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Proche-Orient / Al Qods
Le message Israël et le parjure américain
Publié dans L'opinion le 14 - 05 - 2010

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est engagé mercredi à poursuivre la construction à Al Qods (Jérusalem), un des principaux contentieux avec les Palestiniens, à l'occasion du 43e anniversaire de l'annexion de la partie orientale de la ville par Israël. Malgré que l'annexion d'Al Qods n'a jamais été reconnue par la communauté internationale. Déjà le fait de commémorer en grande pompe la soi disant « unification de la ville sainte constitue en soi une grave provocation et un pied au nez à tous ceux qui ont parrainé l'actuelle relance du processus de paix avec le démarrage des pourparlers indirects.
La moindre « décence » exigeait que les responsables israéliens mettent un bémol à leurs provocations. Surtout que Washington, pas plus tard que dimanche dernier, a mis en garde et l'Etat Israélien et les Palestiniens contre tout acte qui "saperait la confiance" au Proche-Orient, après l'annonce de l'ouverture de pourparlers indirects entre les deux parties.
"Comme le savent les deux parties, si l'une ou l'autre prenait des mesures durant ces pourparlers qui, de notre point de vue, saperaient gravement la confiance, nous réagirions en les tenant pour responsables, afin de faire en sorte que les négociations continuent", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.
La politique du fait accompli
Mais voilà que Netanyahu claironne à qui veut l'entendre qu'"on ne peut pas prospérer dans une ville divisée et une ville prospère ne saurait être divisée ou gelée". Et de promettre qu'Israël "continuera à construire et à (se) développer à Al Qods (Jérusalem)".
De son côté, le ministre de l'Intérieur Elie Yishaï a annoncé jeudi la prochaine réunion d'une commission chargée notamment d'autoriser la construction de logements à Al Qods (Jérusalem-Est), en dépit de l'opposition des Etats-Unis.
"J'ai l'intention de convoquer le plus rapidement possible la commission de planification et de construction à Jérusalem pour relancer la construction à Ramat Shlomo. Mais cette fois-ci les discussions n'auront pas lieu durant des visites de responsables américains en Israël».Et d'ajouter que "le gouvernement israélien n'a pas reculé et ne reculera pas face aux Etats-Unis et continuera à construire partout à Al Qods.
Pour ne pas être en reste, le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon a ajouté son eau au moulin en confirmant à la radio militaire que la position de M. Yishaï reflétait "la position officielle du gouvernement, personne ne peut arrêter la construction à Al Qods ».
La « légitimité » d'Israël d'abord,
la crédibilité américaine ensuite !
En guise de provocation, Tel-Aviv n'aurait pas trouvé mieux pour susciter, comme le voudrait la logique, l'ire au moins des Etats-Unis. Car on ne ferait pas mieux comme acte qui "saperait la confiance" au Proche-Orient ni de déclarations plus humiliantes pour la Maison Blanche et le Département d'Etat.
Barak Obama.
Mais le président des Etats-Unis, au lieu de montrer ne serait-ce que d'un doigt accusateur l'entité sioniste, s'est contenté de se tourner vers Mahmoud Abbas en le sommant d'empêcher des "actes de provocation" contre Israël pendant les pourparlers indirects israélo-palestiniens, a annoncé la Maison Blanche.
Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone deux jours après l'ouverture de ces pourparlers, dits "de proximité" par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell pour tenter de débloquer le processus de paix gelé depuis près d'un an et demi.
De même source, M. Obama "a exhorté le président Abbas à faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher des actes de provocation ou des attaques contre la légitimité d'Israël".
Une telle réaction ne peut que susciter des interrogations sur la crédibilité américaine vis-à-vis de la question palestinienne. Tant que, s'agit-il de la Maison Blanche ou du Département d'Etat, le Congrès, n'en parlons pas, - toutes ces institution américaines qui font refont le monde, se rangent toujours du côté d'Israël, qui que fasse cette entité.
Aujourd'hui et alors que le devenir de la ville sainte est encore une fois hypothéqué par les agissements sionistes, Washington continue à faire selon l'adage confusiusien, « quand le sage indique la lune, l'idiot ne voit que le doigt ».
Que faut-il de plus aux Palestiniens de l'Autorité de Ramallah pour réaliser qu'il ne sert à rien de faire trop de concessions aux Israéliens ni aux Américains.


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