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Télégramme
Publié dans L'opinion le 25 - 10 - 2011

Tant qu'on n'aura pas réglé le mic-mac des magouilleurs qui trichent dans le travail, secteur public et entreprise privée réunis, on aura du mal à parler revendication, amélioration du rendement et augmentation légitime. Car, comment supporter les coups bas de certains protégés qui sabotent leurs collègues innocents ? Comme ces responsables irresponsables qui ne bougent pas le petit doigt, s'ils ne savent pas d'avance qu'ils tireront profit du monopole qu'ils détiennent entre leurs mains. Ces culottés trouvent le moyen de faire payer leurs collègues pour qui la manipulation de tel ou tel appareil échappe. Le peu qu'ils ont appris sur le tas, leur rapporte quelques dirhams dont ils n'ont pas honte.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il y a des employés et des employées qui utilisent leur «compétence » et leur position privilégiée pour arrondir leur fin de semaine sans la moindre gêne, alors que le lieu de travail est un lieu respectable où il ne faut pas prendre ses collègues pour des canards sauvages. L'Histoire retient tout et des employés n'attendent plus le départ à la retraite des magouilleurs pour en parler. stop.
Un job sans mob. Des jeunes, la trentaine, jouent les intermédiaires entre le mijeton et la fille de joie qui travaille avec son portable comme si elle bossait en Hugo Boss pour l'import-export. Des clients richissimes, qui ont fui l'immeuble As-Saâda à cause des manifs du dimanche et des oisifs qui font la manche, n'ont plus que le GSM pour se faire livrer à domicile, à Iqamat As-Sabah sans berrah, la poule venue de Hay Karima ou Hay Soulima.
Ces nouveaux intermédiaires, pour employer un mot poli, crèchent à Harhoura dans une villa discrète qui leur rapporte gros où ils ne paient ni patente ni taxe récente. Juste la facture du portable à payer. Tout se passe par téléphone, éteint pour les embêteurs sans intérêt. stop.
Quand un videur d'un bar, pour malabars, qui vend de l'alcool au vu et au su de son employeur fossoyeur, de l'argent frais - remis à la caisse - se retrouve en prison, il arrive qu'on le laisse crever. Alors qu'il y a bel et bien complicité entre les deux. C'est ce qui est arrivé à un plouc dans un quartier chaâbi où le vendeur de Guerrouane qui renfloue la caisse du patron - en voyage - après la fermeture des dépôts et entrepôts, a cru être protégé. Conclusion : on n'est jamais couvert même si on est couvert par la CNSS ou la casquette des CNRS. stop.
L'avortement sera autorisé pour les cas de viol et autre force majeure. Ce qui ne rassure pas les maîtres du curetage qui ont pignon sur rue, dans un pays qui ne finit pas de compter ses exceptions. Si certains toubibs rendent service à des filles perdues qui regrettent d'avoir été mordues sans demander une fortune, d'autres hommes en blancs, épaulés par de fausses infirmières qui n'ont même pas le certificat primaire, qui négocient l'opération sans anesthésie, font un « flous » fou qui échappe là encore au contrôle fiscal qui n'y voit que de la « d'baba »… Pour eux, la nouvelle loi sur l'avortement ne leur apportera aucun bon argument. Il n'y a pas longtemps, un médecin de Rabat aidait des filles angoissées, en leur accordant des facilités de paiement avec la carte d'identité comme garantie. De nos jours, il faut payer cash les vacances à Paris du « tabib » qui connaît par cœur son numéro de rib … stop.
Comment faire pour gérer la manif qui ne rate plus le jour du seigneur dans la religion de l'autre et qui ressemble chez nous à la sortie des saigneurs depuis qu'ils sont suivis par les prêts à tout récupérer, même si Twenty n'est pas au fond de leur tasse de thé ?
Un dilemme pour madame Dilami qui a beau faire des efforts et qui n'arrive pas à se prononcer.
Côté sécuritaire, les sorties du dimanche - jour chômé, pas folle la guêpe – il y a vraiment problème, surtout qu'après avoir dispersé les foules aux slogans sans gants, ils rentrent chez eux où des chaînes malsaines leur rapportent les revendications du grand village planétaire où Mac Luhan avait tout prévu… stop.
Haouli de Ould El Aouni : cette année, il sera plus cher. Du coup, les «shab el hassanate» cherchent à l'avoir gratuitement. Même si, dans l'ensemble, le mouton à l'œil est moins distribué gratos pour les batoz qui veulent tout avoir sans mettre la main à la poche.
Dans le pays des mille et une combines, il y a encore des gradés et des dégradés, des ronds - de - cuir et des durs à cuire qui ne disent pas non – c'est pas dans la tradition – au fellah qui ramène sur son Pick-up à Hay Riad où il sait à quelle porte frapper pour offrir un Sardi à la toison d'or. Encore une fois, certains seront mis devant le fait accompli alors qu'ils n'ont rien demandé… Parfois, leur femme sait qu'est-ce qui a pu jalonner ce geste loin d'être indigeste… stop.
Pas encore l'Afghanistan, Israël et la Syrie… mais les ressortissants marocains sont déjà concernés par l'obligation du visa biométrique, en attendant le visa géométrique…
Nouvelle procédure pour les visas Schengen. Désormais, les empreintes digitales et l'image faciale numérique sont obligatoires pour les demandes de visas présentées par les ressortissants marocains pour l'espace Schengen. Sans un visa biométrique, il sera impossible de se rendre dans l'un des 25 pays de l'espace Schengen qui comprend Göttingen si bien chanté par Barbara qui est aussi un mollusque de plus en plus rare.
Les données dactyloscopiques seront effacées après cinq ans. Lorsque le titulaire d'un visa arrivera à la frontière extérieure, les gardes-frontières des Etats Schengen vérifieront son identité et l'authenticité de son visa en consultant le VIS. stop.
Alors que des constructeurs d'automobiles veulent séduire la classe moyenne, Renault-Nissan veut conquérir la classe «moyenne inférieure» brésilienne… Nouvelle expression qui déroute des économistes.
Le potentiel est énorme : sur 190 millions d'habitants, seuls 10 millions peuvent s'offrir une voiture. On compte 149 voitures pour 1000 habitants, contre 814 aux Etats-Unis ou 245 en Russie.
Or, une nouvelle classe sociale dite «moyenne inférieure», dont le salaire se situe entre 900 et 2000 reals par mois (de 370 à 815 euros), aspire à consommer. Elle représente la moitié de la population, contre 36% en 2000. Plus de 60% de ces Brésiliens ne possèdent pas de voiture.
«Aucun constructeur n'a mis sur le marché une voiture correspondant à la capacité d'achat de cette clientèle, explique Maristela Castanho, directeur du produit pour la région Amériques de Renault. Alors, on cherche des produits qui pourraient lui plaire».
Au Maghreb, on n'a pas encore entendu parler de classe «moyenne inférieure». On saura à quelle sauce on sera mangés après ce mardi qui annoncera les résultats des élections - électron de Touns El Khadra où une bérouéta a changé la face du monde. stop.
On a beau être indulgent avec ces gens de la Aoula et la Maoula, on finit pas perdre patience. Quand le JT de la Une derrière des dunes a annoncé la mort de l'inoubliable et irremplaçable comédienne Habiba Medkouri qui n'est pas comparable à Nezha Regragui ou à Hind Taârji, chacun sont style et son cachet, on a cru qu'on allait entendre la voix de la défunte qui raisonnait aux 4 coins des studios dont on a retenu les intonations vocales depuis les années 60 quand le magneto a fait son apparition dans nos foyers sous haute tension.
Dommage. Peut-être que la Aoula va se rattraper pour nous rappeler qu'elle fut vraiment une moumatila kbira qui a su exploiter l'accent et le style de Rabat sans nous laisser baba… stop.


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