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Télégramme
Publié dans L'opinion le 24 - 05 - 2011

De moins en moins de camping-cars sur la route, de Tanger à Agadir, le fief des retraités européens qui viennent au Maroc dès le mois de mars.
Ces touristes à part ne consomment pas comme le GM (gentil membre) du Club Med ou le client du Casino de Marrakech qui continuent à venir au Maroc toujours attractif avec ses mille et un royaumes. Les retraités qui voyagent à deux ou trois camping-cars, sont des retraités qui vivent avec une retraite tout juste, qui leur permet de voir des paysages nouveaux sans se ruiner. Ils ne vont ni aux restaurants ni à la fantasia de Ali. Avec l'âge, leurs déplacements limités, ils vivent comme les gens de voyage avec lesquels il ne se sont pas solidarisés lors de la menace qui s'est d'ailleurs estompée. Ils vivent dans leur roulotte en jouant aux cartes ou à la belote. Souvent, ils se ramènent avec des boîtes de conserve achetées chez Felix Potin avant de quitter Angoulême ou Le Perthus pour prendre la route de Tanger, en consommant le moins possible pendant la traversée de l'Espagne où les indignados – traduisez – ont bousculé nos amis socialistes. Ces touristes roulant à une vitesse honorable qui viennent de moins en moins au pays du soleil couchant ne sont pas une perte pour le tourisme local, mais leur absence sur les routes ne devrait pas durer longtemps. Ils sont aussi indispensables que le touriste argenté qui claque mille euros en boîte, en une seule nuit. stop.
Effrayant le message de la MAP sur le portable. « Attentat terroriste de Marrakech : Des ONG sportives et culturelles observent des sit-in devant le café « Argana » pour exprimer leur solidarité avec les victimes ». Le flash qui fâche commence par « Attentat terroriste de Marrakech » Ce qui fait sursauter l'abonné désarçonné qui subit les messages à la chaîne. Alors qu'il croyait que ç'en était fini cette histoire d'attentat qui aurai pu arriver à Belfast ou à Atlanta. Bien sûr que les gestes des ONG sont louables et respectables, mais on va continuer à parler de l'explosion jusqu'à quand ? stop.
Fallait-il interdire le concert tant attendu sur la place Jamâa El Fna avec toutes ces stars qui n'annoncent pas « El Fana » ?. Ces personnes chargées de gérer le sécuritaire ne sont pas toujours bien inspirées. Aujourd'hui, on interdit une fête musicale le temps d'un soir, demain on va nous dire : circulez, circulez, il n'y a rien à voir.
A vrai dire, nous sommes en temps de paix et aucune manifestation festive ne devrait être interdite. Parce que, en supprimant, ici et là, des rencontres joyeuses, on fait le lit des esprits chagrins qui voudraient nous imposer leur vision qui date d'un autre âge. stop.
Encore des chiffres à prendre avec des pincettes après les 25.000 porteurs du virus du Sida qui s'ignorent – ça peut être plus, ça peut être moins – l'ANRT qui est au four et au moulin nous dit que 49% des Marocains accèdent à l'Internet. Mais on ne sait pas de quels Marocains – aussi branchés que les Portoricains – il s'agit. Du quartier Oasis ou de la zone perdue où des malchanceux moisissent. Lecture qui embellit la conjoncture : Tous canaux, tous lieux, toutes fréquences et tous usages confondus, 49% des Marocains ont utilisé Internet en 2010, selon les chiffres de l'enquête annuelle de l'ANRT sur les TIC. Un taux d'utilisation qui dépasse, de loin, celui observé dans les pays de la région et se rapproche de certains pays européens. Il est égal au taux observé en Italie et dépasse même d'un point celui calculé au Portugal, mais reste encore loin des 72% recensés en France. Enfin, quand l'Internet sera gratuit ici comme à Los Angeles dans cette chère Californie où le maire Gavin Newsom milite pour la toile pour tous – c'est pas Oualalou qui suivra l'exemple -, ce jour-là, les poules auront des dents, comme dit le peintre agitateur Habib Moufadal « réfugié » à Marrakech. stop.
Echos du pays de Gilbert Bécaud. Bertrand Delanoë a parlé avec un chat au fond de gorge de dictatures arabes dimanche dernier sur un plateau de grande audience, sans oublier les jeunes tunisiens à qui il jette un regard paternaliste qui sent la récupération. Mais les observateurs n'oublieront jamais le regard méchant qu'il a jeté sur un journaliste qui lui avait demandé ce qu'il pensait de Ben Ali avant que ce dernier ne prenne la fuite comme un investisseur loin d'être un bâtisseur qui ne veut pas payer ses impôts. « Un dictateur ? », dira Frédo, le ministre de l'Opéra Bouffes du Nord, avant d'ajouter : « C'est exagéré de dire des choses pareilles ». Mais si Delanoë fait les efforts pour se racheter après le regard qui tue, le ministre cinéaste « mabloze » qui n'a pas encore chanté le blues après avoir tourné Mme Butterfly, n'a pas encore fait son mea-culpa. Car, quand on est ministre, on ne renie pas une déclaration sinistre. stop.
L'Europe a interdit lundi matin Bachar, qui n'est plus un Bachar, de visa… Après des centaines de morts. Combien en faut-il pour dire : Pouce ! stop.
Scènes d'extase sur la place Puerta del Sol mi corazone à Madrid, mot d'origine arabe. Le printemps mythique n'est pas loin. Les indignés nous disent que des patrons ont baissé des salaires. stop.
Mohammédia, cité des fleurs, des hibiscus et des ficus, est envahie par des ordures depuis que le contrat avec Acmed sans remède est résilié dans la ville des bougainvilliers. Ville dépotoir aux tristes trottoirs. stop.
Laroui, le petit pas Si Abdallah, nous dit que la langue dialectale devrait être la langue officielle comme si le Maroc n'avait pas une langue de base sur laquelle se basent tous les lettrés et même les illettrés qui ne savent pas lire et écrire, mais qui maîtrisent la langue arabe classique. Reconnaître l'utilité de la «darija», c'est une chose, mais il est impensable de renier l'arabe classique, la langue riche qui tient le coup depuis des siècles au pays de Oqba Ibn Nafiï et de Sidi Abderrahmane El Mejdoub auquel Taïeb Seddiki – prompte convalescence – avait rendu un hommage du temps des années Moumou Boukharssa. L'arabe classique, l'une des plus belles langues de notre temps, celle de Omar Khayam – plus personne n'oserait baptiser un collège de ce nom, autres temps, autres mœurs – d'Abou Nouas et d'Abou Al Kacem Chabbi, une gloire de la poésie tunisienne. Fouad Laroui, écrivain prolifique pas toujours magnifique mais photogénique, veut nous balancer avec la «darija» sur fond de taârija… stop.
Autrefois, il n'y avait que les gens respectables qui se payaient la Omra, qu'ils roulent sur l'or ou qu'ils possèdent un petit cabanon au Val d'Or. De nos jours, on apprend qu'une maquerelle s'est envolée pour les lieux saints. Qu'à cela ne tienne : si elle veut se refaire une virginité pour faire taire les ragots qui l'accusent de ramasser des magots. Mais si, après un voyage sur les lieux saints, elle recommence - quelques mois après son retour au pays – à montrer sous un décolleté le haut de ses seins… ça finit par faire jaser. stop.
Bien des quartiers où les moyens ne manquent pas sont sans surveillance. A part le gardien qui ne bouge sa graisse que le jour des étrennes, ces «aâouacher» qui ne traînent pas le jour de l'Aïd, il n'y aucun système d'alarme qui pourrait mettre en fuite les types qui s'attaquent aux braves gens. Samedi dernier, en plein jour vers 3 h de l'après-midi, un triste individu est entré par effraction, comme on dit, dans le jardin d'une dame retraitée qui se croyait à l'abri des mauvaises rencontres. Heureusement que son fils (25 ans), qui était là, a lâché deux gros chiens, sinon qu'aurait-elle fait devant un pestiféré un pied de biche à la main qui voulait l'agresser et lui prendre ses biens ? stop.
«Hchouma ya Hachouma». La Fondation du Roi Abdul-Aziz Al-Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines à Casablanca a organisé un séminaire autour du thème de la Honte (hchouma et aâr). Cette rencontre a réuni plusieurs sociologues, psychiatres, psychanalystes et anthropologues pour débattre de cette question sociale plutôt épineuse.
Mais on ne sait pas si on s'est posé la question de la hchouma d'aujourd'hui, qui n'est plus ce qu'elle était, dans ces débats intelligents où des spécialistes ne se sont pas voilé la face où on s'est dit les choses en face, contrairement aux faux timides qui pondent des insanités et qui sont incapables de vous regarder les yeux dans les yeux. stop.
La France n'a pas besoin de maçons et de serveurs étrangers, dit le ministre de l'Intérieur de l'Hexagone qui est passé maître dans les déclarations qui ne passent pas dans la trappe.
C'est vrai Monsieur Guéant, la France n'est pas sortie du néant, mais rappelons-nous des maçons étrangers originaires de l'Afrique du Nord qui ont construit les autoroutes, les HLM avant le blog Mathieu Zalem, les gratte - ciels à la Défense et les grandes surfaces qui menacent les petits bougnats, qui ne méritent pas une seule «bounia»… stop


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