Un football sans frontières, la compétence demeure l'atout majeur d'un ...choix, complexe du ... « Gaouri », les Vidinic, Mardarescu, Faria, Henri Michel, Kaspersack, Coelho, Roger Lemerre, Gerets ont défilé et il y a ceux qui ont réussi (cas de Mardarescu, Faria, Michel en 98), et ceux qui n'ont rien apporté au football national, sinon, emporter la cagnotte tout en laissant derrière eux tout un peuple mécontent, déçu, désœuvré, et, pire, perte de temps. Des coaches européens ou sud-américains surnommés « Sorciers Blancs », on les retrouve dans les 4 coins de l'Afrique qui est la nôtre. Un avantage donc accordé à des entraîneurs formés dans le Vieux Continent, leur célébrité joue en leur faveur et puis, chez les dirigeants africains, il y a ce souci que ces sorciers blancs vont certainement apporter un plus au développement du sport dans le continent noir, on le dit, car ce qui se passe chez nous, c'est du « copier-coller » puisé dans la réussite des pays comme le Cameroun, le Nigéria, le Ghana et la Zambie, etc. Des coachs au CV bourré de diplômes, il y a, en parallèles, le travail « extra » qui consiste à ce que les managers (agents d'entraîneurs) ne reculent devant rien pour nouer des bonnes relations avec le dirigeant « Y ». Ce dernier qui d'une pierre deux coups, sans passer par le consentement de la commission technique, signe le contrat sous prétexte qu'il a déniché le messie... Un retour à la case de départ, on dirait que les leçons Coelho, Henri Michel, Roger Lemerre n'ont servi à rien. Et c'est vrai, Zaki, héros à Tunis 2004, avait raté le Berlin 2006 et que Fakhir avait coulé au bord du Nil, même pour les « Mahaliyine », un Haddaoui était surpris par les Tunisiens à Casa City. Une école marocaine avec ses défauts. Personne n'a trouvé objection à ce que cette expérience cède les lieux, respectivement à l'école française (Morlans, volet formation), hollandaise (Pim and family), belge (Gerets et son staff technique) et si l'on pouvait, suédoise (football féminin), italienne (Futsal)... Une période de « chômage », les Naciri, Louzani, Fethi Jamal, Zaki passaient à la télé mais aussi chez le KACM, OCK, FAR, DHJ avec les ratés que l'on sait. Pendant ce temps là, le championnat national tant décrié retrouvait ses traces avec un MAS champion d'Afrique et surtout l'émergence du jeune Rachid Taoussi. Un onze national sous l'impulsion du messie Gerets, 3 ans de disette, du tâtonnement chez le Belge. Le cycle imposait un ...changement. On dira mieux, retour aux origines comme cela s'est passé avec les périodes feu Ammari, Louzani, Blinda, Zaki et même un certain Chahata au bord du Nil. Un produit Maroc revalorisé, opération peaufinage signée de nos meilleurs expatriés. La touche à Rachid, celui qui nous disait souvent : « Je veux l'équipe nationale », mobilisation de toutes les composantes du sport national, un choix de la Fédé à respecter, sang nouveau, déclic puisé dans de la revanche à faire taire ce Mozambique en lui rappelant qu'on est le pays à Larbi Ben Barek. Quelque chose nous dit que ça va réussir un 13 octobre 2012 et que si, dans toute l'Afrique, des sorciers blancs ont crevé l'écran, le nôtre, 56 printemps, objectif et réaliste, réconciliera le grand public avec ces Lions de l'Atlas, lions affamés et domptés. Dima Maghreb...