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Télégramme
Publié dans L'opinion le 26 - 04 - 2012

Selon la NC (Nouvelle Constitution, pour ceux qui ne le savent pas), le wali de Dar El Beïda ou le gouverneur de Zagora ne sont plus nommés comme avant où le portable jouait un grand rôle dans les recommandations parfois judicieuses qui repoussent les tendances malicieuses dont l'intérêt en jeu est flagrant.
Ainsi, une liste de « waliyables » a été préparée par le ministère de l'Intérieur alors que la NC, qui a soulevé une montagne d'espoirs, n'a jamais opté pour ce système qui incite à offrir des chrysanthèmes aux élus non voulus.
Que va-t-il se passer maintenant que tous les regards sont fixés sur la liste de Schindler où certains sont prêts à tirer sur le pianiste ? A suivre. stop.
Ceux qui s'étonnent du refus de la «Haca hakili » de s'exprimer sur les cahiers de décharge, une décharge sans effet réel, comme le disent certains, sont les mêmes qui n'ont rien dit quand Ghazali, un homme respectable qui ne fait que le sale boulot, s'est abstenu quand il y avait le feu à la maison, quand on a autorisé des stations qui correspondaient aux paramètres de maître « flane » et madame « flana », alors que des voix crédibles ont présenté des projets crédibles et bien ficelés qui ont été refusés par cette « Haca hakay ma ».
Intervenant dans le cadre d'une conférence organisée par le centre de recherches Links à la Faculté de Droit de Casablanca, le président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, pêchant en haute mer, a refusé de s'exprimer sur la polémique actuelle déclenchée par les cahiers des charges : « La Haca s'exprimera en son temps, avec le recul et la hauteur nécessaires pour garantir sa sérénité et sa responsabilité ».
C'est ça la hauteur dont a besoin la haute autorité de la com, un tour de passe-passe qui ne manque pas de hauteur. Ce qui n'étonne là encore que ceux qui ne savent pas que le cahier des charges a été validé avec l'accord de la Haca qui nous dira qu'elle exercera son droit de regard dès que le tempête passera, à la fin de la compèt …y a de la samba dans l'air… stop.
Encore une muette venue de Passy qui a entraîné « Dozem » dans un cafouillage qui n'a ni tête ni queue, dont la seule réussite tourne autour des Aghani avec Abdelghani et Zolékha, plus les cheïkhate accompagnées par des musiciens qui ont rapiécé leur violon que n'aurait pas snobé Jethro Tull, le musicien pop, et qui s'est mise à parler après le modem mal branché de 2M. Ces deux stars, réveillées un peu tard, viennent nous alerter sur la liberté d'expression qui serait menacée depuis que les barbus, disent-ils, vont raser gratis sur un air de Mathis.
Ce qui est stupéfiant, c'est que les gourous et les « bouoû » se réveillent en même temps pour sortir de leurs gonds alors que, jusqu'ici, quand la presse, toutes tendances, sortait l'artillerie lourde, ils ne réagissaient pas.
Maintenant que le pactole est en jeu, ils sortent les banderoles, qui font très tendance à la veille du 1er Mai qui ne sera qu'un remake de ce qui s'est passé sur l'avenue Mohammed V où même les slogans, toujours aussi répétitifs comme la musique de William Reïch, ne sont plus reçus cinq sur cinq. stop.
Au moment où le pays commémorait le 40ème jour de la disparition d'un grand homme de valeur, feu Abou Bakr Kadiri, un autre militant intègre et honnête, qui a fait de son métier d'écrivain et journaliste un exemple remarquable, a rejoint le royaume de Dieu. Le décès de Abdeljabbar Shimi, directeur du journal Al Alam, a ému ceux qui le lisaient régulièrement et qui savent quelle place il occupait dans la presse sincère qui ne se contente pas de raccommodage, de lèche babouches, dirait Abdallah Stouki, et de remplissage pour la forme.
Dans un langage châtié, Shimi savait analyser les événements qu'il traitait avec discernement. Sa fonction d'écrivain et de journaliste faisait honneur à la profession, aujourd'hui malmenée par de nouvelles plumes nourries à l'Internet qui aide les pas nets et les paresseux qui ne veulent pas avoir d'opinion et les grabataires qui ne se sont pas rendus compte que le lecteur a changé, et que la presse est en danger.
Shimi était un homme de dialogue, dont la porte était ouverte, contrairement à des dinosaures aux pieds de « hamri » de Casablanca qui refusent de discuter sur des sujets qui leur échappent. Il laisse une image d'un homme intègre qui aimait son métier, qui avait un rapport passionnel avec l'écriture de la trempe d'un Hassanine Heïkel ou d'un Albert Camus. Un homme de lettres à la tête d'un périodique, c'est toujours une aubaine pour les esclaves de l'écriture, disait François Nourissier. Quand on se penche sur les 40 dernières années sur le métier, on constate que les hommes qui ont marqué leur époque se comptent sur le bout des doigts des deux mains, du moins ceux qui avaient le pouvoir de faire avancer la profession et qui ne l'ont pas fait. Adieu frère de combat. stop.
Parce qu'une soirée bidon de danse orientale sur fond de Paul Mauriat et autre David Guelta a été reportée, on a trouvé le moyen de dire et d'écrire - le comble - que Marrakech chasse ses festivals – la boîte des travelos au javelot a fermé ses portes – en ajoutant que c'est inquiétant, alors qu'aucune autorisation pour la tenue de ce festival n'a été demandée. Comme si n'importe quel qidam venu d' Amsterdam pouvait débarquer à Jamaâ El Fna pour se faufiler entre les charmeurs de serpents – montrés du doigt par l'Association de défense des reptiles dont le siège est à Blanc-Mesnil – et les chouaffate dévoreuses de ghzil l'bnate, pour monter un spectacle en plein air qui n'en aurait pas l'air.
Enfin, quelle idée d'inviter des danseuses du Néguev pour un spectacle à Marrakech comme si nous étions les seuls dans le monde arabe à avoir des relations avec Netanyahou qui n'a pas fini de gambader le long des houx. C'est la présence de ces artistes innocents – avec quel passeport sont-ils passés par les portes de la Ménara ? – qui a déclenché les pires ragots rapportés par les agences de Jack Palence qui n'attendent que ça.
En attendant, la fête continue. stop.
Les immigrés marocains jettent l'éponge, nous dit un observateur qui n'a pas quitté son fauteuil pour aller en Espagne voir la crise de ses propres yeux. En fait, ils n'ont pas jeté l'éponge de leur propre gré, car, quand on jette l'éponge, c'est que c'est de sa propre initiative. En réalité, on les a lessivés comme une éponge, avant de les renvoyer comme des étrangers venus manger la paella de Manuela et José, prononcez Khosé, qui, effectivement, subissent les effets d'un drame économique qui n'était pas prévu dans un pays qui reçoit le plus de touristes en Europe, avant que la Grèce ne connaisse la fin de la liesse que connaissaient les îles d'amour de l'île d'Euripide et de Myconos où Jacqueline Kennedy s'habillait en nymphe dans l'univers de Delphe pour plaire à Onasis qui savait que les plages de rêve allaient se transformer en oasis… stop.
Le lectorat loin de Tora Bora est habitué aux précisions des ministères depuis le temps où on ne pouvait rien avancer sans être sûr qu'on sera devancé par les communiqués qui ne correspondent pas avec les vases communicants.
Le département d'El Ouardi qui n'offre pas encore des fleurs a rendu public un communiqué dans lequel il affirme que le défunt Bakkali, décédé suite aux incidents survenus, le 14 avril, au complexe sportif Mohammed V de Casablanca, «ne s'était pas présenté pour complément d'examens à l'hôpital 20 août» sans savoir dans quel état il se trouvait quand il a quitté l'hôpital.
Le communiqué, publié dimanche soir, a été fait sur la base d'une enquête menée par les services du ministère de la Santé. Ce département indique, par ailleurs, que devant l'afflux massif des victimes des incidents du 14 avril, l'administration de l'hôpital a décidé de «renforcer ses équipes et d'assurer la gratuité des soins pour toutes les victimes».
On ne sait pas que ces voyous ne roulent pas sur l'or… stop.
Généralement, nos amis français de Rabat ou de Taza qui votent Le Pen, ne se gênent pas. Aux élections de 2002, un potier de la rive droite le criait sur les toits, ce qui nous faisait pouffer de rires, bien que ça ne soit pas rigolo. Cette fois, on parle de 3,67%, moindre mal qu'au début des années 2000 pour le papa poule mouillée de la Marine Marchande qui danse sur du hip hop le style de la banlieue. Petit regard sur les votes des Français du Maroc dimanche dernier : ils ont voté pour le président-candidat Nicolas Sarkozy qui utilise un disque rayé - prêté par Liliane Bettencourt – en lui accordant 36,72% de leurs voix. Le candidat socialiste, François Hollande, en a obtenu 35,93% alors que Jean-Luc Mélenchon, né à Tanger, du Front de gauche obtient 12,39% et que le centriste François Bayrou, un paysan à la page, en décroche 7,20%. La candidate du Front National (FN), Marine Le Pen, dont le père apprécie la plage des Nations de Bouknadel, lui qui parle de préférence nationale, n'a pu récolter que 3,67%. Lors des présidentielles de 2007, 51,9% des Français du Maroc avaient voté pour Nicolas Sarkozy contre 48,1% pour la candidate socialiste Ségolène Royal.
Mais, depuis, François Hollande a pris de l'allure. Il s'est mis dans le costume de l'Elysée sans faire du jogging comme l'autre qui nous a eus en jouant le prof du bahut, le sportif qui déteste la manif et qui va scander des slogans le 1er Mai comme Arthaud qui a remplacé la brave Arlette Laguiller qu'on ne voit plus, hélas, à la télé en face d'Arlette Chabot qui a disparu des studios. stop.
Hexagone. Dernière minute. Chantal Jouhaneau, ex-UMP, qui va voter chez l'ennemi François Hollande, n'est pas contre le vote des Marocains et des Portoricains établis en France. Guaino est le plus poli dans les débats pendant que des forts en g sont prêts à broyer les concurrents. stop.


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