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Télégramme
Publié dans L'opinion le 08 - 02 - 2012

Dans le journal télévisé, des mots nouveaux dans les mœurs cathodiques apparaissent, des expressions qui auraient fait sourire il y a quelques années. On parle de protection de la nature, du brochet à Daït Roumi, en passant par l'alose en voie d'extinction, mais pas encore de la gazelle derrière les dunes. Les mots qui reviennent le plus dans la bouche de bien des responsables qui n'ont plus la bouche cousue, retiennent l'attention depuis un bon bout de temps comme «dinamikiya» devenu un leitmotiv, qui donne l'impression que cette fois c'est bien parti. Le mot dynamisme annonce de beaux jours. Si certains ne ratent pas les images des hommes dans la neige éloignés des centres urbains où la «dinamikiya» est le nouveau mot d'ordre, d'autres surveillent le nouveau langage qui entend tourner la page. Même si on dit ici que les mots - Al Kalam - n'ont pas d'os. stop.
En donnant la parole à des hommes et des femmes qui manquent de bien des commodités, le transport, l'ambulance, le bois, etc., on conclut que la télé – que tout le monde regarde malgré les regards jetés sur Al Jazeera et la chaîne de la Massira – veut donner du boulot à l'alternance qui a démarré sur les chapeaux de roue. En clair, qu'il n'y a rien dans le pays, que tout est à refaire pour les communautés éloignées des pôles urbains. La plupart disent : on n'a rien, «ma kayn oualou», qu'ils sont oubliés par les décideurs à tous les niveaux et que leurs doléances tombent dans des oreilles sourdes.
En ville aussi, il y a des exclus qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, mais la télé «militante» braque ses caméras sur les campagnes enneigées. Ça fait plus pittoresque au moment où des téléspectateurs partagent avec leurs enfants du thé sucré et des crêpes. Comme pour leur dire qu'ils ne sont pas les seuls à vivre dans l'austérité et le dénuement. Il n'est pas question que la «talfaza», qui ne va pas à Taza, renonce à ces reportages émouvants, mais qu'elle fasse la part des choses parce que ça commence à ressembler à du réchauffé. Ce n'est pas maintenant que notre télé va faire du social qui n'a jamais été dans ses cordes. stop.
Le Zoo de Rabat est considéré comme une excursion de luxe à cause des 50 dirhams considérés comme «hram» par des mères de famille qui peinent déjà à garantir à leurs enfants le tajine de midi – le plus souvent avec de la dinde qu'on trouve aux Indes à toutes les sauces – et le dîner du soir. «Dwam», comme on dit. Sans faire du misérabilisme à la petite semaine, le prix de l'entrée dans ce parc zoologique de toute beauté où il n'y a toujours pas de panda – c'est pour le zoo de Berlin ou de Thoiry dans les Yvelines – reste inaccessible pour les familles qui veulent un peu profiter des richesses de leur pays, dont ils entendent parler. stop.
News in The World. Asmaâ, l'épouse de Bachar El F…, originaire de Homs, qu'on n'appellera jamais «Lalla», vient de soutenir son mari. Ce que n'avait pas fait la coiffora, ni Suzanne Moubarak. stop.
Après les excès de sucre que nous avons soulevés à maintes reprises, en découvrant avec joie la dernière livraison de la très sérieuse revue « Nature », revenons à la charge pour dire qu'il faut ajouter les excès de smène, ce beurre salé dont des cuisinières en raffolent de Rabat à Salé et à Béni Snassen. Ce beurre rance qui, consommé en grandes quantités au Tibet, rebute des beurs nés à Anjou ou à Honfleur, quand il enlève le goût de la semoule au couscous qu'on trouve maintenant dans le pays du soja et du pousse-pousse où des tirailleurs marocains l'ont apporté pendant la guerre d'Indochine. Conclusion : le smène sans modération, même accompagné de l'bène, n'est pas à conseiller. Le Marocain light qui évite les overdoses, gagne du terrain. stop.
La Direction de la Protection Civile, située sur la place Zerktouni à l'Akkari, a publié un communiqué où elle annonce qu'elle va recruter, jusqu'au 29 février, trente lieutenants de la Protection Civile. 30 lieutenants ? Des candidats qui n'ont aucune formation vont se retrouver du jour au lendemain lieutenant alors qu'ils ne savent peut-être même pas éteindre un feu de Achoura ? Il y a un manque de précision qui laisse perplexe. Il s'agit sûrement d'un recrutement, en vue d'une formation de lieutenant, même si le communiqué ajoute que les candidats doivent être titulaires d'une licence délivrée par l'un des établissements supérieurs ou d'un diplôme reconnu équivalent. D'autre part, sur les 30 candidats élus, combien vont se présenter ? Comme dans la Sûreté Nationale, on recrute 100 sur 30.000 candidats qui rêvent tous d'entrer dans la police. stop.
Tout le monde a le droit de parler de l'entraîneur national qui a décidé de faire de la devise : « J'y suis, j'y reste » sa raison de vivre. Du marchand de « louani » qui utilise maintenant un mégaphone pour acheter « s'wani » et numérique d'occasion, au cadre de l'institution qui instaure les lois cadres, en passant par la « khiata » qui, elle aussi, a regardé les matchs sur son plasma sans « phasma ».
Gerets, qui continue à gérer le foot qui rime avec « moute » depuis que les « sobess » s'en prennent au « tobess » qui conduit leur famille au boulot, va peut-être vivre au Maroc – puisqu'il a dit qu'il n'est pas question qu'il parte dans les ruines de Sparte, à Namur ou sur la Côte d'Azur. Comme Mehdi Faria qui attend peut-être Mehdi Al Mountadar ou Cluseau enterré au cimetière Pax de l'Akkari dont on a volé le ballon en dur sur sa tombe.
Le coach aussi têtu que G. Bush a dit benoîtement qu'il ne connaissait pas le foot africain, mais en signant avec la fédé des fédérés, ne savait-il pas que le Maroc se trouve sur le continent africain et non pas sur le continent ricain ? Que les Lions n'évoluent pas à Lyon et que Morocco, ce n'est ni Monaco ni Macao… stop.
C'est une cérémonie émouvante à laquelle ont assisté des habitants de Rabat, toutes religions confondues, à la mémoire de notre ami Mathieu Bénnènati, dans la cathédrale Saint Pierre, celle-là même qui avait accueilli des personnalités et des gens ordinaires, de toutes les religions, au lendemain des tristes événements du 11 septembre 2001, de Abou Bakr El Kadiri au rabbin de Rabat, en passant par le curé de l'Eglise orthodoxe. Mathieu, que ses proches appellent Matteo, était le doyen des restaurateurs de Rabat, qui avait défendu ardemment les valeurs du métier.
En plus de son franc-parler, ce Sicilien, né à la Tour Hassan, et resté dans la capitale jusqu'à sa mort, a bouleversé des gens qui connaissaient sa franchise alors que certains se gardent de dire ce qu'ils pensent. Le passage de son cercueil devant son restaurant, où les klaxons n'ont pas cessé sous l'emprise de son frangin Gerido, n'est pas prêt d'être oublié.
Pour la commémoration du premier anniversaire de son décès, il y avait des Marocains dans la cathédrale aux côtés du Père Jean-Pierre, connu dans la capitale, et du Père Ninfas, originaire du Bénin, estimé par la communauté africaine de Rabat. stop.
Casablanca rend hommage au peintre Ben Ali R'bati à la Galerie CMOOA, dirigée par le fils de notre ami le colonel Daoudi, un bon vivant amateur d'art qui ne rate pas les bonnes expositions.
Une vente aux enchères aura lieu le 11 février à 16 h, œuvres 13x18, au 6, avenue des Tilleuls, quartier de l'Hippodrome. Un rendez-vous qui intéressera les amateurs d'art soucieux de connaître les tendances et bien sûr les collectionneurs. stop.
« Le Printemps Arabe » est le thème dans plusieurs IF du Maroc alors que la révolution – qu'on la prenne comme on voudra – est encore en cours comme on dit sur Tiercé Magazine sur l'internet. Faut-il déjà se gargariser avec des mots savants sur des événements dont on ne connaît pas les véritables issues, sur un soulèvement qui a bouleversé notre façon d'appréhender le monde ? A sidi baz. stop.


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