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Télégramme
Publié dans L'opinion le 07 - 03 - 2012

Enfin, y aura-t-il moins d'encombrement dans les tribunaux depuis qu'on parle de justice de proximité qui vient d'entrer en lice ? La « mahkama » ne ressemblera plus à une « mahlaba », un jour d'affluence ? Ce coup d'envoi des tribunaux de proximité, comme on dit si bien, a été donné au sein des tribunaux de Première Instance mardi dernier.
Les nouvelles juridictions gratuites d'accès ont pour objectif de soulager les tribunaux de Première Instance. La nouvelle classification permet aux juges de proximité ainsi qu'à ceux qui sont résidents, de traiter les litiges et les simples contraventions selon une procédure claire, et dans des délais plus courts, de Sidi El Aïdi à Had Kourt.
Les litiges relatifs aux loyers de même que les impayés qui ne dépassent pas 6.000 dh seront les grands dossiers à gérer pour les nouveaux tribunaux, qui restent pour l'instant encore éloignés des zones enclavées. stop.
Les étudiants diplômés occupent les devants de la scène. Après avoir envahi les bureaux, la rue en permanence, même en période de vacances, voilà qu'on leur annonce de bonnes nouvelles. Les plombiers, les serruriers, les peintres en bâtiment et tous ces petits métiers avec ou sans diplôme, n'auront plus qu'à descendre sur l'avenue Mohammed Al Khamiss qui ressemble avec tous les envahisseurs à Bab El Khmiss, un jour du souk hebdomadaire où il n'y a plus ni chameau ni dromadaire sous les lampadaires. Une si belle avenue qu'on aimerait bien revoir sous un bon jour.
Le ministère de l'Economie et des Finances a annoncé la création de 26.000 postes budgétaires pour 2012. De quoi calmer les contestations des diplômés chômeurs qui ne cessent de réclamer un emploi dans la fonction publique, en occupant l'espace public qui n'a pas encore été défendu par la police administrative qui prépare certainement une entrée triomphale que tout le monde attend.
La loi de finances, en cours de validation, prévoit en effet d'investir le dialogue social par la création d'emplois et d'y consacrer 13,2 MMDH. Cette nouvelle annonce vient confirmer la position du nouveau gouvernement, qui place la mise en oeuvre des engagements contractés sur ce volet au coeur de ses priorités pour 2012. stop.
Depuis le 7 mars et jusqu'au 9 mars, Rabat abrite un forum sur la sécurité alimentaire et en filigrane la malnutrition.
La FAO la décrit comme « toute une série de conditions entravant la bonne santé, causées par des rations alimentaires insuffisantes ou déséquilibrées, ou par une mauvaise assimilation de la nourriture consommée ».
En fait, des enfants, de Tanger à Smara en passant par Tata et Témara, ne crèvent pas de faim, mais ils ne consomment pas comme il faut. Beaucoup sont envoyés le matin à l'école avec un morceau de pain et parfois un bout de fromage qui ne donne pas envie de rire. Alors que les bienheureux ne quittent pas la maison avant de prendre un petit-déjeuner complet qui leur évite d'avoir le coup de barre de 11 h. L'idée de distribuer du lait le matin est à retenir. Comme au temps de Mendès France qui avait réussi à l'imposer dans le pays du gros rouge, de moins en moins dans les usages des Gaulois qui ne défient pas les lois de la nature. stop.
Le mouvement des serveurs dans les cafés, de l'Agdal à la Tour Hassan en passant par les bouis-bouis fréquentés pour les béni-oui-oui qui commencent à dire non avec les temps qui courent, reste phénoménal. Ainsi, on voit des garçons de café, qui ne servent pas que le café sur la terrasse ou dans l'arrière-salle, passer d'un emploi à un autre, en peu de temps. Certains ont battu les records de l'abandon de poste.
Si les uns sont à fleur de peau, qui démissionnent sans signer une lettre de démission, à cause d'un mot mal placé de leur employeur « Ala sebba », comme ont dit, d'autres ont vraiment des raisons de taille pour quitter b'taille taille leur job qui ne rapporte pas assez pour prendre 2 fois le tramway, plus un bus pour rejoindre Souk el Kelb, qu'on n'entend plus aboyer dans le coin. Premier coupable : le patron moul chi li ma kay chouf chi. Si les uns sont corrects et compréhensibles, d'autres sont près de leur argent, sans aucun sens du partage. Ils vont même jusqu'à faire une grimace chaque fois que le serveur encaisse un pourboire, aussi minime soit-il. Ils veulent que leurs employés travaillent sans répit, considérant qu'un jour de repos c'est un jour de « fchouch ». A midi, le serveur est mal servi. Il n'a droit ni au plat du jour ni à celui du soir. Résultat des courses : des garçons de café ne tiennent pas plus qu'une semaine chez Abbas ou chez Moha. L'employeur ne trouve même pas que c'est anormal qu'on le quitte pour aller se faire voir ailleurs. Certains voient passer des dizaines de serveurs par an. Après, on dira que tel ou tel sont instables, incapables de rester aux mêmes tables. stop.
Un coursier ne trouve pas de difficulté pour se payer du haschisch, généralement de mauvaise qualité – la « nougâ », c'est pour les pleins aux as – après une journée de travail souvent harassante et pénible. Il pense qu'il a bien fait de s'acheter un joint qu'il fumera autour d'un verre de thé, en regardant Dozem qui lui rapporte tout, des crimes de Bachar El Fassad à la course électorale fi Marikan (USA) qui ne suscite pas d'ailleurs des passions comme du temps où Obama était le candidat que les pays pauvres et les défenseurs des Droits de l'Homme attendaient.
Ce caissier comme d'autres milliers de victimes de la « H », dit-on, alors que le mot haschisch est plutôt masculin, ce « H » qui tâche les poumons, sait bien que, le lendemain, il passera une mauvaise journée. La drogue qu'il aura fumée la veille est mélangée à du Karkoubi, du henné ou autres saloperies qui empêchent ceux qui la fument de vivre une journée normalement, sans maux de tête, sans fatigue. Le fléau est tel que des pauvres types et des pauvres filles croient que les effets pernicieux de la mauvaise herbe font partie des risques. Ainsi, des milliers de travailleurs vivent mal leur journée parce que, la veille, ils ont fumé pour se détendre, alors que c'est le contraire qui se produit le lendemain. Aucun métier, aucune profession ne sont épargnés. On a même vu un chirurgien fumer un joint avant d'entrer dans la salle d'opération. Mais l'histoire ne nous dit pas s'il est tombé sur la bonne ou la mauvaise herbe. Quoi qu'il en soit, le fléau social est le même. Quoi qu'il en soit, nous sommes entourés par des pauvres gens qui ont mal à la tête, sur les lieux du travail, dans les cafés et même dans les mosquées et qui trouvent que c'est normal. stop.
Moulay Hafid El Alamy, président du groupe Sahama, l'un des seuls Chrif Alami qui écrit son nom ave un « Y » - c'est un choix comme un autre – dit et répète que « si l'assurance-vie continue à être si peu rentable, elle ne m'intéresse pas ». Confession de bonne foi car ce monsieur sympathique n'est pas là pour se passer de rentabilité. On savait qu'il n'est pas dans la maison de bienfaisance de Derb El Fokara ou celle de Sidi Bouzekri. Mais parler ouvertement d'argent, en parlant de rentabilité pour ajouter « ça ne m'intéresse pas », ça fait double emploi. Parce que la lumière du groupe Sahama ne serait pas là s'il n'y avait pas de rentabilité. Quand il dit que « ça ne m'intéresse pas », ça veut dire que ce qui l'intéresse, ce sont les rentrées de monnaie trébuchante. Ce qui est compréhensible et qu'on savait déjà, encore une fois il n'a pas été nommé pour faire du social qui rend jovials les hommes de bonnes intentions. Mais fallait-il le dire à la manière d'un gentil citoyen assis à la terrasse d'un café chic à qui un marchand de briquets et de porte-clefs propose sa marchandise à deux sous ? stop.
Vigon à Rabat au joli mois de mai ? Au Théâtre Mohammed V ou à l'espace OLM dans le cadre de Mawa. En attendant, il a fait un passage à TF1 où il a chanté un vieux refrain. Mémorable. stop.
French News. Mathieu Kasovitz, l'acteur sans haine pour la marjolaine du FN, il n'a encore rien dit sur les Lupine, utilise des mots de Cambrone pour attaquer l'UMP divisée mais pas désunie, et François Hollande monte dans les sondages pendant que Merckel qui lit Tel Quel version germanique pas de panique, épouse la cause du Prince de Bruni, au grand dam des écologistes allemands : die Grünen. stop.
Cela s'est passé le 1er mars vers 18h45 aux urgences de l'hôpital Lalla Meryem à Larache quand la femme médecin a refusé de recevoir une fille agonisante - malaise d'angines infectées avec une fièvre de 40° - en disant à ses parents de passer d'abord à la caisse pour payer la consultation.
Le malheur c'est qu'il n'y avait personne à la direction et même le surveillant général était absent pour régler ce problème.
Malgré des protestations, la réponse de cette femme médecin était : « Je m'en fous carrément ». A suivre. stop.
Ce qu'il faut savoir c'est que certaines « grimate » pour faire dîner « El Oulidate » ou pour faire la java dans un 4 étoiles en abusant de Java- Timor, remontent aux années 40. A une époque où les résistants ne devaient compter que sur la Résistance et non sur la Résidence. Des agréments – certains – dont les héritiers bénéficient toujours, ont été attribués pour d'obscurs services rendus au Protectorat. Secret d'Etat qui ne sera certainement pas divulgué pour des raisons évidentes qui éloignent une éventuelle guerre civile dont personne n'a besoin.
La liste des bénéficiaires des agréments et des autorisations qui a été publiée par le département de l'Equipement et du Transport laisse apparaître 4.118 bénéficiaires officiellement enregistrés et qui ont bénéficié de leurs droits, soit par attribution directe, soit par succession, soit par cession.
La démarche des responsables en charge de cette question qui renvoie directement à la lutte contre l'économie de rente « a pour objectif de répondre à la fois aux exigences constitutionnelles et au droit d'accès à l'information », explique Abdelaziz Rebbah dans un communiqué. stop.
« Du 6 au 10 mars, vos enfants sont sous les projecteurs », annonce la page de pub en couleurs de Morocco-Mall, avec la participation des Galeries Lafayette qui ne proposent toujours pas des layettes de Bouskoura et autres franchises loin de la banquise. Sur la page quadri, on voit 5 enfants habillés comme les petits mannequins à qui on fait boire du champagne pour qu'ils rigolent – c'est pas le cas au Maroc – dans la pub des articles du « Petit bateau ».
Mais ce qui fait sourire, c'est qu'il n'y a pas un petit mauritanien, un petit malien ou un petit marocain sur les 5 heureux élus. Que de charmants petits blancs comme si on était à Chateauroux, à Villeurbanne ou à Blanc Menil.
Alors que la polémique sur les jnouns qui ont voulu gâcher la fête de Morocco-Mall, s'est dissipée, voilà qu'on en remet une couche avec cette pub sectaire à l'heure où le cosmopolitisme a emballé Benetton qui a donné libre cours à son imagination, ne laissant personne indifférent. Qu'on ne vienne pas dire que la presse vient gâcher la fête des galeries marchandes, en cherchant la petite bête. stop.
Omar Saghi, politologue et écrivain éclairé qui nous a réconciliés avec la lecture des journaux comme d'autres illustres hommes de plume qui commencent à s'emparer de la presse, a évoqué la corruption des rêves avec un remarquable sens de l'analyse. Mais en publiant côte à côte les photos de Staline, Bachar El Fassad et Napoléon 1er, on a eu envie de sursauter. Que Staline, l'homme des orgues et de la morgue, côtoie le criminel syrien qui a voulu jouer les saints-Syriens de pacotille, reçu en grande pompe par Sarko qui a aussi reçu Caligula, c'est concevable.
Mais mettre l'empereur Napoléon 1er qui n'était pas un empereur à la Bokassa, de la mauvaise madrassa, ça laisse dubitatif. Napoléon était un militaire et il était ce qu'il était, mais, sous son règne, il y avait une opposition à l'Assemblée nationale qui a voté contre lui en toute liberté et qui l'a même envoyé à Sainte Hélène où il n'avait pas le moindre bas de laine.
Tandis que Bachar qui continue à tuer El Bachar, il ne tolère aucune opposition. Quant à Staline, son nom est inscrit en Russie par les criminels de guerre. stop.


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