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Télégramme
Publié dans L'opinion le 08 - 10 - 2012

Grèves en cascade, arrêts de travail en série, que veulent les syndicats ?, ajoutent les titres pompeux des stations de pompage de dépêches qui ne cessent de nous donner des leçons.
Collectivités locales, Santé, Enseignement, Transport, Justice, des secteurs vitaux en panne, nous précise-t-on. En panne ? A méditer.
Tous ces secteurs, de la Justice aux Collectivités locales, sont en grève permanente depuis déjà le gouvernement précédent qui a ouvert le dialogue avec tout le monde. Ce n'est donc pas un phénomène nouveau et le Maroc est vacciné depuis que n'importe qui peut faire grève, sans consulter qui que ce soit. Un vrai dilemme qui donne le torticolis aux vieux qui n'avaient que le 1er mai pour sortir dans la rue, de Bab El Had à Bab Tamesna en passant par Bab Er-Rouah où il y aurait, paraît-il, des têtes enterrées.
Les grèves en cascade, c'est pas nouveau dans le pays de Sidi Abderrahman El Mejdoub qui aurait pu chanter « Doub ya guelbi doub... » stop.
Plus d'injection pour soulager les banques.
Bien que la pression sur les liquidités va grandissante, ni le taux directeur, ni le taux de réserve n'ont connu des changements.
En plus des avances à 7 jours, le marché a vu la naissance des avances à trois mois.
Il n'y en a que pour les banques marocaines qui se portent comme un charme même quand la crise s'accentue et qu'elle tue la créativité qui ose lever la tête, dans bien des cas.
A côté de cela, le client de Sidi Frej ou Lalla Chafia, Bourgogne ou Dior Jemaâ est considéré comme une vache à traire même si elle ne rapporte pas de sous à la maison. Les clients, qu'ils touchent 20.000 dh ou 2000 dh, sont considérés comme de simples numéros de code, tout au plus. De moins en moins de facilités de caisse si le compte n'est pas à zéro, encore moins de crédit immobilier si le client n'est pas à des années lumière de la retraite, etc., etc... Alors qu'en France, bien des agences bancaires sont devenues conscientes des enjeux, un copain qui ne se montre pas radin. stop.
A côté de la nouvelle loi marocaine qui interdit les fusils de plus de 3 coups qui a fait sourire quelques uns, il y a encore un peu moins en cette ouverture de la chasse qui font les 400 coups de Truffaut qui ne jurait que par Hitchcock et qui reste le coq du cinéma gaulois dignement représenté.
Une disposition interdisant la chasse à l'aide des armes tirant plus de trois coups successifs, a été introduite dans l'arrêté annuel de la chasse. « Les armes tirant plus de trois coups successifs seront considérées, à compter de l'ouverture de chasse prévue le 7 octobre, comme un moyen de chasse prohibé », rapporte un communiqué relayé par l'agence MAP. « Lorsque les chasseurs utilisent des armes conçues pour tirer plus de trois coups successifs, ils doivent les équiper d'un réducteur agréé et inamovible – ça alors ! - de manière à ne permettre de tirer que trois coups au maximum », explique-t-on. Cette mesure intervient en application des recommandations du Conseil Supérieur de la Chasse adoptées lors de sa dernière réunion le 12 juillet dernier et conformément à la loi régissant la police de la chasse
Selon le Haut Commissariat, la disposition entre dans le cadre de l'adoption d'une chasse « responsable et durable, notamment à travers une gestion appropriée du gibier et des différentes espèces de faune ».
Quoi qu'il en soit, que le fusil tire 3 ou 10 coups, il y a encore des viandards qui y vont dare dare pour décimer le gibier même si les pièces sont encore jeunes, à peine entrées dans la vie. stop.
Les échos de la vie carcérale. Des directeurs de prison ont beau soigner leur image de marque en faisant de leur mieux pour la bonne marche de leur maison d'arrêt, c'est parmi les gardiens qu'il y a la gangrène. S'il y a des « Oulad ennas » pour qui un détenu c'est d'abord un être humain, il y a les autres qui agissent en terrain conquis où tout est bon pour dépouiller les prisonniers, de l'argent pour ceci et cela, des cigarettes et même de la nourriture apportée par les parents des prisonniers. Tout le mal vient de là où les détenus sont déjà privés de bien des choses.
Pour les peines alternatives, écoutons Abdelhafid Benhachem, délégué général à l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, qui a donné un entretien historique à Faïçal Faquihi où il a dit ce qu'il n'avait jamais encore dit jusque-là :
«Les mesures alternatives ne sont pas appliquées... Prenez le cas d'une personne ayant émis un chèque sans provision. A quoi bon la mettre en prison ? Au lieu de lui demander des garanties, le juge la met en détention préventive... Si cette même personne est restée libre tout en étant sous contrôle judiciaire, elle pourra au moins travailler ou trouver les moyens de rembourser sa dette. Voilà la philosophie qui nous fait défaut. La responsabilité, c'est d'abord le courage de prendre une décision et de l'assumer. Un magistrat doit s'inscrire dans cette vision. Il rendra service au créancier, au débiteur et au budget de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion ».
Rappelons que des milliers de détenus sont jetés en taule comme des mafiosis pour une histoire de chèque sans provision qui détruit la vie d'un homme qui peut rendre l'argent au lieu de souffrir bêtement. stop.
La radio privée qui grignote près de l'officiel et de l'officieux, pour ne pas jouer au trouble - fête, se paie une page de pub sur fond orange comme SFR, pour nous dire que les Marocains préfèrent Medi 1 avec près de 3.700. 000 auditeurs, un chiffre qui n'est peut-être pas bidon mais qui mérite d'être passé au peigne - fin.
En réalité, la grande majorité ne préfère pas Medi 1 jahiz ou bariz, elle écoute cette radio qui occupe une grande place sur les ondes, à qui on a offert une fréquence en or qui met la radio nationale au piquet.
Une fréquence de taille, que la « préférence », qui est plutôt une obligation, va à cette radio, à qui on ne peut pas échapper parce qu'elle se taille la part du lion entre des chaînes l'âme en peine à qui on a remis un des chiffres hertziens pour faire bien. Il suffit de voir, plutôt entendre, qui détient la plus haute fréquence.
Alors, parler de préférence nationale, ça rappelle la fille de Lipine dont on n'entend plus parler, Dieu merci, comme du reste la Sarko Picolo qui fut un incident de parcours dans l'Histoire de la République, une amie de longue date de notre Royaume. stop.
Après des restaurants qui ont vu la diminution des réservations de l'Etat pour des clients de prestige ou des fonctionnaires à qui on offrait des repas d'affaires, voici qu'on apprend que les ministères ont réduit l'achat de véhicules particuliers. Tant qu'à faire qu'on pousse les chefs et les sous-chefs à marcher à pied pour réduire la pollution en ville qui étouffe les piétons aux heures de pointe.
Certes, le marché de l'auto a bouclé les neuf premiers mois de l'année sur une baisse de 4,15% - ce qui n'est pas un fiasco –, mais cesser de commander des véhicules utilitaires, c'est toucher indirectement aux travailleurs qui vivent de ce secteur. A la limite, on peut concevoir les mesures d'austérité qui consistent à réduire les notes de restaurants, mais là encore, ça fait travailler du monde. Du boucher aux vendeurs de choux, de pageots ou de pommes de terre dont les frites accompagnent un bon pavé de bœuf. stop.
Au moment où l'on envisage de supprimer la pub sur l'alcool dans un pays touristique où les touristes roulent dans la journée à l'eau minérale, les Deux Domaines de Meknès qui ne vendent pas grand'chose dans le Maine, ni dans le Jura, s'offrent une page pub avec une nouvelle boisson «Touareg», qu'on n'a même pas osé afficher sur étiquette sous le protectorat ! Encore heureux qu'on n'a pas proposé Tourougui... La nouvelle bouteille, cuvée 2011, fera du remous si elle arrive chez nos frères Touaregs... qu'on appelle les hommes bleus du Sahara central, l'Algérie, la Libye et sur les bordures du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Que Brahim Zniber intitule son pinard comme il veut, mais il n'a pas à s'ingérer dans un patrimoine pieux loin de ses yeux. On ne joue pas avec la géopolitique même si on prétend ne pas faire de la politique. stop.
«Ça sent le roussi entre Damas et Ankara», titre un quotidien de Casa. Alors que ça barde plutôt entre la Syrie et la Turquie et le parlement turc a approuvé l'envoi de soldats sur le sol syrien. Alors dire : ça sent le roussi... il fallait plutôt dire que le tajine brûle, si on veut rester dans les termes de cuisine. stop.
Des policiers de permanence se sont arrêtés au parking près de Magic Park sur la rive droite, à 3 h du matin, où un jeune, seul dans sa voiture, admirait la lune après avoir fumé un joint. Ils lui ont conseillé de quitter les lieux.
La veille, un autre jeune, seul, s'est fait voler sa bière, son portable plein d'options, son argent et son blouson. C'est tout juste si on ne lui a pas piqué sa voiture. stop.


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