L'Association Doukkala (AD) amorce un tournant décisif, bien plus qu'un simple ajustement de cap : une véritable mue structurelle, mûrie à la lumière des bouleversements post-pandémiques. Entérinée lors de l'Assemblée Générale d'octobre 2024, cette refonte marque une volonté assumée de faire souffler un vent de renouveau sur ses missions, ses valeurs et ses alliances. Face aux défis d'un monde qui ne cesse de changer de tempo, l'AD ne s'est pas contentée de colmater les brèches : elle a rebâti sa maison sur des fondations plus souples, plus inclusives, plus audacieuses. Loin des recettes figées, elle fait le pari d'une organisation qui respire, qui écoute, qui avance à pas sûrs tout en gardant l'oreille collée au pouls de la société. Les nouveaux textes adoptés lui offrent une colonne vertébrale agile, apte à affronter les turbulences tout en restant ancrée dans ses valeurs d'équité, de solidarité et d'ouverture. L'émergence d'une Section Jeunesse – pensée comme un foyer d'énergie, de créativité et de prise d'initiative – vient injecter un sang neuf au sein du Bureau Exécutif. Dans le même élan, la parité prend toute sa place, non comme une concession, mais comme une évidence : désormais, les voix féminines résonnent à égalité dans les cercles de décision. Par ailleurs, l'AD tisse un maillage de plus en plus dense, mêlant partenariats enracinés dans le territoire à des coopérations qui franchissent les frontières, dans une logique d'échange fertile et d'impact démultiplié. Le programme 2024-2025 ne manque ni d'ambition ni de souffle. Dans le champ social, l'association s'engage avec la rigueur des bâtisseurs et la chaleur des humanistes : prise en charge de personnes atteintes d'insuffisance rénale, accompagnement des jeunes en quête de seconde chance, autonomisation des femmes rurales via l'artisanat, sans oublier des caravanes médicales qui iront là où les soins se font rares. Sur le front de l'éducation, l'AD monte au créneau contre l'analphabétisme, tout en épaulant les élèves que le système peine à suivre. Côté culture et environnement, elle promet une saison riche, ponctuée de conférences de haut vol et d'une Semaine de l'environnement – fruit d'un compagnonnage avec l'Université Chouaïb Doukkali – attendue comme une respiration verte en juin 2025. Mais toute ambition, aussi noble soit-elle, a besoin d'épaules solides. L'AD en appelle donc à la mobilisation générale : aux institutions publiques, pour soutenir ses actions de terrain ; aux associations, pour faire front commun ; à la jeunesse enfin, pour qu'elle s'approprie cette dynamique et prenne les rênes de projets qui lui ressemblent. « Cette refonte incarne notre engagement envers une société inclusive et résiliente. Nous misons sur la jeunesse et les partenariats pour amplifier notre impact », déclare Abdelkrim Bencherki, président de l'AD. Depuis sa fondation le 15 décembre 1991, l'Association Doukkala s'emploie à semer les graines du progrès dans les terres vivantes de la santé, de l'éducation, de la culture et de l'environnement. Une aventure humaine, ancrée dans le réel, tournée vers l'avenir.
