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Télégramme
Publié dans L'opinion le 23 - 12 - 2009

C'est devenu une tendance qui ne choque plus. Contester les résultats des études de cabinets dirigés à partir de Londres, Genève ou Salzbourg, capable de foutre son nez dans la culture du Kasbour. Ainsi, le président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers Youssef Ibn Mansour a mis en doute récemment les résultats de l'étude McKinsey. Ce dernier aurait dit que les marques bénéficiaires des promoteurs dans le haut standing varient entre 40 et 100%. Du coup, le patron de la fédération affirme qu'il n'y a pas d'indice des prix au Maroc. On n'a pas d'indice des prix immobiliers mais n'importe quelle agence immobilière peut vous donner des chiffres, des chiffres qu'ils décident de manipuler eux-mêmes. stop.
Nos voisins de l'Est doivent lâcher du lest… Souab, conseiller à l'Office Chérifien des Phosphates. Puisqu'on a tout essayé, pourquoi on ne parlerait pas en vers comme Sidi Kaddour El Alami, à ne pas confondre avec l'autre qui s'est offert un «Y» à la fin de son nom, pour le fun… stop.
Encore un franchisé qui a trouvé son salut sans chercher midi à 14 heures. Avec des cuisinières entre 20.000 et 90.000 DH, il pense que la classe moyenne sera servie. Cette classe moyenne mêlée à toutes les sauces depuis que le Haut Commissariat au Plan a jeté ce pavé dans la mare qui ne concerne au fond qu'une minorité. Dans la mesure où la middle-class à Nottingham sans palace ou dans les Houllières n'est pas celle du Maârif ou de Sala Al Jadida. La classe moyenne est devenue un mot passe-partout. stop.
Hexagone. Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Egalité : «Je partage des valeurs avec ceux que j'accompagne mais je ne sais pas comment eux me perçoivent. Cela existe toujours, c'est plus fort en ce moment». Eh oui, tout est là… Mais ça commence à s'éclaircir. stop.
Casablanca qui a repris sa gourna - ça fait moins chic que abattoirs - devenue lieu des spectacles, n'a pas inspiré Rabat qui continue à ignorer Bab Er-Rahba qui pourrait être un poumon qui donnerait sur l'Oued réquisitionné mais pas perdu. On imagine des galeries, des cafés et des restaurants, des petites salles de concert, de conférences, etc., bref, tout ce qui fait une ville digne de ce nom. On en parlera en 2050 quand le retour aux sources deviendra inéluctable. stop.
Bab El Bahr, cette partie du projet du Bouregreg, a démarré sa campagne de promotion sur les chapeaux de roue. Pour les anciens, la place de Bab El Alou s'appelait Bab El Bhar bien avant la construction de la mosquée. A la place de la station d'essence, il y avait un grand café qui disposait d'une magnifique terrasse qui était le rendez-vous incontournable au crépuscule. Comment a fait l'Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg pour trouver l'appellation «Bab El Bahr» ? Ce joint - venture qui ne se lance pas dans l'aventure l'a trouvé tout seul ? stop.
Encore un qui glisse. Il écrit que le grand Plan pour l'environnement sera signé en février 2010 en grandes pompes. Pour dire en grandes pompes alors qu'il s'agit d'un événement capital pour le pays qui signera une charte préparée depuis un bon bout de temps déjà, qui n'a pas attendu Copenhague. Une rencontre qui a fait écrire à deux confrères «La montagne accouche d'une souris». Ce qui veut dire que ces deux confrères n'ont rien compris à la réunion de la dernière chance. Même quand on prend le train en marche, il faut faire un effort pour se rattraper. stop.
Parlant de sa nouvelle succursale bancaire à Amsterdam, un cadre de Casablanca a dit que le foncier dans la capitale hollandaise est moins cher que dans la ville de Sidi Belyout (2000 euros le mètre carré). Ok, mais à Amsterdam il y a des services, personnel et différentes charges, qui donneraient le tournis aux investisseurs marocains qui décideraient de monter une affaire dans le pays de Van Gogh et Anne Frank, toujours lue et relue. stop.
Qui l'avait prévu ? Le retour du maraboutisme étonne. Tahar Benjelloun se penche sur ce monde autrefois banni par l'équipe de «Souffle» et d'«Intégral» qui n'a pas dépassé quelques numéros. Fouad Bellamine, qui n'avait d'yeux que pour Saint Germain des Près bien après les années 70 avec Siouxie and Banshees, s'intéresse lui aussi au maraboutisme, ce qui aurait fait bondir les intellos pieds dans l'eau d'autrefois. André Malraux disait que «le 21ème siècle sera spirituel ou ne le sera pas». Il aurait pu ajouter plus le rituel… stop.
Serge Mendjisky fait un tabac à Casa. Cet artiste qui découpe des scènes pittoresques va peut-être influencer des artistes d'ici qui n'avaient osé toucher aux Oudayas (Zankat Bazo) ou Café Bensouda et qui vont certainement s'y mettre. Parce que le résultat est impressionnant. Il revisite tout simplement les codes du Pop Art. Un ambassadeur marocain voyant sur l'Internet ses Oudayas revisités a téléphoné à Memoarts – à voir jusqu'au 15 janvier 2010 – pour qu'on lui réserve cette œuvre déjà célèbre. Saïdi doit se frotter les mains… stop.
Les valeurs sûres et certaines : Abdallah Hariri, Abdelkrim Ghattas, Mohamed Hamidi, Abdelhay Mellakh et Abderrahmane Rahoule exposent sous le thème «Polyphonie» à la Galerie Sidi Belyout. A voir, histoire de repérer les richesses de la peinture marocaine qui n'est pas née de la dernière pluie et qui échappe aux critiques analytiques qui n'ont pas peur du ridicule quand ils se mettent à passer de la pommade aux peintres qui rêvent de prendre une photo avec le ministre de la Culture pour épater les galeries. stop.
Lors du dernier Festival de cinéma de Marrakech, dont on ne parle pas à l'étranger comme il le faudrait avec tous les fastes déployés – à part Canal Plus qui voudrait vendre un peu plus de cartes d'abonnement – l'acteur Saïd Taghmaoui qui a crevé l'écran dans «La Haine» de Mathieu Kasovitch – qui n'a rien fait de mieux – a lancé une phrase qui a déçu ceux qui voyaient en lui l'espoir du cinéma marocain dans le tourbillon du cinéma international.
«J'ai décidé de revenir au Maroc avec tout mon argent». Revenir au Maroc à son âge alors que des possibilités énormes s'offrent à lui, venant de toutes parts ? Qu'il ne fasse pas comme ces acteurs qui ont à peine débuté dans quelques productions et qui sont revenus au pays en s'installant dans un riad… Si Omar Sharif était resté au bord du Nil, il n'aurait pas connu une carrière internationale. stop.
Echos de la vie hôtelière. Des nouvelles de Dich, un nom qui a marqué la vie touristique à Rabat entre l'ex-Hilton et son passage à l'Amphitrite. Il vient de prendre la direction du Kenzi Menara – Premium signature. C'est un professionnel comme on aime bien en rencontrer dans les unités hôtelières qui accordent toute leur confiance aux vieux routiers. Qui, en contrepartie, font tout pour honorer leurs engagements. Dans le secteur, il n'y a pas de miracle. Seule le métier paie. stop.
L'hôtel Chellah qui a raté sa reprise, serait encore sur la liste des fondouks à vendre - des chiffres ahurissants. Dommage pour cet établissement de Rabat qui a perdu son âme le jour où on a décidé de vendre à des hommes d'affaires qui ont pensé qu'il n'était pas nécessaire de faire appel aux gens de la région. stop.
Prompt rétablissement à notre ami Saâd Sabbata de l'Eperon, figure de proue du monde de la restauration à Rabat, dont l'établissement a maintenu la qualité durant des années. stop.
Bonne année. Rendez-vous en janvier 2010, la dernière année de «Télégramme».


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