Pour la CAN 2012, on s'est dit : «Non, Gerets est en train de construire son onze et si nos Lions de l'Atlas ont quitté tôt Libreville, il y aura une 2ème chance pour la CAN 2013 ». Même discours pour la prestigieuse Coupe du Monde où nos chances s'amenuisent avec un partage des points à Banjul et aussi, chez nous à Marrakech dans les dernières minutes (merci Bourazzouk sauveur devant Drogba and Co). Du tâtonnement pur et dur. Le coach belge annoncé sauveur du football national devient tel un capitaine perdu qui va noyer tout le navire... Des Kasperzack, Roger Lemerre, Coelho, Henri Michel, « Attarkiba Arrobaiya », on en a connu des moments difficiles mais jamais pis comme ce qui se passe de nos jours. Un onze fait à majorité de joueurs « mécontents ». Il suffit de déclarer la guerre à Gerets et te voilà parmi les titulaires. Vous savez ce que s'appelle une situation pareille : L'INDISCIPLINE. Une vitrine complètement brisée. Le produit Maroc perd de sa force, de sa puissance, du respect que nous accordent nos voisins africains. Un respect accumulé, au fil des ans, par les Faras, Timoumi, Zaki, Bouderbala ... Des coups qui se répètent, ça touche de plein fouet notre Histoire footballistique et c'est malheureux de voir le géant Maroc s'incliner devant le petit Mozambique là où le football se place derrière le...cricket. Un pays qui ne connaît pas de football professionnel, le fameux cahier de charges, les chics bus MAN, les contrats de joueurs, les gros salaires, les stages de préparation à Lisbonne, la Palmeraie, « Lafchouch » et tutti quanti... Vers une année sabbatique, la réalité est que ça dure depuis 3 ans, depuis cette histoire de « télécommande » où à partir d'un point déterminé situé dans un pays du Golfe jusqu'à la présentation du « sauveur » à Skhirat en passant par un fabuleux 4/0 devant nos voisins Algériens. On a rêvé que les Boussoufa, Hajji, Sâaïdi, Chamakh, Belhinda vont nous offrir joie et plaisir. Désillusion ! Il y a même comme un divorce entre une bonne majorité du public marocain et les Lions de l'Atlas. Un capitaine et des matelots, le navire coule, il y a donc urgence de le sauver et on se pose tous comment y remédier à le repositionner ne serait-ce que pour cette ultime chance, celle de remonter le 2/0 de Maputo et, par conséquent, marquer la présence du pays à Larbi Ben Barek auprès de la grande famille africaine... Une équation, certes, il y a Ali Fassi Fihri, 1er responsable, et c'est certain, lui, aussi, partage ce regret de voir l'inconnu « L'Mmouzambik » faire une santé à notre détriment. Quelle solution peut-on alors envisager ? ! Patienter ! C'est du déjà vu... Demander à Gerets les clés de la maison ... ! Dissoudre la FRMF et mettre un comité provisoire. Non, surtout pas ça...