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Télégramme
Publié dans L'opinion le 04 - 06 - 2012

Potins sur un rocking chair en rotin. Vu à l'Agdal non loin de Kays, des jeunes la serbissa à la main roulant sur des patins à roulettes. A l'heure où l'on parle de supprimer la publicité sur l'alcool – ce qui n'est pas choquant pour ceux qui défendent l'Etat de droit et le droit à la différence –, ces gosses qui roulent canette ouverte, ça fait évidemment tilt même si on n'est pas à Tit Mellil, mais dans une capitale habitée, multiculturelle qui connaît de multiples rituels. stop.
Jinger qui se prononce comme Ginger Baker, le batteur compagnon de Stevie Winwood, voir sur Tango, réserve des surprises ce lundi à l'Opéra Mundi sur l'avenue Ibn Sina dans un décor fluide simplisiste, sans être simple signé Medhi Dinia. stop. Toujours dans le quartier, La Bodega, rue Michlifen, propose tortilla mexicaine et spécialité italienne lors des transmissions de matches de la Coupe européenne et tous les jours de la semaine. stop. Sortir, sortir pour ne pas moisir devant la télé, Ruquier et autre serpillière de service, qui donne une raclée aux corps qui ne se déplacent plus à force de rester devant l'écran comme un reclus. stop.
Maintenant que la crise en Espagne fait descendre les désespérés et autres indignados de Burgos à Badagos, prononcez khé comme khéfé et Khufek – le Barça adulé par les avaleurs de harcha, vient au Maroc après 38 ans d'oubli, après le match de 1974 avec le Widad qu'il a battu par 3-1 dont quelques-uns se souviennent quand les anciens coéquipiers de Lionel Messi (hassi-messi) ne portaient pas des shorts flottants que n'auraient pas signés Thierry Mugler. Quand les blaugranas n'avaient pas de « groune » pour réclamer des milliers d'euros qui ont mis leur compte à zéro après des soirées folichonnes où ils chantaient Micorassone…
Le rival du Barça, le Real Madrid, a apparemment envié les blaugranas pour leur visite au Maroc. Le club madrilène affrontera le Moghreb Tétouan (MAT) en math amical le 24 juillet à Tanger. L'information a été rapportée jeudi dernier par le quotidien sportif «Marca », proche du club madrilène. Après le million d'euros qui sera perçu par le FC Barcelone, combien touchera son rival de la Casa Blanca ? Après le déplacement au Maroc, le Real, le club le plus titré d'Espagne et d'Europe, disputera le 27 juillet son deuxième match amical contre Benfia avant de se rendre à Los Angeles pour une tournée aux Etats-Unis. Caramba ! stop.
Les deux individus qui ont brisé les vitres avec des barres de fer d'une agence bancaire à Témara ont emporté des ordinateurs et une imprimante pour peut-être imprimer des dirhams dont ceux déposés dans la banque étaient certainement haram. Apparemment, ils préfèrent la copie à l'original… stop.
Si des anciens - toutes religions et toutes fusions confondues - revenaient au quartier les Orangers après des années d'absence, ils risquent d'avoir la berlue et le hoquet réunis. Les clôtures des villas qu'on a laissé faire comme si nous étions menacés par Lucifer, donnent le vertige à ceux qui sont habitués à voir des haies avec des bougainvillées ou des hibiscus qui soignent la gueule de bois des esclaves de Bacchus qui ne sera pas autorisé à faire la bringue le 14 juillet qui sera peut-être boycotté par ceux qui ne veulent plus entendre parler – c'est un choix – d'exposition et de dégustation – qui vivra verra, Foods & Goods ainsi que Ebertec n'ont pas encore fait leurs bagages.
Le quartier des Orangers – le phénomène du repli sur soi avec murs élevés et métal hurlant est moindre à la Résidence – est tellement cadenassé et verrouillé, qu'une promenade à pied n'est plus un plaisir d'antan où les oiseaux s'interpellaient comme dans la ménagerie du Jardin des Plantes qui a ses serres et son museum national, entre la Mosquée de Paris avant l'arrivée des Boubaker qui craignent les hackers, du temps de Benghabrit qui n'avait pas besoin de prendre les paroles d'un Sark, pour des paroles d'Evangile.
Adieu Orangers. Nous nous sommes tant aimés, diront les amateurs de romancia, comme on dit maintenant chez les férus du ghoroub, le vrai. stop.
Immobilier : CBRE dans le bâtiment « vert ».
CBRE, spécialisé dans le conseil en immobilier, vient de lancer un service spécifique d'ingénierie et de conseil dans la conduite de projets immobiliers respectueux de l'environnement. De la sélection des matériaux, au choix du design et des procédés, le groupe se propose d'accompagner ses clients en matière de Green Building. Notamment dans la définition de la stratégie optimale permettant d'obtenir et de mettre en œuvre deux des plus prestigieuses certifications environnementales : LEED (Leadership in Energy & Environmental Design) et BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method).
Autant de certifications qui se sont emparées de l'étiquette verte qui laisse à désirer les vrais écologistes qui n'attendent pas qu'on vienne les conseiller sur la sélection des matériaux alors qu'il n'y a qu'un seul matériel pour économiser l'énergie et ne pas vivre au-dessus de ses moyens. Le bâtiment vert prôné par CBRE comme l'immobilier vert green, ça fait plus chic comme le golf chez les wolofs – ça fait toujours ticquer quand on connaît les coups tordus de l'immobilier. stop.
Le Caire, Suez, Port Saïd, ne veulent pas qu'on leur vole leurs acquis. Ils sont retournés sur la place Tarir, comme dit Grimaldi de « France 24 » qui a tendu le micro à Mahmoud Ahmadinejad qui ne l'a pas repoussé comme Mariah Carey qui a demandé lors d'une conférence de presse à Mawazin, s'il était stérilisé… Bienvenue chez nous cousine de Lipine. Une Egypte où les descendants des Pharaons ne veulent pas jouer les figurants dans le Printemps qui a redonné un sang neuf à la nation d'Ibn Arabi. stop.
Mauvaise pub pour le Maroc que ce film « Les kamikazes » de Nabil Ayouch qui a obtenu le prix François Challais, dans la section presque parallèle qui n'est pas le Prix du festival de Cannes, où on récompense même les éclairagistes et les perchistes indirectement.
Mauvaise pub avec un titre pareil « Les kamikazes » comme si le Maroc était le terreau de la terreur qui ensanglante des régions hier encore paradisiaques.
Parce que, sincèrement, combien y a-t-il eu de kamikazes dans ce pays aux mille et un royaumes qui n'est ni l'Irak, un si beau pays ravagé par les attentats, ou l'Afghanistan où Kaboul qui fut une étape incontournable du temps des voyages à Katmandou, une capitale occupée par des terroristes un peu mahboul ? Combien y a-t-il de kamikazes au Maroc pour en faire un film dont le budget a été signé au quart de tour alors qu'il y a des cinéastes qui ont des choses à dire dans ce pays où les kamikazes, accordons le pluriel même s'ils ne sont pas kyrielle, n'ont été qu'un incident de parcours ? Merci pour la pub – pour un fils de pub – qu'on va nous faire à l'étranger où le Maroc rimera avec catastrophe loin de l'Eden Rock… stop.
La Syrie menacée par une guerre civile ? C'est quoi la guerre actuelle ? Un accrochage conflictuel ?... stop.
Nexotur. C'est le nom du nouveau projet visant à promouvoir le tourisme entre les zones orientales andalouses et le Maroc. Il s'agit d'une plate-forme qui devrait proposer des offres de qualité, afin que les régions concernées par le plan améliorent leur croissance dans le secteur touristique. Doté d'un million d'euros, le projet est financé, à hauteur de 75%, par le fonds européen de développement régional.
Mais il importe de souligner que les touristes marocains qui vont dans le cœur de l'Andalousie ne visitent ni les vestiges de Tolède ni les anciennes médinas de Granada ou Sevilla. Les agences ne proposent pas de voyage culturel avec des guides qualifiés qui connaissent l'Histoire et les histoires. Généralement, les nôtres – certains – font la tournée des ducs même quand ils n'ont pas de grands moyens. Ils claquent tout le pognon dans les paellas et les spécialités aux rognons, les chiffons qu'ils peuvent trouver à Casa où l'on trouve de tout, même les tee-shirts de Mehdi Qotb qui passe des accords avec le Louvre au coup de pousse au textile, sans prendre le temps de visiter l'Ahambra ou le palais Ibnou Ziad.
Quand on entend quelqu'un dire qu'il va en Espagne, on se dit encore un qui passera encore près des bagnes où furent détenus les Moriscos par la Catholique, avant d'être renvoyés en terre africaine où ils ont connu une renaissance qui n'a provoqué aucune méfiance chez les autochtones. stop.
« Nous sommes en train de réunir les signatures des habitants de l'arrondissement du Maârif pour déposer une pétition contre la société Sita El Beida, afin qu'elle s'engage à respecter l'ensemble des dispositions de son cahier des charges », indique Mehdi Lamina, président de l'Association Tahadi pour l'Environnement. Il ajoute que « le délégataire doit mettre plusieurs bacs à déchets à la disposition des habitants ».
Mais ce genre d'association existe plus à Casa, ville « ghoula », dit-on, en oubliant son côté Casa-Bahja et les charmes d'une grande ville sud-américaine, que dans une métropole avec tous ces nouveaux quartiers, comme Rabat. Si on s'organise en créant une association pour la verdure et le bien-être de son quartier et de sa ville en général, dans la capitale - faut suivre la cadence - l'esprit associatif traîne les pieds à l'heure où on fait des pieds et des mains pour ne pas rester à la traîne.
C'est que pour se réunir et discuter des sujets qui tiennent à cœur, il faut se réveiller tôt et avoir les reins solides, car ce n'est pas évident dans une capitale où toutes les institutions religieuses et politiques tiennent le haut du pavé où il n'est pas facile de placer un mot, celui qu'il faut.
Mais petit à petit, l'oiseau fait son nid, et tout indique que les habitants motivés de cette ville, qui en a connu des vagues d'immigration depuis la colère d'Isabelle de Castille jusqu'aux nouveaux venus de Manille qui travaillent dans de grandes familles du Souissi et aux Zaërs, devenus zone d'immeubles de luxe, vont prendre leur destinée en main. stop.
Dans la dernière journée d'étude organisée par le Parti de l'Istiqlal à laquelle ont assisté des spécialistes venus de différents horizons, des thèmes rarement abordés retiennent l'attention. Le parti qui prône de plus en plus l'ouverture et l'analyse des sujets d'actualité. D'autres journées sont prévues. Pour des observateurs, il fallait bien évoquer la question de la jeunesse et de la drogue qui, malheureusement, se banalise. Fléau social absent sur les télévisions pour qui tout va très bien Madame la marquise.
Par ailleurs, on a l'impression que la drogue chez nous est pointée du doigt par celui qui a dit que le Maroc était le premier fournisseur de cannabis alors que le chit distribué en Europe vient de partout. L'herbe du Liban, la congolaise ou l'afghane, est inscrite dans nos mœurs. Les imams dans leur show du vendredi parlent de mokhadérate pour généraliser sans entrer dans les détails, sans préciser que les victimes du haschisch qui rend amorphe, inactif comme des morts-vivants, sont parmi nous, sous notre toit.
La banalisation, voilà le danger et dans cette journée d'études, on a mis le doigt sur le mal en disant que si la société civile qui a tout essayé de Tanger à Blanc-Mesnil où des jeunes intoxiqués sont pris en charge, n'a pas encore retroussé ses manches pour sauver notre jeunesse avant qu'il ne soit trop tard. Ça sera tout juste. stop.


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