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Evènements de Laâyoune
Les révélations de Hamdi Ould Rachid
Publié dans L'opinion le 13 - 12 - 2010

M. Hamdi Ould Rachid, Président du conseil de la ville de Laâyoune a mis à nu ce qui s'est passé dans cette ville ces deux dernières années et qui a réduit à néant les efforts fournis des décennies durant pour promouvoir et développer la cité et l'ensemble de la région. Dans un entretien accordé au quotidien «Al Alam», il explique les dessous des événements qui ont endeuillé le chef lieu de Saquia Al Hamra. Ci-après la traduction intégrale de cet entretien:
Q. : Les événements de Laâyoune, en relation avec le camp d'Agdim Izig, ont fait couler beaucoup d'encre et suscité des réactions contradictoires. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet en votre qualité de président du conseil de la ville ?
Hamdi Ould Rachid : Il est nécessaire de revenir un peu en arrière pour comprendre ce qui s'est passé dans cette ville combattante durant les deux dernières années. En effet, six mois avant les dernières élections communales, la ville a pâti de la désignation d'un nouveau wali qui a affiché une animosité gratuite envers le Conseil municipal alors dirigé par le Parti de l'Istiqlal et a exercé diverses pressions et manœuvres contre l'équipe istiqlalienne qui avait accumulé des expériences et un savoir faire remarquables dans la gestion des affaires locales, ce afin d'empêcher l'électorat de lui accorder de nouveau sa confiance, alors même qu'il était tenu de rester neutre pour pouvoir consacrer la démocratie, protéger les institutions élues et garantir la saine compétition.
Il en est même arrivé à adopter des positions passibles de sanctions légales en encourageant des listes fondées sur le tribalisme et appelant à la sédition et la discorde. Sa haine envers l'Istiqlal a considérablement enflé lorsque celui-ci a pu décrocher la majorité absolue des voix et des sièges, ce qui n'était d'ailleurs guère fortuit, les habitants ayant vite fait d'adopter le programme ambitieux du parti et reconnu son bilan positif lors du précédent mandat. Le wali était censé recevoir ce message, l'interpréter convenablement et respecter la volonté populaire, tout en privilégiant le bon sens et la raison et en coopérant avec le conseil élu dans l'intérêt supérieur du pays, au lieu de quoi il a opté pour les vielles méthodes, fermant les portes de son bureau au nez de tout le monde, refusant de coordonner avec les services décentralisés et ne prenant aucune décision de nature à encourager les efforts des élus et des opérateurs économiques locaux ; il n'a pas non plus prêté la moindre attention à la société civile, ni n'a écouté la voix des citoyens ou cherché à résoudre leurs problèmes. Bref, l'ancien wali était contre le nouveau concept de l'autorité conçu et promu par SM le Roi Mohammed VI qu'Allah le glorifie et consistant essentiellement à servir les citoyens, à être près d'eux et à prêter attention à leurs problèmes et préoccupations.
Q. : N'avez-vous pas essayé d'engager le dialogue et de communiquer avec le wali ?
Hamdi Ould Rachid : Le wali était censé considérer le Conseil municipal de Laâyoune comme un partenaire essentiel dans l'exécution des projets du gouvernement aux plans local, provincial et régional, dans le cadre d'une approche fondée sur la coopération, la coordination permanente et la concertation entre les élus et les représentants de l'administration territoriale. Hélas !, il a préféré recourir au brouillage de l'action du Conseil et entraver le processus de développement de la ville, provoquant ainsi une situation très inquiétante et inédite depuis le retour de ces provinces à la mère patrie.
L'une des missions du wali est de ménager des conditions et un climat propices au développement économique, social et culturel de la région en parfaite coordination avec les départements ministériels, les conseils élus et la société civile agissante ; rien de cela n'a cependant été fait, ce haut responsable ayant choisi, dès son arrivée à Laâyoune de fermer les portes devant tout le monde et, en premier lieu, devant les élus. Nous nous devions, en tant qu'élus et serviteurs de SM le Roi Mohammed VI qu'Allah le glorifie de gérer la situation avec nos modestes moyens et d'œuvrer avec loyauté, abnégation et, surtout, avec un sens élevé du patriotisme à l'exécution des directives de SM le Roi et des options gouvernementales. Nous avons ainsi entamé la mise en œuvre de chantiers intégrés dans les domaines de l'assainissement liquide et solide, l'éclairage public, les espaces verts et les équipements collectifs, ce que la population a accueilli favorablement.
Q. : Certains média ont parlé de simple mésentente entre vous et l'ancien wali. Qu'en dites vous ?
Hamdi Ould Rachid : Il importe de prime abord de clarifier les choses. Je n'avais aucun problème personnel avec l'ex wali ; il se peut que ce fût le cas pour lui. Mieux encore, nous n'avons, en tant qu'élus, jamais fait de déclaration contre lui malgré les pressions qu'il a exercées sur nous, car nous représentons un parti structuré et organisé ayant pris part aux élections et remporté la majorité démocratiquement, les citoyens étant convaincus de son bon rendement et de son bilan. Cela ne devrait porter ombrage ni au wali, ni à qui que ce soit. Au contraire, au lendemain des élections et de la constitution des instances élues, le wali se devait de coopérer avec ces dernières selon les dispositions légales ; nous avons toutefois été surpris de constater son entêtement à nous vouer une animosité tenace et à entraver toutes les actions du conseil.
Q. : Quelle forme ont pris ces entraves ?
Hamdi Ould Rachid : Je l'ai déjà signalé plus haut mais il n'y a pas de mal à rappeler certains détails. M. Ajelmous, ex responsable de la région de Laâyoune n'a jamais tenu de réunion avec les élus au sujet des questions économiques et sociales qui préoccupent les habitants ; il a plutôt choisi de semer la discorde dans la cité en exacerbant les sentiments tribalistes comme si les tribus n'étaient faites que pour s'entretuer et s'affronter et non pour coopérer dans l'intérêt supérieur du pays ; il a contribué à l'aggravation du marasme (économique) dans la ville et bloqué tous les projets ; nous ne savons ainsi rien du sort des budgets de soutien au titre des exercices 2009 et 2010, ni comment a été dépensé le milliard de cts alloué aux personnes âgées, ni où sont passés les lots de terrain censés être distribués aux veuves, aux divorcées et aux personnes dans le besoin et remplissant les conditions et critères requis pour en bénéficier. Il en est de même d'un important lot d'appartements équipés. Quant aux aides mensuelles réservées par l'Etat aux nécessiteux, une chape de plomb recouvre ce dossier, outre que l'ex wali a toujours refusé l'exécution des décisions des autorités provinciales.
L'on sait que le conseil municipal a tenu sa session ordinaire en avril dernier et dont l'ordre du jour comportait les questions que je viens d'énumérer. Nous avons alors présenté une requête au wali afin de prendre en considération ces aspects et de leur trouver des solutions appropriées, mais il n'a pas tenu ses engagements à ce sujet et a rechigné à accomplir son rôle de représentant de SM le Roi qu'Allah l'assiste et du gouvernement au niveau de la région.
Ne peut-on pas assimiler tout cela à des entraves au développement économique et social de cette chère partie (du Royaume) ? De telles pratiques ne vont-elles pas à l'encontre des hautes orientations et directives de SM le Roi qui entoure ces provinces d'une sollicitude particulière et voue à leurs populations une grande affection ?
Le fait est que tous ces facteurs réunis ont abouti à l'érection du camp de Gdim Izig d'où sont partis les actes terroristes et de vandalisme qui ont fait des victimes dans les rangs des forces publiques et, de manière générale, les tristes événements de Laâyoune.
Q. : Qu'en est-il alors de la responsabilité du Conseil de la ville ?
Hamdi Ould Rachid : Le Conseil n'a rien à y voir et n'y assume aucune responsabilité: primo, parce que le camp a été érigé en dehors du périmètre urbain de la ville ; et puis, monter une tente doit faire l'objet d'une autorisation préalable des autorités publiques que représente et dirige le wali. Au départ, il était question de moins de vingt tentes au sujet desquelles le wali a négocié avec les campeurs dans la perspective d'accéder à leurs revendications sociales, mais il n'a pas tenu ses promesses, ce qui a envenimé la situation et amené d'autres à dresser de nouvelles tentes. Le plus étonnant est que cela s'est passé sous le regard de monsieur le wali qui n'a pris aucune mesure préventive en vue de parer à d'éventuels problèmes conséquemment à l'afflux d'un grand nombre de citoyens vers le camp ; il n'a pris aucune décision dans le sens de l'interruption du dressage de tentes. Toute la responsabilité incombe donc au wali et à lui seul en tant que premier responsable au niveau de la région, tenu de prendre les décisions et mesures appropriées en temps opportun afin de parer à toute éventualité aux conséquences graves.
C'est encore lui qui est à l'origine des pertes immenses, matérielles et morales du Royaume, à l'intérieur comme à l'extérieur, du fait de sa mauvaise gestion. Partant, nous soutenons que tous les autres responsables sont innocents en ce qui concerne ce qui s'est passé et ne sauraient être comptables des méfaits du wali, lequel est aussi et, de ce fait même, responsable des morts (tombés lors de ces évènements) et des pertes consécutives aux actes de vandalisme.
L'on peut même dire, sans exagération aucune, que tout ce qui a été construit , plus de trois décennies durant, par les pouvoirs publics, les élus, les opérateurs économiques et la société civile, l'ex wali a tenté de le démolir par sa mauvaise gestion et son travail de sape en gelant toute activité dans la ville à tous les niveaux : culturel, politique, économique et social, provoquant ainsi une réelle inquiétude et de forts ressentiments parmi les habitants.
Q. : Comment le Conseil a-t-il fait face à cette situation ?
Hamdi Ould Rachid : Naturellement, nous devions faire montre de sagesse et de ne pas céder aux pulsions et à la nervosité mais tenir compte des intérêts supérieurs de notre pays. Aussi n'avons ménagé aucun effort en vue de perpétuer l'essor et le rayonnement de la ville durant des années ; nous avons veillé, malgré nos moyens modestes, à fournir les prestations et services essentiels aux citoyens. Le conseil a ainsi veillé à la réalisation de grands projets d'infrastructures portant sur tous les aspects de la vie citadine tels les équipements de base, les routes, l'assainissement, l'éclairage public, l'hygiène, la modernisation du système d'état civil, l'urbanisation ou l'authentification des signatures. Ce sont là les services qui ont subis les plus grandes pertes suites aux actes de vandalisme et du démantèlement du camp de Gdim Izig et dont la responsabilité totale et entière incombe à l'ex wali.
Le travail titanesque du Conseil pendant le précédent mandat et qu'il continue de mener, aux côtés des diverses instances élues de la région, s'explique d'abord et avant tout par notre engagement et notre attachement aux valeurs citoyennes que nous ne permettons à personne de mettre en doute, aussi bien que par notre forte adhésion aux orientations et directives de SM le Roi Mohammed VI Qu'Allah le glorifie et qui insiste constamment sur la nécessité de consolider le processus démocratique dans notre pays et d'œuvrer au bien être économique et social dans les différentes régions du Royaume et, en premier lieu, dans nos provinces sahariennes.
Aussi, réaffirmons-nous que les récents événements de Laâyoune ont gravement nui aux efforts que nous avons déployés de longues années durant du fait du comportement irresponsable du wali lequel demeure, logiquement et par la force des choses, comptable de la mort de membres de la force publique et de la destruction de nombreux services pour lesquels l'Etat a énormément investi afin de rapprocher l'administration des citoyens.
Il es notoire qu'aucune action ne peut être menée, à l'intérieur de la ville ou en dehors, sans son accord. Par conséquent, la responsabilité de ce qui s'est passé incombe au wali et à lui seul et il n'est nullement loisible d'invoquer la responsabilité de la gendarmerie, de la police, de la protection civile ou de toute autre force publique.
Q. : Qu'en est-il alors des allégations de dépassements de la part des forces publiques à l'intérieur de la ville après le démantèlement du camp ?
Hamdi Ould Rachid : Il faut mettre les choses au clair. Les premiers responsables, au niveau des régions et des provinces et préfectures, ce sont les walis, qu'il s'agisse de Laâyoune, Casablanca, ou autre. Tout problème lié à la sécurité dans telle ou telle région relève de la responsabilité de tel ou tel autre wali. Partant, la responsabilité de toute dérive, dépassement ou faute commis lors du démantèlement du camp en dehors du périmètre urbain, puis lors des troubles à l'intérieur de la ville, incombe au wali de la région, M. Mohamed Ajelmous lequel « disons-le franchement et sans fiorituresœne comprend rien à la politique et n'est venu à Laâyoune que pour servir un agenda préalablement fixé par des milieux connus pour leurs positions populistes qui ont déjà desservi les intérêts du Maroc par le passé et qui continuent de desservir ces mêmes intérêts présentement.
Ce monsieur doit être déféré devant la justice laquelle devrait dire son mot au sujet des actes criminels dont Laâyoune en particulier et le Royaume du Maroc plus généralement, ont pâti.
Q. : Les événements de Laâyoune mis à part, quelle est le moyen le meilleur pour construire le Maroc unifié, démocratique et prospère ?
Hamdi Ould Rachid : Les sahraouis loyaux n'ont cessé de défendre âprement leur patrie de Tanger à Lagouira à travers leur participation active à la marche des institutions élues et aux projets de développement dans les provinces du sud aussi bien que dans les autres régions du Royaume ou à travers les démarches diplomatiques des élus auprès de l'étranger afin de faire connaître la justesse de la cause de notre intégrité territoriale au sein des instances internationales.
Nous sommes parfaitement convaincus que c'est là le moyen d'édifier le Maroc des droits, de la liberté et de la dignité, un Maroc fort par son unité, sa démocratie et sa prospérité, par les rapports de coopération entre ses autorités publiques et ses institutions élues, les conseils élus étant des instances actives en matière de développement et un levier pour la mobilisation des citoyens au service de la défense des valeurs sacrées de leur patrie.
Q. : Comment évaluez-vous les relations maroco-espagnoles à la lumière des derniers événements ?
Hamdi Ould Rachid : Sans entrer dans les détails de ces relations, je soutiens que les sages en Espagne saisissent parfaitement la place importante et la situation stratégique du Maroc ; ils savent pertinemment que leurs stabilité, sécurité et progrès sont intimement liés à ceux du Maroc et que leurs intérêts supérieurs à long terme sont indissociables du Maroc. Je pense donc qu'ils ne permettront pas que ces intérêts soient anéantis à cause de tel ou tel autre événement.


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