L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) affirme que 12 de ses installations ont été touchées par des frappes aériennes israéliennes entre le 11 et le 16 septembre. L'UNRWA a indiqué que parmi ses installations ciblées par les frappes aériennes israéliennes figuraient 9 écoles et deux centres de santé, expliquant qu'ils abritaient plus de 11.000 Palestiniens. En Cisjordanie, l'UNRWA a constaté que les forces israéliennes ont renforcé les restrictions de circulation et d'accès. Ces restrictions ont notamment consisté à installer de nouvelles portes pour contrôler les déplacements des Palestiniens. Dans ce contexte, les forces d'occupation continuent d'utiliser des «robots piégés» pour faire exploser des maisons et des tours d'habitation dans les quartiers résidentiels de la ville de Gaza, afin de forcer les habitants à fuir et de déplacer le plus grand nombre possible de personnes vers le centre et le sud de la bande de Gaza.
Plus de 120.000 déplacements enregistrés en une semaine Le bureau local de l'agence à Gaza a été endommagé lors d'une frappe indirecte, et le seul centre de santé opérationnel au nord de Wadi Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, a été contraint de suspendre ses activités le 13 septembre en raison des dégâts subis lors d'une des frappes, selon le communiqué. «La destruction massive des infrastructures civiles, combinée à de graves perturbations des opérations humanitaires et à des restrictions d'accès, entrave considérablement les dernières sources de survie des civils à Gaza», a déclaré l'agence. Le 16 septembre, la Commission d'enquête internationale indépendante a conclu qu'Israël avait commis un génocide, expliquant qu'Israël avait empêché les agences d'aide crédibles (y compris l'UNRWA) de fournir une aide vitale et vitale, dans le but de "détruire matériellement les Palestiniens de Gaza par des conditions de vie difficiles dans la bande". Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, près de la moitié des plus de 246.800 déplacements enregistrés depuis la mi-août se sont produits au cours de la seule semaine écoulée, avec de plus en plus de familles déplacées qui dorment dans la rue ou dans des tentes provisoires et luttent pour leur survie. Le bilan de l'agression israélienne sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 s'élève ainsi à 65.344 martyrs, dont la majorité d'enfants et de femmes, et 166.795 blessés, dans un bilan non définitif, des centaines de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, alors que les équipes d'ambulance et de sauvetage sont incapables de les atteindre.
