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Chahuté à Bayonne, Sarkozy s'en prend à Hollande qui veut «réconcilier» la France…
France / Présidentielle
Publié dans L'opinion le 03 - 03 - 2012

Des CRS ont dû intervenir, jeudi à Bayonne pour dégager les accès d'un café où Nicolas Sarkozy était assiégé par des manifestants, un incident dans lequel le président a vu le résultat de l'»épuration» annoncée selon lui par François Hollande. Ce dernier, à Lyon et pour sa troisième grande réunion publique en régions après Le Bourget et Rouen, PS s'est adressé à «la France, notre France», qu'il a dit vouloir «réconcilier».
Les CRS sont intervenus jeudi à Bayonne pour dégager les accès d'un café où Nicolas Sarkozy était assiégé par des manifestants. Le président-candidat s'en est alors au candidat socialiste, voyant dans cet incident le résultat de l'»épuration» annoncée selon lui par François Hollande.
En campagne au Pays basque, Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 16h00 à Bayonne, où il a été immédiatement chahuté.
Il a été accueilli par des sifflets et des lâchers de bulletins de vote factices en forme de «oui» à la création d'une collectivité territoriale basque. Des militants du Parti socialiste s'étaient aussi mêlés à la foule, où les sympathisants UMP ont eu du mal à se faire entendre.
Nicolas Sarkozy n'a eu le temps que de visiter un seul commerce dans la cohue avant de gagner le café où, comme à Annecy pour sa première sortie de campagne, il s'est entretenu avec des habitants et des commerçants.
Des centaines de manifestants ont été repoussés à distance du café par les forces de l'ordre, a constaté Reuters.
Avant de partir, il s'en est pris à François Hollande.
«On n'acceptera rien, simplement parce qu'on a la force des convictions qui sont les nôtres», a-t-il ajouté, assurant que François Hollande avait «annoncé l'épuration. Forcément ça échauffe les esprits des gens de la base».
«Si c'est ça leur conception de la démocratie, si c'est ça la République qu'ils préparent, et bien ça ne donne pas envie qu'ils arrivent», a-t-il ajouté.
Michel Sapin, chargé du projet de François Hollande, a repoussé les accusations insinuant que le PS serait derrière ces troubles.
«Quand on est candidat on n'est plus président de la République, on n'est plus protégé par des centaines et des centaines de CRS qui évacuent toute population à plusieurs kilomètres à la ronde», a dit l'ancien ministre sur I'Télé.
Mais Manuel Valls, directeur de la communication du candidat, a regretté ces incidents sur BFM-TV. «Nous sommes évidemment opposés à toute violence», a-t-il dit.
« 35 hectares ce n'est pas rien »
Avant cet incident, le président avait eu un échange amer avec une agricultrice à Itxassou, au sud-est de Bayonne.
Eleveuse de vaches laitières, elle se plaignait de la difficulté de son travail et de ses problèmes financiers.
«Enfin, ne dites pas que vous n'avez rien», a dit le président. «Vous être propriétaire de 35 hectares, ce n'est pas rien ! Moi, je ne le suis pas !»
Sans se laisser démonter, l'agricultrice a répondu : «Oui, mais vous avez autre chose sur votre compte en banque, je veux bien échanger.»
« Réconcilier la France »
Sans faire allusion directement aux incidents de Bayonne, François Hollande a estimé qu'il ne fallait «jamais céder (...) à la violence verbale et encore moins à la violence physique», mais a défendu le droit «de manifester autant que nécessaire».
Pour sa troisième grande réunion publique en régions après Le Bourget et Rouen, le député PS s'est adressé à «la France, notre France», qu'il a dit vouloir «réconcilier».
«Mon projet, c'est la France réconciliée», a déclaré jeudi François Hollande en meeting à Lyon, au terme d'une journée marquée par des incidents contre Nicolas Sarkozy à Bayonne auxquels le candidat socialiste a fait une légère allusion.
François Hollande a fustigé le «pouvoir sortant» et ses «privilèges» mais n'a évoqué que de loin les incidents survenus en marge d'un déplacement de Nicolas Sarkozy dans les Pyrénées-Atlantiques, pour lesquels le candidat-président a réclamé condamnation de la part de son adversaire.
«Nous devons être au niveau qu'exige la gravité du moment, ne jamais céder à la polémique inutile, à la violence verbale et encore moins à la violence physique», a dit François Hollande.
«Le seul droit que nous avons dans une République quand nous voulons changer, c'est le droit de manifester autant que nécessaire», a-t-il ajouté. «Mais c'est aussi le droit, le devoir même, d'utiliser son bulletin de vote pour réussir le changement».
Devant plus de 12.000 personnes réunies à Lyon, selon le PS, dont 3.000 devant un écran géant installé à l'extérieur, François Hollande a déroulé son programme pour «la France, notre France».
«Je veux réconcilier les générations dans l'entreprise», a-t-il dit à propos du «contrat de générations» qu'il veut mettre en place.
«Je veux réconcilier la France avec le progrès», a-t-il aussi déclaré. «Je veux réconcilier les Français avec l'idée de la République, l'égalité, et d'abord l'égalité salariale entre les hommes et les femmes».
Tout le début de son discours était ciblé contre «le pouvoir sortant» dont il a dénoncé «les privilèges».
«C'est le pouvoir sortant qui a permis à certains de payer moins d'impôts tout en gagnant plus d'argent, c'est le pouvoir sortant qui a protégé par un bouclier fiscal les plus fortunés de peur qu'ils ne s'exilent (...) Et bien je vous l'annonce : ce temps-là est terminé».
François Hollande a reconnu que son projet de taxe à 75% des Français qui gagnent plus d'un million d'euros par an n'avait «pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l'Etat» mais relevait «d'une forme de patriotisme dont le pays a besoin».
Au terme d'une heure quinze de discours devant un public enthousiaste où l'on reconnaissait le comédien Michel Piccoli, il a confié son «grand bonheur d'être candidat à l'élection présidentielle».


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