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Marrakech
Le directeur général de «Avilmar», la société en charge des aires de parking, se confie à L'Opinion : « Notre démarche s'inscrit dans une culture de civisme et de respect de l'environnement »
Publié dans L'opinion le 01 - 06 - 2011

«Focaliser sur l'aspect négatif serait faire preuve de myopie»
Que n'a-t-on pas dit et écrit, en termes de reproches très souvent virulents, sur «Avilmar», la société en charge des aires de parking après qu'elle eut chassé le 1er janvier 2011 d'humbles gardiens de voitures qui se suffisaient d'une piécette d'un dirham pour installer des horodateurs gourmands et implacables, habiles dans l'alimentation de foyers de tension voire de scandales.
Soucieux d'éclairer l'opinion publique sur la finalité de ce système et sur les dispositions du nouveau cahier de charge qui sont apparemment de nature à atténuer la colère des automobilistes, nous avons pris contact avec le directeur général de cette société Mr Soroure Tamouro qui a bien voulu répondre à nos questions.
L'Opinion : comment définissez-vous Avilmar ?
Soroure Tamouro : Il s'agit d'une société de développement local, filiale de la CDG détentrice de 49% ( les 51 autres reviennent à la communauté urbaine de Marrakech), ayant pris en charge le service de stationnement dans certaines artères de la ville pour une meilleure rotation et ce au bénéfice d'une soumission des marchés en vigueur.
L'Opinion : Quel était le sort des gardiens dont vous avez hérité et quel est le nombre d'emplois créés ?
Soroure Tamouro : 86 gardiens ont manifesté le désir de nous rejoindre et nous avons répondu favorablement à leur demande. Toutefois, au fil des jours, leur nombre se réduisait. Les déserteurs estiment 2200 DH insuffisants comme salaire sachant qu'en plus ils bénéficient de la couverture sociale et médicale. Aujourd'hui nous avons entre 50 et 55 employés et mobilisons 400 personnes en rotation sur toute l'année.
L'Opinion : Et les horodateurs implantés sont au nombre de combien et quels sont les critères de leur installation ?
Soroure Tamouro : Nous disposons de 150 au Guéliz et venons d'implanter une vingtaine en médina lundi 23 mai 2011. Normalement, un horodateur gère entre 25 et 30 places ce qui correspond à une distance de 150 m.
L'Opinion : Ne pensez-vous pas que leur gestion pose problème dans ce sens qu'il arrive aux automobilistes verbalisés d'attendre plus d'une heure pour faire libérer leurs véhicules du sabot Denver ?
Soroure Tamouro : Le problème ne vient pas du mode de gestion car nous disposons d'un nombre d'employés suffisant pour parer à de pareilles situations dans l'immédiat sachant que les normes internationales prévoient 1,2 pour 100 places alors que la moyenne de notre personnel mobilisé est bien supérieure
Ensuite, les sabots que nous utilisons s'apparentent à des freins qui immobilisent les pneus et non pas la jante de la roue ce qui évite d'abîmer la voiture. Mieux que ça nous sommes en train de travailler sur un système devant écourter considérablement la durée de réponse pour la ramener au maximum à 15 mn. Il s'agit d'une sorte de géo- localisation sur cellulaire qui nous permettra de suivre de très près la traçabilité du personnel et de connaître en temps réel la position de chacun. C'est vous dire que la qualité du service est l'une de nos premières préoccupations. C'est d'ailleurs dans ce cadre que nous procédons à la formation de nos employés leur inculquant le sens de la mesure dans les propos et de la courtoisie dans leurs approches.
L'Opinion : Vous n'êtes pas sans savoir qu'à Rabat par exemple vous avez perdu les procès qui ont été intenté contre votre société pour l'usage du sabot ? Que répondez-vous ?
Soroure Tamouro : Je viens de vous dire que ce ne sont pas les mêmes sabots. Nous disposons à Marrakech d'un équipement de toute dernière génération. Des horodateurs écolo alimentés en énergie solaire à double fonction soit par l'usage de la monnaie soit par lecteur de carte magnétique, une sorte de porte monnaie. A l'avenir, l'usager peut acheter une carte qu'il alimente en heures à sa guise. C'est comme la recharge des téléphones. Nous attendons que les automobilistes se familiarisent d'abord avec le stationnement payant.
L'Opinion : Vous parlez de stationnement et non pas de gardiennage
Soroure Tamouro : Effectivement le gardiennage ne relève aucunement de notre compétence. Notre véritable travail consiste à assurer un service intelligent de stationnement pour une meilleure rotation. Les hommes ont malheureusement une mauvaise tendance à voir seulement l'aspect négatif dans ce système alors qu'il s'inscrit dans une démarche de la culture du civisme et du respect de l'environnement. Ils oublient qu'il permet aux usagers de gagner du temps leur évitant de tourner en rond en quête d'une place pour garer leurs véhicules, que de ce fait, il y a une économie de carburant et partant moins de CO2 dans l'air.
L'Opinion : On vous reproche l'absence d'informations suffisantes sur les panneaux et cette gourmandise outrancière qui fait que le parking est assujetti au paiement de 7h à 23 heures et qu'aucun espace n'échappe à votre verdict même l'entrée des cliniques et des hôpitaux ?
Soroure Tamouro : Je porte à votre connaissance qu'un nouveau cahier de charge est en cours de signature avec de nouvelles modalités. Désormais, la plage horaire du stationnement payant sera de 9 h à 21h sans rupture. Les jours fériés seront exempts mais seulement le 1er jour de la fête. Quant aux hôpitaux et aux cliniques, les ambulances en sont dispensées ainsi que certaines voitures des médecins arborant le caducée comme celles des cardiologues par exemple. Vous savez, nos employés sont invités à faire preuve de discernement. Et puis, on ne vient pas comme ça et on met le sabot. Il y a toute une procédure qui est soumise à une hiérarchie. Vous avez ce qu'on appelle l'agent de voirie que les usagers prennent souvent pour des gardiens dont la fonction est d'organiser le stationnement, puis le contrôleur qui vérifie si la voiture a son ticket (encore faut-il que celui-ci soit visible), ensuite le chef d'équipe qui fait la ronde et confirme la verbalisation, enfin des agents de la police administrative assermentés relevant de la compétence de la communauté urbaine qui dressent les PV et autorisent la pose du sabot. Comme vous pouvez le remarquer, c'est toute une chaîne qui est à pied d'oeuvre.


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