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Télégramme
Publié dans L'opinion le 17 - 06 - 2011

Avec tout ce qui se passe sur la place, dans les cours et les arrière-cours des ministères, des Offices et des institutions juridiques et stratégiques, on reproche aux uns et aux autres à tous les niveaux de garder le silence. Mais que peuvent dire Flane et Flana quand la société est en ébullition où tout le monde profite de l'aubaine pour parler de sa peine, sinon ajouter l'huile sur le feu dans ce monde en feu ? Toutes les variances de notre système savent ce qui se passe au jour le jour avec tout ce que cela comporte, les inconvénients et les avantages vus d'ailleurs avec suspicion, même si cela arrive au bon moment. Depuis quelques mois, le mouvement social emporte tout sur son passage. Tant pis pour les théoriciens qui voient le danger partout au lieu d'écarquiller leurs yeux et de tendre l'oreille pour entendre la complainte de ceux qui ne peuvent pas déposer plainte pour se faire entendre.
Ce mouvement avance inexorablement suivant le rythme de la terre qui ne tourne plus en rond. A tel point que ceux chargés de l'écouter, gardent le silence parce qu'ils sont en premier lieu concernés. Par conséquent, ils ne veulent pas entraver la marche du siècle. Position honorable, sage et courageuse qui signifie que tout le monde veut le changement, sans effusion de sang et sans augmenter le son. stop.
Ce qui se passe au Maroc inquiète et fascine à la fois. Les grèves chez les greffiers et les employés du tribunal qui lancent des slogans pendant l'audience, les manifestants qui défoncent les portes du MEN et de la JS, ça ne se voit ni à Benghazi ni à Alep, dans cette chère Syrie à feu et à sang. Parce que là où le printemps arabe qui échappe aux Arabes, ils ont d'autres chats à fouetter. Les Marocains en lutte contre le fatalisme qui a marqué leur société, veulent aller loin tout en évitant la violence. Du coup, personne ne cherche à les mettre hors-jeu et à les empêcher de lever la tête. Ce qui se passe n'est pas simple, contrairement aux jugements hâtifs des hebdos qui regroupent les événements de la semaine pour nous servir du réchauffé. Remémorons nous les faits qui dérangent pour tenter de comprendre pourquoi nous en sommes là et comment faire pour ne pas diaboliser les uns et les autres, en gardant à l'esprit comment ça se passe ailleurs. stop.
L'Organisation Mondiale du Projet de Justice vient de publier son rapport sur « l'index des règles de loi 2011 ». Résultat : le Maroc est classé 60ème parmi les 66 pays étudiés par l'Organisation.
Avec ce qui se passe actuellement dans les palais de justice et dans les couloirs du ministère de la place de la Mamounia, on se demande : quel classement on nous aurait réservé ? Le rapport a été rédigé avant l'audience du Tribunal de Marrakech qui n'a pas interrompu ses travaux malgré les slogans des employés qui ont agi en terrain conquis.
Bien qu'ayant obtenu « la moyenne à plusieurs niveaux », le Maroc reste tout de même « généralement sous-performant par rapport à ses homologues régionaux », avancent les observateurs du Projet de Justice Mondial.
Concrètement, « le Maroc se comporte bien dans le domaine de l'ordre et de la sécurité, mais il est en retard dans toutes les autres catégories ».
Et là, plus de précision. Un flou sur l'expression « retard dans tous les autres catégories ». Quelles catégories ? En fait, comme bien des rapports établis à Davenport ou à Port Saïd, c'est-à-dire loin de nous, on va rarement au fond des choses. Des formules expéditives après des études - pas toujours sur le terrain – qui se terminent par des conclusions paternalistes qui arrangent les uns et les autres. Alors qu'un rapport, bon sous tous rapports avec les mots qu'il faut, serait plus efficace, mais c'est connu : les conclusions des rapports de bien des organisations ménagent la chèvre et le chou. Sinon, elles n'auraient pas un caractère officiel. stop.
Tourisme. Malgré le printemps arabe, les chiffres officiels à fin avril 2011 sont loin d'être inquiétants. Pour le seul mois d'avril, les arrivées aux frontières ont augmenté de 18%, s'établissant à 784.000 arrivées contre 665.000 pour le même mois de 2010.
L'impact de l'attentat du café Argana de Marrakech sur le tourisme ? Ce dernier ayant eu lieu le 28 avril, il faudra attendre la fin du mois de juin pour avoir une idée sur les chiffres jusqu'à fin mai.
Quoi qu'il en soit, cela a poussé les spécialistes du tourisme, qui avancent selon les événements, à s'interroger sur la durée moyenne de séjour, les programmes des touristes européens, ce qui leur plaît et ce qui ne leur plaît pas et surtout sur leurs dépenses. Alors que les nôtres sont de plus en plus tentés à loger dans les hôtels et surtout à dépenser plus. Des Marocains ne se refusent rien quand ils sont en vacances dans un hôtel ou un complexe touristique par rapport à des touristes venus de loin qui transportent leur bouteille d'eau ou de vin de chambre en chambre. Moulay Ahmed Alaoui trouvait déjà qu'on faisait payer cher au touriste européen son pinard. Mais ça, c'est une autre histoire. stop.
Mais il ne viendrait à l'idée de personne en Peugeot 125 ou en Harley Davidson de manifester contre la hausse du café devant la terrasse du Balima. Il y a des hausses qu'on encaisse sans piper mot, qu'il s'agisse du Caracoli ou du Pernod.
Cette crise du café a été provoquée par la spéculation au niveau des stocks à l'échelle internationale. Au Maroc, les prix restent pour le moment inchangés, le marché étant en phase de wait and see.
Chacun des opérateurs guette la réaction de l'autre, mais cela ne risque pas de durer longtemps, sachant que le stock moyen des opérateurs du secteur est de trois mois.
Mais, à vrai dire, il y a des augmentations qui ne font pas mal au cœur. Parce que, à chaque fois, on se dit c'est le moment de réduire sa dépendance, en attendant de s'en priver complètement. Qu'il s'agisse du café ou de la cigarette qui fait dire à beaucoup « demain, j'arrête » et qui continue de plus belle. stop.
Juste après notre flash de bonne guerre sur Accor - on ne va pas s'en prendre à un pilier du tourisme marocain et il n'est pas dit qu'il faut applaudir à tout rompre non plus -, des journaux de Casablanca sur le qui-vive ont annoncé, avec un ordre de précision remarquable, que le groupe venait de décrocher le trophée « Tourism For Tomorrow Award 2010 ». Pas d'erreur dans le chiffre. Mais il n'a jamais été question pour notre part de douter sur la qualité des services de cette chaîne que nous avons saluée dès le départ. Tout au plus, il fallait rappeler à Christian Rousseau de Accor Gestion Maroc qu'il fallait qu'il se présente au lieu de donner ses directives comme s'il était une locomotive qui n'a pas besoin de connaître les gens qu'il faut lors de son arrivée à Casablanca. Maintenant, l'annonce par les journaux du « Tourism For Tomorrow Award 2010 », l'a poussé à accepter qu'on publie sa photo. Il a même donné un entretien pour parler du développement durable et du système de gestion de l'énergie. Un point positif. Il était temps qu'il sorte de sa réserve où il s'est contenté en arrivant au Maroc d'interdire les plats à emporter et autres décisions sans grande portée. Tout est bien qui finit bien. stop.
Voilà de bonnes nouvelles que la presse économique, qui fait dans le psychédique, tellement elle est rétro en écoutant la radio nostalgique, ne nous présente pas à la une, mais en page intérieure entre le coin des boursicoteurs et la rubrique des tricoteurs de l'usine de textile de Tit Mellil. Il s'agit des exportations de fruits et légumes en hausse de 10 % que la presse éco, en plein drame, ne salue pas en premier.
Nette augmentation des exportations marocaines de produits agroalimentaires (agrumes, primeurs, produits de la pêche et produits végétaux transformés) durant la campagne 2010-2011.
A fin avril, elles ont porté sur 1,745 million de tonnes contre 1,65 une année plus tôt, soit une hausse de 6 %. Excepté les produits de la pêche (-11%), tous les autres segments sont en progression.
Dernier flash pour faire râler ceux qui noircissent les tableaux noirs et qui n'aiment ni les rhododendrons ni les azalées :
Les produits transformés ont enregistré une bonne évolution à fin avril. Les exportations ont rapporté 4 milliards de dh à fin avril, contre 3,3 milliards une année auparavant. D'importantes évolutions ont été notées, qu'il s'agisse des huiles végétales (+52 %) ou des fruits et légumes congelés (+34%) ou encore des céréales et légumineuses. stop.
Le film d'auteur sera célébré au prochain festival de cinéma de Rabat, dont on ne parle ni aux Pays-Bas ni au Pays Basque, qui aura lieu du 24 juin au 2 juillet avec une rétrospective « Les Cahiers du cinéma » chers à Godard et à Chabrol qui ne connaissait rien au rock and roll.
Cette fois encore, Mohamed Bakrim, qui court entre le CCM et le CCP, sera le directeur de ces Journées qui donnent une nouvelle vie à ce pauvre cinéma Renaissance qui n'arrive pas à renaître de ses cendres malgré la pièce du week-end avec l'acteur de génie qui se trémousse sur scène comme Travolta. Ce festival qui trimballe une réputation d'organisation de boy-scout des années 50 – Farid Belkhaya, sidéré, a fini par fuir - en est à sa dix-septième édition. Il sera mineur dans quelques petites années. stop.
Gad El Maleh, dont les interviews font pouffer de rires :
« On peut tourner avec Spielberg et continuer à parler l'arabe et surtout le marocain ». Quel exploit !
En voilà au moins un qui n'oublie pas ses origines dans les magazines.stop.
Hexagone. Potins sur le rotin. Mehdi Qotbi, l'homme du dialogue qui adore les médailles et les décorations, est désormais commandeur des Arts et des Lettres, distinction remise par Frédéric, ministre de la Culture qui a gardé son poste malgré les polémiques.
La prochaine fois, Mehdi sera fait commandeur des non-voyants qui ne risquent pas de voir ses chefs-d'œuvres, des arabesques aux habits grotesques. stop.
Encore une décoration. Aziz Daouda qui a formé des gloires du sport a été décoré de l'Ordre du mérite sportif congolais. C'est mieux qu'une médaille du Beaujolais… stop.
Domenech serait candidat au poste de sélectionneur de l'équipe d'Algérie depuis le départ de Benchikha qui n'a pas entendu le refrain d'une cheïkha.
Ce même Raymond Domenech qui avait entraîné les beurs avant la Coupe qui lui a porté malheur ? A la prochaine défaite, il se retrouvera l'œil au beurre noir… stop.


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