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Télégramme
Publié dans L'opinion le 16 - 04 - 2012

Pendant des années, les médias ont critiqué les Radios, dont on n'a jamais établi une radioscopie, et des Télévisions qui manquent de visions et maintenant que l'équipe au pouvoir veut nettoyer la rue El Brihi qui monopolise l'image et la parole, voilà qu'on crie une fois de plus au loup ! Le télé-journal en français sera relégué plus tard quand Nounours sera dans les bras de Morphée et que les enfants de la Mission dormiront à poings fermés. A-vrai-dire, ce JT qui croit s'adresser au corps diplomatique dans la langue de Julien et Frédérique, devrait savoir que les Européens préfèrent se passer des reportages sur la compétition des quatre semaines pour regarder les fourberies de Scapin sur la chaîne des copains qui ne sont jamais couchés.
A l'heure de l'invasion de milliards d'images, tout le monde regarde Nagui l'Egyptien qui n'a pas encore réclamé l'obélisque de la place de la Concorde où Sarko en a fait une foire où il ne manque que le jambon, pendant que Arthaud vogue sur une embarcation.
La télévision marocaine diffuse le plus dans le monde des turqueries et autres salades mexicaines qui singent les feuilletons gueuleton que le peuple des favelas suit sans modération. A tel point que nos petits enfants risquent d'être influencés dans le bon ou le mouvais sens, oubliant les facéties de Ba Hamdoune, que jamais les émissions pour enfants du dimanche matin n'ont remplacées.
Ce n'est pas uniquement une question de langue, il s'agit de revoir tout un système cathodique où il ne suffira pas de préférence nationale mais de qualité nationale qui sauvera les petits écrans qui prennent plus de place dans le salon où on n'a plus besoin d'être au premier rang. stop.
La fin du « hessi messi » ?
Ceux qui touchent des royalties, en faisant venir ici des machines performantes pour l'Administration publique et qui touchent leur part de la « haloua » en Suisse où ils ont un compte ouvert pour ça, ne se sont pas inquiétés de l'arrivée des frères dans la nouvelle sphère.
Le chef du gouvernement a multiplié les mises en garde à l'encontre de l'Administration. Selon lui, celle-ci doit être au service des citoyens et de l'entreprise.
Ceux qui veulent s'enrichir doivent changer de métier, aller vers le commerce ou ailleurs, a-t-il martelé à plusieurs reprises. Pour lui, l'ère où des fonctionnaires réclamaient des commissions ou une participation dans le projet d'investissement, avant de délivrer les autorisations, doit être révolue.
Comme pour les « grimate » que pleure « moula oulidate », ça ressemble à un baroud d'honneur qui ne fera pas long feu.
Ceux qui ont amassé des fortunes, qui ne leur donnent pas d'amertume, pensent que ça va passer comme passent les cigognes qui ne viennent plus ni aux Oudayas, ni à Derb Moulay Abdallah, ce qui paraît invraisemblable pour les jeunots qui rêvent de rouler en Renault Laguna qui évite « Derb Lahouna ». stop
Radar de bazar. Des observateurs se demandent à quoi servent ces bidules – il en faudrait même devant le Pain Bull – quand ils constatent qu'aucune ligne médiane n'est respectée sur l'avenue Mokhtar Gazoulet, devenue une autoroute A7 depuis que le tunnel sous la manche des Oudayas – à saluer quand même – encourage les automobilistes à appuyer sur l'accélérateur comme s'ils étaient au 24h du Mans ou au Rallye de Marrakech pour faire couleur locale à l'heure où n'importe quel « bokal » veut nous donner des leçons comme Mélenchon qui refuse de s'asseoir à la même table qu'un journaliste qui ne mélange pas les serviettes et les torchons.
Sur l'avenue Ben Barka et sur la route des Zaërs qui s'est offert un complexe chic sans équipement écologique – comme si le grand standing ne correspondait pas avec la protection de la nature - le radar n'est pas craint par les conducteurs de berlines et de 4x4 qui considèrent les 2 roues comme des minus qui gênent les propriétaires de « rouplane » - déformation du mot qui désigne une grande marque de voiture. A chaque fois qu'on voit passer ces hors-la-loi sur cette route qui n'est pas faite pour les piétons de bon aloi. stop.
Au Maroc, on a tout ce qu'on veut à condition de faire de bons vœux qui ne sont pieux que pour ceux qui n'ont pas de flous.
Avec toutes ces marques qui s'installent dans les halles de Morocco Sicoco, dernier en date Ermenegildo Zegna – on prononce Zenya - un grand Milanais qui n'a ouvert à Paris qu'en 1980 à cause de la mainmise de Francesco Smalto, et autres étiquettes de luxe, les pleins aux as, que l'impôt sur le revenu ne gêne pas, n'auront plus besoin d'aller sur les Champs-Elysées pour acheter des chaussures chez Clarence ou un dégriffé chez Marlène, enseigne Kitch qui tient le coup malgré les fringues dingues pour les ressortissants du Qatar qu'on ne fouille plus au « matar ».
Les Marocains de la classe moyenne peuvent aussi s'offrir des pompes loin d'être funèbres sur l'avenue Fall Ould Oumeir qui refait parler de lui et du jean que portait James Dean dans la « Fureur de Vivre » à la Kissaria Oued Addahab qui fait venir sous le manteau des articles d'Italie et de la Porte d'Italie. Pendant que des Marocains de la classe d'en--haut peuvent commander des modèles de Saïd Maher qui fait fureur sur Fashion TV – prononcez Fachen-tivi –, chaîne gratos que regardent les fauchés nourris au « j'ben » et au « homos ». stop.
Driss Khrouz, le directeur de la Bibliothèque Nationale qui a souvent de bons mots, en a dit cette fois un de trop. « La société est une pâte qui se modèle ». En oubliant l'expression bien de chez nous : « papa aâjina ».
Il a ajouté : « C'est très bien que des dictateurs aient été chassés, mais je ne crois pas au Printemps arabe. Je ne suis pas du tout optimiste. Il faut changer les comportements, les mentalités et les institutions, puis faire en sorte que les institutions soient respectées, qu'il y ait une pression de la société pour que celle-ci choisisse ».
Si Driss, comme on disait autrefois pour Si Driss Basri – aucune comparaison – dit qu'il ne croit pas au Printemps arabe, mais s'il n'y avait pas de « Rabiî » - à ne pas confondre avec le banquier qui regarde Ruquier qui a moins de classe que Foulquier – Caligula et le mari de la « coiffora » qui n'a pas trouvé d'accueil dans la diaspora seraient encore là à faire la pluie et le beau temps dans des pays où la météo n'intéresse que les fellahs, protégés par Sijelmassi qui a compris que la terre a soif de subventions.
Enfin, Driss Khrouz dépasse le cadre de sa fonction de directeur de la Bibliothèque Nationale. Il va loin en portant des jugements qu'on n'entend pas dans la bouche d'un fonctionnaire. C'est un choix. Il dit : « Les valeurs des jeunes marocains aujourd'hui ne sont pas les valeurs de leurs parents, mais de leurs grands-parents. L'école a abruti les Marocains. L'arabisation a abruti les Marocains. Parce qu'on n'a pas arabisé, on a orientalisé et islamisé. Les langues étrangères sont enseignées comme si elles étaient des langues théologiques. Les mathématiques sont enseignées avec « Bismillah » et « Masha' Allah ». ».
Ce qui fera dire, bien entendu, à certains : « Masha'Allah »… stop.
« Ben Bella ila Ribat ou França taht Sebbat », criaient les foules avant l'indépendance du pays de Kateb Yacine et de Yassine, le chanteur de Rabat qui imitait à la perfection Elvis Presley, Ould Presley dans les belles pages illustrées de « L'Opinion ». Ce même Ahmed Ben Bella né à Maghnia dont les parents étaient originaires de Marrakech, dit « L'Economiste » ou d'El Jadida, dit l'autre physionomiste. C'est selon.
On a du mal à imaginer aujourd'hui que ce héros du groupe de la ville d'Oujda, fief des rebelles avant l'heure, est le même qui a déclaré la guerre à la terre de ses ancêtres, de braves Marocains qui ne savaient pas qu'ils allaient mettre au monde un enfant qui s'est rebellé contre son pays d'origine. Sallama. stop.
Hexagone. Certaines peaux dures ont besoin d'un traitement à l'Hexomédine. Michel Vauzelle, fier d'être le président d'une grande région musulmane, Paca, que l'extrême droite n'arrive pas à envahir, s'est rendu au Mexique. L'ancien ministre de la Justice de Mitterrand a été accusé, vendredi dernier, de jouer la carte de la prisonnière Florence Cassez qui n'a rien à voir avec Albertine Sarrazin, de l'électoralisme soi-disant, alors qu'il s'est rendu à Mexico pour le G20. Aurait-on oublié que cette affaire de Cassez, condamnée à 60 ans de prison, a rompu les relations entre le pays de Zapata et celui de Zanini ?
A l'époque, les amateurs d'art ont été privés d'une grande exposition au Grand Palais à cause des attaques en règle venant des officiels, en principe condamnés au droit de réserve. Aujourd'hui, on parle de manœuvres basses pour Michel Vauzelle qui se rend dans un pays où, déjà, l'Hexagone n'est pas en odeur de sainteté à cause d'un parti pris très discutable. Décidément, à la veille du scrutin, tous les coups sont permis. stop.
Dans l'émission d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle sur l'occupation en France, sur TV5, on a appris que le maréchal Pétain avait commandé dans ces années 40 – raconte Berthe Sylva – des produits de beauté chez Elisabeth Arden, aussi célèbre que Azban qui a ses points de vente à Barbès et à Pantin, de la crème pour cacher ses rides. Un maréchal ! On comprend dès lors pourquoi les vieilles dames de la médina appelaient Pétain : Pitane… A moins que ça ne soit encore une fois une déformation phonétique qui fait pouffer de rires.. stop.


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