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Télégramme
Publié dans L'opinion le 18 - 08 - 2011

Voici le temps «sallek», c'est-à-dire ferme les yeux et laisse passer. A croire qu'on peut tout se permettre en ce mois de piété et du pardon. Au nom du sacro-saint, certains reportent tout pour l'après- Ramadan. Résultat du quinté : bien des choses marchent au ralenti sur un air de Scarlatti, compositeur baroque qui ignore le «barok». Ainsi, des commerçants qui ne veulent pas mettre l'huile sur le feu, viennent de reporter leur mouvement de protestation contre le phénomène des marchands ambulants pour l'après-aïd. Comme si le Ramadan risquait de provoquer la guerre civile entre deux parties qui n'ont pas fini de se regarder en chiens de faïence. Ce qu'il faut savoir c'est qu'il n'est pas trop tard pour arrêter ce cirque qui a déployé ses chapiteaux un peu partout dans le pays. De l'avenue Mohammed VI à Casablanca jusqu'à Béni Makada à Tanger, jusqu'au bas de l'avenue Mohammed V à Rabat où on vend par terre, sur une nappe, des peignoirs made in Sine Chaâbiya, propres et bien pliés.
Mais les commerçants auraient dû revendiquer leurs droits inaliénables il y a bien longtemps avant que les ambulants ne s'organisent et ne profitent du sacrifice de Bouâzizi qui est parti sans laisser spécialement de message. stop.
Près d'un an après leur lancement (le 27 août 2010), les travaux de réhabilitation et de mise à niveau de l'ancienne médina de Casablanca avancent. Une deuxième tranche d'environ 27 ha devrait être lancée en septembre prochain. Elle concernera la réalisation d'une enquête foncière dans le cadre d'une convention avec l'Ecole Hassania des Travaux Publics et l'Université Hassan II.
Vendredi dernier, le Souverain s'est enquis de l'état d'avancement global du projet. La première phase, dont le coût s'élève à 300 millions de DH, avance conformément au planning fixé par l'Agence urbaine, maître d'ouvrage du projet. Mais ce que l'Agence urbaine qui limite ses actions selon un calendrier déjà vu, lu et entendu, doit comprendre une fois pour toutes, c'est que le renouveau de la médina – on dit ancienne comme s'il y en avait une nouvelle – ne se fera pas uniquement avec des réaménagements par-ci et d'autres par-là. Ce qu'il faudrait, c'est inciter des restaurateurs, des vrais et non pas des vendeurs de merguez ou des conserves de concombre, des libraires genre Shakespeare qui installent des chaises à l'extérieur des librairies, des galeries d'Art, des marchands de souvenirs, des dancings, des magasins de chiffon, etc. etc… En Europe, le tissu urbain vieux comme le monde a été intelligemment récupéré au lieu d'être un musée Réhabiliter la médina c'est lui redonner une nouvelle chance. stop.
Les poissons du fleuve de la Moulouya ne se cachent pas pour mourir. La catastrophe écologique qui ne mobilise ni l'ex-RTM en panne sèche avec un audimat qui donne la migraine aux forts en maths qui savent manier les chiffres, ni 2M, la télé trash qui a d'autres Hdidane à fouetter. La pollution dans la Moulouya a fait sortir de leurs gonds les écologistes marocains, aussi militants que des écologistes armoricains ou portoricains.
Le collectif, qui regroupe l'Association homme et environnement de Berkane, l'Espace de solidarité et de coopération, l'Association Chems pour l'éducation, la citoyenneté et l'environnement, l'Association Moubadara de Zaïo, l'Association Manabir, et la Fondation Moulay Slimane d'Oujda, dénonce «le fait de minimiser l'ampleur de cette catastrophe et ses impacts par certains représentants des services extérieurs».
Les associations demandent, dans un communiqué envoyé à la MAP, une enquête indépendante. Or, tout le problème est là. Qu'est-ce qui empêche ces associations qui ont du mérite d'organiser leur propre enquête avec des scientifiques qui ne refusent pas de participer à une enquête d'utilité publique ? A suivre. stop.
C'est pas des enfants ces gosses qui restent dans la rue jusqu'à 2 et 3 h du matin. Il faudrait les appeler autrement. Pour s'en débarrasser, leurs mères préfèrent rester entre cousines et voisines et tant pis s'ils agacent les voisins qui les entendent jouer sous leur fenêtre. Quand ces «oulad el âila» qui ne sont pas «oulad zanka» - zanga-zanga se cachent en jouant à cache-cache – ne tapent pas sur le ballon, c'est pas drôle entre deux immeubles, ils racontent des choses invraisemblables qui incommodent les pauvres gens qui n'aspirent qu'à une chose : roupiller après minuit.
De notre temps, diront des retraités entêtés et endettés, les moins de 12 et 13 ans étaient au lit dès 11 heures, y compris au Ramadan. La rue n'était pas faite pour faire la fête jusqu'à l'heure du shor qui ne supporte pas le bkhor. stop.
Quand on commence à déplacer les artistes sans piste de la halqa de Marrakech dans un théâtre à l'italienne fait pour Carmen et Madame Butterfly cher à Frédo qui ne peut pas changer la météo à Tozeur, ni à Hamamet, ni à Tabrouk, c'est qu'on a perdu l'inspiration. C'est ce que fait Hassan El Fad qui veut épater les francophones du Mégarama. Les artistes de Jamaâ El Fna ne sont faits ni pour la Fna, ni pour une salle snak.
Tayeb Seddiki – à qui nous souhaitons un prompt rétablissement - avait déjà essayé la halka,, mais c'était en plein air. Hassan El Fad a quitté son style habituel pour entrer dans le collectif qu'il ne maîtrise pas. Après les «hlaïkiya», il passera peut-être aux «jkaïriya» qui se prennent pour des «dkaykiya». Billets en vente au Mégarama. Prix : 150 et 500 DH. Alors qu'à la halka, les gens donnent ce qu'ils peuvent… stop.
Depuis le temps qu'on nous parle de la protection de la ressource aquacole, les huîtres - 500 tonnes par an –, on n'hésite toujours à s'en offrir dans un restaurant ou au marché central où il faut faire toute une gymnastique pour les ouvrir. Ces «scarabées» qui laissent bouche bée avec leur degré de résistance, ne sont accessibles ni à la Saint Sylvestre, ni à Achoura où l'on préfère le couscous b'diala sans trop de smène qui ne calme pas El hème.
Pour l'heure, la production des huîtres est destinée au marché local et national, c'est pourquoi elle est si chère ?
Pas du genre ma bayaâ ma charya…
Globalement, le rapport conclut que les impacts potentiels, liés aux activités d'élevage des huîtres ainsi que des palourdes dans la lagune de Oualidia, sont négligeables. La dégradation du système lagunaire est plutôt reliée aux rejets domestiques dans la zone, qui connaît ces dernières années une augmentation des projets immobiliers et touristiques. Les activités agricoles ont également contribué à fragiliser la lagune. stop.
Que Driss Mrini fasse un film sur la Perle Noire, Larbi Ben Barek pour les foules, c'est tout à son honneur lui qui n'est pas de la planète des «fouteux» qui avaient plutôt brillé dans l'émission de variétés. Mais qu'il raconte avant la sortie du film que des «fdoli» complimentent sans avoir vu un plan, qu'il n'a pas été aidé ni par la fédé, ni par les producteurs de bédé, ça fait un peu vieux jeu et pleurnichard au pied de Sir Richard. Ça rappelle Nabil Lahlou du cinéma comme une cartomancienne en disant dans les seventies, eighties «on m'a donné ceci et on ne m'a pas donné cela…». Un cercle vicieux dont le cinéphile ne souhaite pas en entendre parler.
Mais Nabil est un sacré personnage qu'il aurait fallu inventer s'il n'existait pas. Quant à Driss Mrini qui a traversé une période pleine de polémiques gratuites entretenues par des «pourri», il ferait mieux de parler sans haine.
Maintenant que son film est à la veille d'être présenté au public qui ne pense pas que «Dar Lamrini qu'a tèh» comme on disait autrefois dans la médina de Rabat. stop.


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