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Télégramme
Publié dans L'opinion le 25 - 04 - 2013

La prostitution aveugle et aveuglante, qui se pratique sans protection, doit être considérée comme un crime, une pratique que n'a pas encore condamné le Conseil des Oulama, ce cher Conseil qui vient de lancer une sentence qui, heureusement, n'a pas fait de dégâts à l'heure où les gens ont d'autres préoccupations et, comme on dit ici, la langue n'a pas d'os.
La prostitution sous toute ses formes, dans les voitures à 100 dh la passe où le client boit la tasse, par peur du panier à salades qui vérifie les papiers, et dans les « pritchs » minables, reste le principal danger pour la santé publique à l'heure où le Sida continue à faire des ravages dans les républiques où le mariage pour tous - voté mardi dans l'hémicycle français – n'arrêtera pas l'épidémie, et dans les royaumes, de Birmanie à l'Empire Britannique et du Sultanat d'Oman à la Jordanie, sans oublier le royaume de mille et un royaumes.
La menace vient de ces filles de joie d'une tristesse qui met en émoi les parents qui apprennent que leur fils a passé la nuit avec une travailleuse du sexe qui passe de bras en bras, sans le moindre Protex. Des jeunes happés par l'argent qui leur sert à acheter du Valium, acceptent de passer une partie de la soirée avec une inconsciente madame sans gêne qui passe d'un client à un autre sans la moindre gêne. stop.
Les chiffres à ne pas laisser entre les mains des chroniqueurs économistes qui n'en font pas toujours un bon usage. Regard sur l'inflation dont certains supports fêtent l'anniversaire des 100 ans de Casa-Port, sans publier les photos qui manquent à la collection de Toto. Tour d'horizon.
L'inflation est en hausse au mois de mars. Comparativement à la même période que l'année dernière, l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) a pris 2,2%, selon la dernière note du Haut Commissariat au Plan.
Une variation attribuée principalement à l'accroissement de l'indice des produits alimentaires de 2,6%, en particulier les boissons alcoolisées et le tabac dont l'indice a grimpé à 6,5%. Ce qui s'explique par la hausse du prix de sept marques de cigarettes, les plus populaires au Maroc, de 0,5 à 3 dirhams depuis le 1er mars.
La loi de Finances 2013 a soumis le tabac à une imposition mixte basée sur une TIC ad valorem et une TIC spécifique, alourdissant ainsi le poids de la fiscalité sur ce produit. Ce qui a poussé la Société marocaine des tabacs à revoir ses prix de vente.
L'inflation du mois de mars est également due à l'accroissement de l'indice des prix des produits non alimentaires de 1,8%. A ce niveau, le poste enseignement s'est élevé à 6,1% alors que le poste communication a baissé de 8,7%. Et ce, surtout en raison de la guerre des promotions que se livrent les opérateurs télécoms. stop.
Après l'alerte sonnée dernièrement sur les recrutements par concours uniquement, une mauvaise nouvelle qui a ébranlé le secteur du travail, on vient d'apprendre que 28.000 personnes ont été recrutées entre janvier 2012 et mars 2013. Ce qui a mis du baume dans le cœur de celui qui comptait sur son cousin du bled, ould el âm, pour travailler à l'administration de Zemmour sans passer par un concours. Car, il faut le rappeler, aucune loi ou un décret n'interdit les recrutements directs qui font baisser les tensions sociales, en réduisant le nombre de manifestants qui revendiquent le droit au travail. Bon à savoir, même si on ne parle pas de recrutement direct.
28.000 personnes ont été recrutées dans la fonction publique entre janvier 2012 et mars 2013, a annoncé, lundi, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka.
En réponse à une question orale posée par certains partis politiques à la Chambre des Représentants, au sujet du gel de 15 milliards de dirhams (MMDH) au titre du budget d'investissement, M. Baraka a assuré que le gouvernement ne réduira pas le nombre de postes d'emploi tels que prévus dans les dispositions de la loi de Finances 2013.
Il a, en outre, souligné que le gel du montant de 15 MMDH au titre du budget d'investissement n'aura aucun effet sur l'emploi, grâce aux mesures prises par le gouvernement, dont l'impulsion du rythme des investissements des établissements publics, ce qui devra « dissiper les craintes soulevées à propos de cette décision et maintenir les orientations gouvernementales en matière de soutien à la croissance et à l'investissement». stop.
Drôle de conception publicitaire qui joue sur les images et les mots. Morocco Mall, qui a mis à mal des boutiques de mode off shore, a lancé une promo sur une page en quadrichromie qui vante le roumi, qui ne vient pas de Romani, mais de Roumanie où les hommes et les femmes découvrent la société de consommation sans modération, même si le pouvoir d'achat n'est pas au top.
Morocco Mall de Casablanca, concurrencé maintenant par Spanish Harlem, une surface ibérique qui n'a pas besoin de vanter ses paellas sur le numérique, propose à ses clients « des chaussures et un repas à prix exceptionnel »... Deux offres dans le même espace encadré, sans craindre de donner du dégoût au client venu de Derb Soltane ou Derb Omar. Des chaussures et des repas dans la même formule qui ne fera pas des émules.
Ensuite, en tout petit à peine visible, on lit dans cette page qui donne la rage : « Offre non valable sur toutes les enseignes du Mall »... Un homme prévenu en vaut deux, même si les caractères d'écriture sont lilliputiens, qui ne sont pas aussi petits pour rien. stop.
Ernst & Young, qui n'écoute pas Neïl Young, délivre des attestations des commissaires aux comptes sociaux, sans passer par les réseaux sociaux où le mot social donne des palpitations aux frileux.
Ernst & Young, chante David Bowie, a rendu publique l'attestation destinée au Crédit du Maroc qui a retrouvé ses petits copains de Paribas, Suez, Barclay et autre Crédit Lyonnais, présent à Bangui, au Laos et à Badajos. Concernant les attestations des commissaires aux comptes, il a tenu à apporter des précisions.
«Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d'assurance moins élevé qu'un audit. Nous n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n'exprimons donc pas d'opinion d'audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation provisoire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations de la période écoulée ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la banque arrêtés au 31 décembre 2012, conformément au référentiel comptable admis au Maroc». Casablanca, le 15 mars 2013.
Voilà au moins un visage de la transparence qui donne envie d'accorder du crédit au Crédit du Maroc... stop.
Boubker El Ouilani au journal «Le Soir», dont le supplément Agro-Business est richement illustré, dit que dans le monde des produits phytosanitaires, des pesticides aux engrais qui accélèrent la croissance des denrées, il y aurait 15% de points de vente qui répondent aux normes, sur les 650 revendeurs du Maroc... 15% seulement qui respectent les dahirs qui datent du temps des menhirs, quand le colon, venu de Bois Colombe, plantait, avec la baraka, ses artichauts à Tnine Moghan dont l'hôtel a fermé les robinets sans avertir les minets de la région obligés de s'approvisionner chez le guerrab jahannam qui se sucre avec des prix d'enfer.
Boubker El Ouilani veut sensibiliser l'opinion publique à l'utilisation des produits phytosanitaires qu'on ne trouve ni chez Susini, où un peintre qui dessinait des ondes de choc, sous le ministère de la Culture sous l'emblème de Azaïla Azertuiop, avait commandé une salle de bain Jacob, ni chez Conquête qui vend une cuisine qui n'est passée par aucune usine.
Qu'il commence par réduire les 15% de points de vente qui ne répondent pas aux normes qui déforment les lois. stop.
Le cahier spécial Maroc dans «Paris Turf» se consacre aux compétitions hippiques à l'hypo de Casablanca-Anfa ou à celui de Lalla Malika. Pour une fois, on réhabilite sans faire l'apologie du Tiercé où J.M. Bazire, Pasquier, Loqueneux et autre Plouganou ruinent le budget familial. Car, la course à Cagnes-sur-Mer ou au Souissi reste un plaisir qui se partage en commun, comme du temps où on entrait à Touarga, comme on entre à Auteuil, sans exhiber sa carte d'identité, en ces temps incertains. stop.
Il y avait des buffets bien avant le retour des beaux jours, salut Becket qui n'a pas dansé sur un air de claquettes, comme notre vieux copain L'Gnouss qui fut le premier artiste urbain qui ne craignait pas les foudres des signataires de fatwas qui n'existaient pas de notre temps – fifties, sixties – et qui font peur à Fadwa.
A Rabat et à Skhirat, repris par Camille qui n'est pas un descendant de Camille Desmoulins, journaliste pamphlétaire à l'origine de la Bastille, le buffet printanier est de nouveau à l'honneur. Au Sofitel Jardin des Roses, on se sert à volonté à un prix standard, un jour de sortie. Comme au Palace de Skhirat qui rappelle les îles tropicales avec ce vent d'avril où, bien sûr, il ne faut se dévêtir d'un fil, vous dira l'éléphant, le «fil» qui se promène nu... stop.
Erratum. Dans notre édition de mercredi, il fallait lire dans le flash sur Gad El Maleh : El malé, comme disait la Ferrari viré du circuit fermé de TF1, Vignaut et non Trintignant qui on ne sait par quel vent il est tombé dans notre flash... Ensuite, on a oublié de citer, à côté de Mercy Descloux, Robert Charlebois qui n'avait pas la langue de bois qui nous a fait rêver et déplacer de New-York à Bangkok, en restant fidèle au saïkok du vendredi, avec modération bien sûr... stop.
Foot-mout. Parmi les sobès venus de Rabat, a-t-on écrit, alors qu'il y en avait sur place, on a remarqué qu'il y a un jeune militaire au banc des accusés, au ban de la société, écrivait notre défunte collègue Aïcha Mekki, dont Michel Jobert en a fait une rubrique, la véritable histoire, une écrivaine hors pair qui aurait pu faire carrière si on l'avait guidée.
Le jeune militaire qui figure parmi les jeunes présentés à la justice, nous rappelle qu'autrefois, il y avait sur les gradins plus de militaires que de civils le jour du WAC-FAR qui remplissait le Milk bar. De nos jours, il y a moins de casse de ce côté où l'on renversait les barrières des bas-côtés. stop.


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