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Télégramme
Publié dans L'opinion le 20 - 05 - 2010

« Comment démocratiser la voile ? », se demande-t-on sur l'Oued Bouregreg. Mais quel autre sport à Rabat ne demande qu'à être démocratisé sinon la voile qui, en plus, ne demande pas de gros moyens ? Contrairement à ce que dit Hassan Lboukili qui se félicite avec justesse de l'ouverture de l'Ecole de la voile et de l'éducation à la protection de l'environnement, ce sport n'a jamais été un sport élitiste. Ce n'est ni le golf ni le jet-ski qui brûle du kérosène sans gêne. A Rabat et à Salé, la voile a toujours été un sport populaire et démocratique, une étiquette qu'on cherche aujourd'hui à lui coller « bessif ». De tout temps, Rabat offrait de magnifiques tableaux de bateaux à voile sur le fleuve et en haute mer. Contre vents et marées du nouveau réaménagement de l'Oued, ce sport qui attire des jeunes des Oudayas, de la médina ou de Diour Jemaâ, s'est maintenu. Le Bouregreg s'est tellement relooké qu'on ne voit plus le club d'aviron et son ambiance de boy-scout, le club de la voile qui ne comptait que sur le vent et autre ambiance maritime typiquement bouregreguiènne. Quoi qu'il en soit, bienvenue à l'école de la voile et de l'éducation à la protection de l'environnement née le 15 mai 2010 sur la plage de Rabat qui n'a pas fini de panser ses plaies depuis le grand chamboulement. stop.
Vite dit. « Enseignement : Se former ou disparaître » lance la rubrique « Emploi & Carrière » du quotidien qui sait tout et qui donne des leçons à tous les responsables. Se former ou disparaître. OK pour la formation qui n'a jamais fait de mal à personne, mais oser dire disparaître, disparaître où ? Dans le bureau des épaves ou dans le square où des retraités jouent au rami ? Non vraiment, il y a des excès de langage et des formules à l'emporte-pièce qui indiquent que la presse écrite et prescrite est vraiment menacée à l'heure où l'Internet est de plus en plus menaçant. stop.
Abdoulaye Wade, le président sénégalais, serait derrière la libération de Clotilde Reiss qui rappelle l'une des figures du Rainbow Warrior avec moins d'éclat, n'en est pas à sa première tentative de médiateur international. Abdoulaye Wade, 84 ans, un vrai sage africain avec toute la baraka de l'Afrique, est déjà intervenu dans le conflit du Darfour, dans la crise malgache. Il a tenté de rapprocher les régimes de Khartoum et N'Djamena, et de rompre l'isolement du Zimbabwe de Robert Mugabe. Sa plus belle réussite, à ce jour, est d'avoir convaincu l'opposition mauritanienne à participer à l'élection présidentielle de juillet 2009.
Entre autres médiations. Si avec tout ça Abdoulaye Wade n'a pas encore obtenu le Prix Nobel de la Paix, c'est que notre continent n'a pas de chance. Mais ce que l'on retiendra, c'est que le Sénégal n'est pas nouveau dans les tentatives de réconciliation. Sous Hassan II, le président Léopold Sedar Senghor a milité discrètement pour le retour de l'écrivain Mohammed Khaïr Eddine au Maroc. Le Roi Hassan II avait fini par donner son accord. La suite, c'est une autre histoire. stop.
Le mercredi 10 mars 2010 s'est tenue à Rabat une rencontre organisée conjointement par la CGI et la CDG, maison-mère de la compagnie immobilière, le directeur général de la CGI a évoqué la crise que vit le projet Amwaj de la rive du Bouregreg, en déclarant qu'une réunion sera organisée très prochainement afin de débattre des actions à mener pour relancer le projet, duquel s'était retiré le promoteur émirati « Sama Dubaï » des suites de la crise économique internationale.
Plus de deux mois après la rencontre entre la CGI et la CDG, bien des eaux ont coulé sous le pont Moulay El Hassan et voilà qu'on nous ressort une reprise du projet. En effet, les déclarations de Mohammed Bin Essa, PDG du Bahreïn Economic Development Board (BEDB) sur l'intérêt de rachat des projets de Sama Dubaï à Bahreïn, au Maroc et à Oman par le fonds bahreïni, relancent le débat autour de ce dossier. Que faut-il en penser ? Qu'il s'agisse de Dubaï ou de Manama, la capitale de Bahreïn, personne ne veut rater le coche, mais chacun attend que les enchères montent pour payer moins cher. C'est évident, sinon pourquoi Amwaj ne joue pas carte sur table une fois pour toutes ou bien laisser la place aux autres, aux Bahreïnis, ou aux fins limiers de la CDG qui savent aiguiser leurs couteaux quand ils savent que ça va rapporter gros ? stop.
Le musée de Bank Al-Maghrib vient d'ouvrir ses portes à l'occasion, d'ailleurs, de la Journée internationale des musées. Le projet remonte au temps de Sekkat qui avait une passion pour la protection de la nature malgré sa passion pour les premiers 4X4… Mais rendons à César ce qui lui appartient. Ce musée fut choyé par l'ancien wali de Bank Al-Maghrib. Il a mis du temps pour ouvrir ses portes au grand public, alors ne boudons pas ce plaisir de découvrir l'histoire du dirham MAD qui est la monnaie officielle depuis 1958, date à laquelle il a remplacé le franc marocain – qui s'en souvient ? – dont la valeur était fixée par rapport au franc français. Enfin, il est bon de savoir que le dirham est le nom d'une ancienne monnaie du Maghreb – toujours lui – dont le nom est dérivé de la drachme grecque, le pays de Platon et de Theodorakis, Mélina Mercouri et Constantin Costa-Gavras, que Bruxelles accuse de tous les mots. Musée à voir. stop.
Un comité technique a été créé, mercredi dernier à Khouribga, pour la mise en œuvre d'un projet environnemental portant sur la plantation de 2,5 millions d'arbres fruitiers et forestiers, à l'occasion de la journée mondiale de la terre, célébrée le 22 avril de chaque année. Le comité a examiné les modalités de réalisation du projet durant la période 2010-2013. 2,5 millions d'arbres ? Pour la période 2010-2013 ou 2010-3010 ? stop.
Le triporteur rendu célèbre par Zampano, Anthony Queen et Giulietta Masina dans « La strada », est devenu, à Sidi Abderrahman à Casablanca, la moto dont on parle chez des vendeurs d'escargots. L'INDH, avec l'encadrement de l'association Imad, a doté 29 vendeurs de « ghlala » de triporteur. L'expérience limitée gagnerait à être étendue dans d'autres villes. Les escargots berlingots ont un succès fou malgré l'arrivée de Mac Do et Chiken Shake. Mais l'image du vendeur de « ghlala » dont la marmite dégage une odeur d'orange séchée et de bouillon – le « bloule » qui ôte le blues – n'est pas prêt de disparaître. Certes, le tricycle, ça fait moderne – si Zampano avait vendu des escargots, la Gelsomina n'aurait pas pleuré comme une madeleine – mais le bon vieux vendeur de « ghlala » qui s'arrête entre Bab El Had et le fondouk des Sémarines, ne manque pas de charme. stop.
Il n'y aura pas de beurs à la Coupe du Monde. Raymond Domenech n'a pas choisi un seul Maghrébin. Ni Benzema qui n'affichera pas « zaâma, zaâma », ni Hatem Ben Arafa qui n'a pas de lien avec Ben Arafa, encore moins Adil Rami. Le beur a disparu de la France black- blanc-beur… Mais en attendant 2014, où de nouveaux Zidane, Chamakh seront là, le Maghreb sera présent en Afrique du Sud. Les Marocains qui sont sortis dans la rue pour saluer la victoire des Fennecs – c'est aussi le nom d'un groupe de rock – attendent avec impatience les matches en différé ou en direct captés chez les voisins qui vont certainement y mettre le paquet. stop.
Potins dans le botin. Le critique littéraire Salim Jay, une sommité de la culture et des livres en particulier, nous donnait rendez-vous une fois par mois dans la revue de l'IMA « Qantara », un périodique aussi bien conçu que la sublime « Byzance ». Salim Jay nous remplit de joie avec sa rubrique devenue presque quotidienne dans « Le Soir ». Un service énorme et incommensurable au monde des livres. Ce prolifique aux élans magnifiques était déjà présent dans le début des années 70 dans « Le Matin » ancienne formule. stop.


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