Un accord d'exemption de visa pour les passeports ordinaires entre le Maroc et l'Azerbaïdjan signé    Gambie: clôture du 15ème Sommet de l'OCI avec l'adoption de la Déclaration de Banjul    Benslimane: lancement de projets de développement pour près de 55 millions de dirhams    La Rabita Mohammadia des oulémas tient son 32e conseil académique à Marrakech    Enquête IRES. Le sentiment de sécurité se renforce chez les Marocains    Post-séisme. Voici les sociétés qui se chargeront de la mise à niveau de la route nationale n°7    AGMA. Abdelhadi Elomari intègre le conseil d'administration    La startup sénégalo-marocaine « Weego » digitalise le transport public à Nador    Sommet de Banjul: Projection d'un documentaire sur le 50è anniversaire de l'OCI et le rôle du Comité Al Qods, présidé par SM le Roi    Banjul. Le Sommet de l'OCI salue le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le soutien à la cause palestinienne    France : Le maire de Bourg-en-Bresse porte plainte contre des «affiches islamophobes»    Les couleurs du ciel de ce dimanche 5 mai au Maroc    King Mohammed VI condemns Israel's aggression on the Gaza Strip    Libya reiterates its opposition to a Maghreb union that excludes Morocco    La circulation fiduciaire dépasse 400 MMDH à fin mars    L'ONMT relie Gran Canaria à Ouarzazate avec Binter    Province de Tinghir : M. Sadiki visite des projets de développement de la filière rose à parfum    Les CDG du Maroc, de France, d'Italie, et de Tunisie renforcent leur coopération    Afrique du Sud: l'ANC reporte l'audience disciplinaire de Zuma par crainte de violences    Alger élargit le champ de son différend avec Rabat au domaine sportif à des desseins politiques    15è Sommet de l'OCI : SM le Roi réitère la demande d'un arrêt immédiat, durable et global de l'agression contre Gaza    Coupe du monde de futsal (Ouzbékistan-2024): Le tirage au sort prévu le 26 mai    Espagne : interception de 18 migrants clandestins algériens, deux passeurs devant la justice    Le Real Madrid sacré champion d'Espagne : Un titre amplement mérité    Interview avec Noor Slaoui : « J'ai hâte de représenter le Maroc aux JO de Paris »    Tennis : Aya El Aouni, en vedette à Antalya !    Les prix alimentaires mondiaux repartent légèrement à la hausse (FAO)    Le Burkina Faso réitère son soutien à l'Initiative royale de la Façade Atlantique    Banjul : Série d'entretiens de M. Bourita en marge du 15è sommet islamique    Vague de chaleur de mardi à vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    Sidi Kacem : L'élimination de la rougeole est une priorité provinciale    Séquestration présumée de Marocains en Thaïlande : l'ambassade de Bangkok brise le silence    MAGAZINE : Abdallah El Hariri, peintre à pinceaux tirés    Cinéma : Descente d'El Maanouni à New York    Musique : A Jazzablanca, Dulfer quitte Prince pour Ennaira    WTCR Race of Morocco : Yann Ehrlacher remporte la première course    WTCR Race of Morocco : Le pilote chinois Ma Qing Hua remporte la deuxième course    Diaspo #337 : From Go-Kart to WTCR, Sami Taoufik chasing dreams in Morocco    La Libye réaffirme son rejet d'une union maghrébine sans le Maroc    Agadir : Les autorités ont-elles interdit la création du comité de soutien au «peuple kabyle» ?    Espagne : Brahim Diaz champion de la Liga avec le Real Madrid    Espagne. Gros coup de filet anti-drogue à Tenerife grâce à la DGST marocaine    Affaire Hassan Tazi : disculpé des accusations de traite d'êtres humains, le chirurgien retrouve sa liberté après avoir purgé sa peine    Tinghir et Ouarzazate: Trois accords signés pour favoriser le développement territorial    La 26e édition du festival Jazz au Chellah, du 10 au 12 mai    Près de 29 millions de dhs pour le développement territorial des provinces de Tinghir et Ouarzazate    Journée internationale du Jazz 2024: Tanger brille de mille feux avec un concert historique mondial    Nador : le beau-livre d'un Maroc gagnant    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Immobilier : On désinvestit à Casablanca
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 04 - 2005

Pour Youssef Iben Mansour, président de l'Association des lotisseurs et promoteurs immobiliers de Casablanca (ALPIC), le mouvement de désinvestissement que connaît le secteur de l'immobilier à Casablanca est dû à la complexité des procédures. Il déplore le manque d'une politique de planification urbaine de la ville.
ALM : Un mouvement de fuite des investissements immobiliers a été enregistré ces derniers temps à Casablanca. Qu'en est-il exactement ?
Youssef Iben Mansour : Casablanca demeure la ville la plus importante en terme de besoin en logements au Maroc, et ce en raison de la prolifération des foyers d'habitat insalubre et de la croissance démographique. Il fallait qu'il ait une offre immobilière à même de répondre à ces besoins. Or, il se trouve qu'actuellement à Casablanca, il est pratiquement impossible de construire des logements à prix abordables. Il y a effectivement un mouvement de fuite des investisseurs immobiliers vers d'autres région du Royaume, compte tenu qu'à Casablanca, les difficultés sont devenues très grandes. Prenons l'exemple de ces promoteurs signataires d'une convention avec le gouvernement. Ils se trouvent dans l'obligation de fournir 2500 logements sur une période de cinq années. Comme ils ne peuvent pas le faire dans la capitale économique du Royaume, ils se sont tournés vers d'autres villes qui, signalons-le, ont mis à la disposition des promoteurs des guichets uniques d'urbanisation.
Pourquoi est-ce que la ville de Casablanca n'en dispose pas ?
C'est une question que nous ne cessons pas de nous poser. Le bâtiment qui devrait normalement abriter le guichet unique existe. Ce sont les besoins en financement qui n'ont pas été satisfaits. En tout cas, c'est la réponse que nous recevons de la part de l'Agence urbaine. Nous, promoteurs immobiliers casablancais, avons déclaré à plusieurs reprises être disposés à contribuer financièrement à l'aménagement de ce guichet.
Et ce n'est pas la seule exception de Casablanca. Cette dernière demeure aussi à l'écart du programme national de lutte contre l'habitat insalubre «Villes sans bidonvilles». Les autorités évoquent de nombreuses raisons liées notamment à l'énormité du défi et à la complexité et la multiplicité des interventions requises. Et le résultat est le même. Nous nous trouvons toujours dans l'attente de la signature de cette convention, qui ne manquera pas de redynamiser les investissements immobiliers à Casablanca.
Que reprochez-vous d'autre à la gestion urbaine de Casablanca?
C'est le manque d'une politique de planification qui fait le plus défaut à Casablanca. Actuellement, la ville ne dispose ni de schéma directeur ni de plans d'aménagement. Le premier est arrivé à expiration fin 2004, alors que les plans d'aménagement sont devenus caducs depuis 1999. Et pourtant l'Agence urbaine continue toujours d'instruire les dossiers sur la base de ces projets ; ce qui est franchement très dépassé et nous coûte énormément. Une réunion a bien eu lieu avec les responsables de l'Agence urbaine il y a de cela près d'une année et demie. On nous a alors assurés que les études avaient démarré pour la mise en place d'un nouveau schéma directeur. Mais actuellement, la situation n'a pas évolué d'un iota.
De quelle manière l'absence de ces documents urbanistiques handicape-t-elle les projets immobiliers ?
C'est cette période de transition ,qui est entre deux schémas directeurs, qui n'a pas été bien préparée. Actuellement, nous sommes en train de vivre un flou qui n'arrange les affaires de personne. Les promoteurs ne savent plus quelle est la limite du périmètre par exemple, qui, signalons-le, doit être revue. Autre conséquence : la multiplication des prix du foncier en très peu de temps. En l'espace de deux années, le prix du terrain au mètre carré a triplé. La parcelle qui coûtait entre 300 et 400 dirhams est en vente actuellement à près de 1200 dirhams.
Quelles sont vos attentes à présent ?
Nous sommes conscients du rôle que doit jouer l'Agence urbaine dans le développement d'une grande ville comme Casablanca. Mais il faudrait mettre en place une nouvelle organisation urbanistique qui prendrait en compte les évolutions que connaît la ville. Se baser toujours sur des documents caducs est franchement aberrant. Il faudrait que la situation change si l'on veut encourager l'investissement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.