.
Ce texte stipule que les biens meubles ou immeubles, objets de l'occupation, doivent constituer un complément de l'activité exercée. Il énumère certains de ces biens, mais les présidents des Conseils communaux en fixent une liste plus exhaustive établie par assimilation aux biens cités par la loi. Les bénéficiaires des autorisations d'occupation sont tenus de s'acquitter de la redevance. Celle-ci est calculée en fonction de la valeur locative, qui sert de base de calcul pour l'impôt des patentes.


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