La campagne de vaccination contre la grippe porcine se déroule à Meknès selon le calendrier annoncé par le ministère de la Santé. Cependant, selon des rumeurs infondées il y a une certaine nocivité du vaccin. En fait, les plus grandes sommités mondiales en matière de maladies infectieuses conseillent vivement la vaccination qui est le meilleur moyen de se protéger contre une grippe très contagieuse et qui peut entraîner des complications sérieuses pour la santé. Des dizaines de millions de personnes se sont déjà fait vacciner dans le monde. En France, la vaccination bat son plein et les autorités sanitaires ont lancé une vaste campagne de sensibilisation pour inciter la population à se faire vacciner. Le vaccin contre la grippe H1H1 a été mis au point par de très grands laboratoires de produits pharmaceutiques, il a été testé avec le plus grand soin et son efficacité est incontestable. Au Maroc, la vaccination s'effectue selon un calendrier précis mis au point par les autorités sanitaires. La vaccination a ciblé dans un premier temps les personnes à risques pour s'élargir et concerner une grande partie de la population. «Il vaut mieux prévenir que guérir», cela a été appliqué comme il se doit par le ministère de la Santé pour combattre l'épidémie de grippe porcine. Du jamais vu : Des trottoirs couverts spoliés... Les abus inadmissibles persistent à Meknès quelque soit le Conseil municipal. A de nombreuses reprises, nous avons soulevé le caractère illégal de l'occupation des espaces publics où Meknès détient le triste record. Partout dans la ville, c'est l'anarchie totale en matière d'occupation des trottoirs en particulier. Beaucoup de cafés s'approprient les trottoirs mitoyens en y installant deux et même trois rangées de tables obligeant de ce fait, les piétons à circuler sur la chaussée et s'exposer à des accidents. La palme de l'occupation intolérable des trottoirs revient à un établissement situé à l'angle de la rue de Safi et de la place administrative, qui s'est permis d'inclure un trottoir couvert dans le café, interdisant toute circulation des piétons qui sont obligés de circuler sous la pluie et le soleil pour que le gérant dudit établissement puisse offrir à sa clientèle le maximum de places au détriment de la population meknassie. Comment en est-on arrivé à cette situation extrême et sans équivalent ailleurs ? Y a-t-il une grosse aiguille sous roche ou est-ce la politique du laisser-aller et du laisser-faire qui se perpétue ? De nombreux piétons nationaux et étrangers se plaignent de cette situation inadmissible et intolérable. Meknès, avec ses nombreux atouts, aspire à être une destination touristique privilégiée et, pour ce faire, les autorités et le Conseil de la Ville doivent veiller à débarrasser la ville de tout ce qui peut ternir son image et en particulier l'occupation sauvage des espaces publics et notamment des trottoirs. Une telle situation ne peut s'éterniser car elle porte préjudice à la population et au renom de Meknès. Les élus locaux sont là pour être au service des Meknassis et de leur ville. Qu'ils assument leurs obligations et fassent leur devoir. Ce qui a été fait dans l'ancienne médina doit se faire aussi à Hamria- N'est-ce pas messieurs ? Existe-t-il un dispositif en cas de catastrophes naturelles ? C'est bien connu, les accidents n'arrivent pas qu'aux autres. Une catastrophe naturelle peut se produire partout surtout à un moment où la planète est en proie à des changements climatiques inquiétants et que le sommet de Copenhague censé trouver des solutions pour l'avenir de notre monde, s'est achevé sans réelles perspectives pour le futur donnant de quoi réfléchir aux plus optimistes. Quoique certaines régions du globe sont plus exposées que d'autres, du tremblement de terre peut se produire n'importe où, de même qu'un incendie important ou des inondations. Une ville de la taille de Meknès doit, normalement disposer d'un plan pour faire face à une catastrophe « la qaddara-Allah » et minimiser son impact sur la population. Est-ce le cas ? Apparemment non et cela sait un lourd handicap si, par malheur, il se produisait une catastrophe d'une certaine ampleur. Imaginons un incendie important ou l'effondrement de vieilles maisons dans l'ancienne médina, comment éteindre l'incendie et procéder à des opérations de sauvetage lorsque l'on sait qu'il n'existe pas de bouches d'incendie et que les ruelles sont étroites ? La protection civile ne dispose pas d'engins et de matériels adaptés pour intervenir dans les ruelles très étroites. Il serait grand temps que les autorités et le conseil municipal se penchent sérieusement sur les moyens appropriés pour faire face à toute éventualité. Il vaut mieux prévenir que guérir. Pour quand un zoo à Meknès ? Naguère, il existait un petit zoo au jardin d'El Haboul et un autre dans la défunte « vallée heureuse » malheureusement disparue aujourd'hui. Le zoo de Rabat, régulièrement visité par de nombreux meknassis, a lui aussi disparu pour laisser place à un ensemble immobilier, une première dans le monde probablement !!! Pourtant un parc animalier ou un zoo représentent une attraction très prisée par les petits et les grands. C'est scientifiquement et pédagogiquement utile car un zoo permet à la population en général et aux jeunes en particulier de voir la faune marocaine tout d'abord dont un grand nombre d'espèces semblent en danger et doivent impérativement être sauvées, ensuite des animaux de divers continents dont une partie se trouve aujourd'hui menacée en raison du dérèglement climatique et de la pollution. Un zoo ce n'est pas un luxe mais une nécessité de nos jours. Dans des villes européennes, les entreprises participent à la création et à l'extension des zoos en achetant des animaux dont elles font don à la ville et dont elles assurent l'entretien par l'octroi de subventions. Il existe à Meknès une faculté des sciences dotée d'un département qui étudie la vie animale, une grande école d'agriculture, un service des eaux et forêts, les autorités, le conseil de la ville, les entreprises pourraient collaborer avec ces services pour préparer la création d'un zoo. Ce n'est pas une mission impossible, c'est au contraire parfaitement réalisable à condition qu'il existe une réelle volonté de faire de la capitale ismaïlienne un grand centre de protection de la faune sauvage, de recherches sur cette dite faune et d'amélioration des espèces d'animaux domestiques. Ce n'est pas une utopie mais un souhait qui entre parfaitement dans le domaine du réalisable. Il reste aux décideurs de faire preuve d'esprit d'initiative, de bonne volonté et d'un peu de l'audace qui est l'origine des bons projets. Les mystères de l'administration… Il existe fort heureusement des administrations où le citoyen est accueilli correctement et où il est servi dans les délais assez raisonnables. Mais il existe d'autres où l'on trouve un malin plaisir à indisposer les administrés au point de les décourager. Dans ces administrations, l'agent de service constitue un premier barrage et non des moindres qu'il vous faut franchir, ledit agent de service vous scrute, vous soupèse, essaie de deviner qui vous êtes, juge si vous êtes « important » ou non alors qu'il décide soit de vous permettre de voir le responsable de service, soit de vous dire laconiquement que son patron est en réunion ou en mission hors de l'administration. Après avoir franchi le premier barrage, un second vous attend en la personne de la secrétaire du chef de service ce qui vous donne l'impression de porter le monde sur son dos et qui vous jauge à son tour pour savoir si elle doit vous annoncer un responsable ou vous dire que son patron est absent pour raison de service. Dans le 1er cas, vous repartez sous le regard dédaigneux de la secrétaire, si elle vous introduit chez son patron, vous vous retrouvez dans un bureau climatisé face à un fonctionnaire qui trône devant une vaste table, dite de travail, avec des piles de dossiers. A son tour, le chef de service vous évalue, il voue demande votre profession, s'il l'a juge quelconque il vous demande d'exposer votre problème en quelques mots et vous renvoie à l'un de ses subordonnés. S'il pense que vous avez de l'importance et donc que vous avez des «relations », il vous accorde son attention et vous demande l'objet de votre visite. Votre entretien est entrecoupé de plusieurs coups de téléphone, s'il s'agit de ses supérieurs, le chef de service répond avec obséquiosité avec des "mes respects Monsieur, à votre service, il en sera fait selon vos désirs…", à la fin de votre exposé, il vous donne l'impression de se triturer la cervelle pour trouver une solution à un problème probablement des plus simples et vous promet de faire le nécessaire comme si il allait inventer la formule chimique de la pierre philosophale.