L'affaire Hakimi, qui a ressurgi médiatiquement vendredi, tombe mal à quelques jours de l'annonce des nominés pour le Ballon d'or 2025, dont l'international marocain est l'un des candidats. Aujourd'hui, Achraf Hakimi fait face à de graves accusations. Etrangement, ces accusations émergent à la veille d'événements majeurs, comme le Ballon d'Or, où son nom commence à peser dans les débats. Coïncidence ? Peut-être. Mais le timing soulève des questions. Dans un monde où l'image vaut parfois plus que la vérité, il est important de rappeler un principe fondamental : la présomption d'innocence. L'Opinion Sports reprend la teneur concentrée d'une longue enquête de L'Equipe, reprise par Foot Mercato tard dans la nuit de vendredi à samedi : Dans cette enquête, L'Equipe a révélé plusieurs détails dans l'affaire impliquant Achraf Hakimi, accusé de viol par une jeune femme en mars 2023 ; des détails qui sont à sa décharges et qui ont été occultés par la partie plaignante.
Selon cette dernière, après avoir rencontré le joueur sur Instagram, elle se serait rendue chez lui, où il aurait été "insistant" malgré ses refus. Toutefois, des messages envoyés à sa copine , non présentés à la police, montrent qu'elle semblait avoir une attitude différente avant de rencontrer Hakimi, suggérant une intention de profiter de la situation pour obtenir de l'argent. Le parquet de Nanterre a récemment demandé la mise en accusation du joueur, mais la défense d'Hakimi insiste sur l'incohérence du témoignage de la plaignante et sur les messages contradictoires qu'elle a cachés. Elle n'a pas montré certains SMS où elle se vantait d'avoir l'intention d'utiliser ses atouts pour manipuler le joueur. De plus, son comportement sur Instagram semble incompatible avec sa version timide et victime du dossier. Lors des auditions, Hakimi a nié les accusations, précisant qu'il n'y avait eu aucun acte de viol et qu'il avait même demandé à la plaignante de partir après avoir constaté qu'elle ne souhaitait rien faire. Un rapport psychologique réalisé sur la victime a révélé des incohérences dans ses déclarations et une absence de signes de traumatisme physique ou psychologique. Une deuxième expertise a également mis en évidence des doutes quant à la perception lucide de la plaignante sur les événements. Les proches du joueur, dont Kylian Mbappé, ont témoigné en sa faveur, affirmant qu'il était bien sensibilisé à ces sujets et que son comportement était en décalage avec les accusations. Hakimi avait d'ailleurs accueilli une autre femme chez lui la même soirée, qui a corroboré sa version des faits. Pour L'Equipe, l'affaire se complexifie, avec des témoignages contradictoires, des SMS cachés et des expertises qui semblent remettre en question la véracité des accusations portées contre le joueur.