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Télégramme
Publié dans L'opinion le 12 - 06 - 2013

Tout à 50 et tout à 100 dirhams, des montres monstres vendues sur les terrasses de cafés où l'acheteur piégé croit qu'il a fait une bonne affaire, pas chère, jusqu'au jour où il s'aperçoit qu'il a été arnaqué « b'taille taille ».
Tromperie sur la marchandise chez les marchands ambulants qui vendent des fruits de saison au goût bizarroïde qui donne à Lahcen et à Héloïse de se méfier des produits du souk que le ministère de l'Intérieur, de plus en plus préoccupé par les affaires extérieures, veut revaloriser avec un nouveau mode de gestion, nécessaire, dit A. Sekrouni, wali directeur des Collectivités Locales, qui pense sérieusement à une agence de développement local, fortement recommandée par une étude, à qui nous demandons de lire l'ouvrage capital sur les souks de Jean François Tsoin. Un livre épuisé à la librairie « Aux Belles Images » qui liquide des ouvrages de valeur avant fermeture sur un air de l'ouverture de l'opéra des 4 sous qui annonce la fin d'un monde.
Le souk au Maroc est le parent pauvre des manifestations populaires où l'équipement socio-éducatif est négligé. D'abord, les w.c. installés dans des véhicules faits pour, comme en RFA où l'on n'imagine pas des rassemblements sans ces camions mobiles d'une grande utilité. Au moins pour uriner, au lieu de souiller l'environnement. Jusqu'ici, il n'y a que la banque qui a montré l'henné de ses mains – traduisez - qui a pris d'assaut le souk « el khemiss » ou celui du dimanche, alors qu'il devrait y avoir des tentes d'accueil modernes pour conseiller des ruraux qui ne trouvent pas de bureau pour leur faciliter bien des choses, pourquoi pas un cyber pour les jeunes avides d'en apprendre et de bien d'autres commodités. stop.
Les immigrés, tentés par un retour « fel blida » après des années dans le Jura ou dans les Houllières, sont de plus en plus nombreux. Pas seulement les « chibanis» de Bagnolet ou d'Arcachon où ils ne mangent pas de cochon, mais aussi des jeunes dans la fleur de l'âge qui veulent tourner la page.
Yannick Imbert nommé à l'OFII, qui s'occupe de l'aide au retour, dit qu'il travaille pour le retour des Marocains qui le souhaitent et faire en sorte de les accompagner et soutenir leurs projets. Ce qu'avait déjà proposé Stoléru, sans résultats probants où des ouvriers se sont retrouvés dans la rue avant d'être logés dans des foyers de fortune.
Aujourd'hui, quand on parle de retour, 7000 euros – c'est mieux que du temps de l'accordéoniste – pour accompagner des projets de réinsertion – cela veut-il dire que les immigrés tentés par le retour au pays seront de la prévoyance sociale et du remboursement des médicaments et des frais de santé en général, après des années de cotisation ?
Sous Giscard d'Estaing, dont le destin fut éclaboussé par les diamants de la brousse, on parlait déjà de retour, sans inciter les travailleurs de la Cité à prendre le chemin du « bled al kharoub ». stop.
Le dossier Mécanisme de Développement Propre, MDP, relatif aux réductions d'émissions directes de CO2 de l'usine Renault de Tanger, a finalement été enregistré par les Nations Unies dans le cadre du Protocole de Kyoto. A ce jour, l'usine de Tanger, grâce au partenariat développé entre Veolia Environnement, le Maroc et Renault, constitue le seul site de production automobile à voir ses réductions d'émissions attestées dans le cadre du MDP.
Une leçon à retenir pour les vendeurs de bagnoles qui continuent à chanter la farandole, croyant que vendre des voitures dans les showrooms à la sortie de la ville, c'est vendre de la « noukkala » alors que, de nos jours, les usagers ne veulent plus de voitures qui polluent l'environnement sans pot catalyseur, sans moteur qui se règle automatiquement. Mine de rien, mais les Marocains sont conscients de la qualité de la vie. Comme cette émission de radio sur le monde du Bahar, « La mer qu'on voit danser », disait Charles Trenet qui était plutôt contre le mariage sans « flous », qui a évoqué avec courage l'exploitation au Maroc de l'angulas, ce poisson pêché dans le Sebou – li chrab lma dial sebou inker hasbou – dont les prises en quantité tuent la nature. Une occasion pour rappeler que les radios indépendantes font beaucoup d'efforts, même Frites-Radio, pardon Hit-Radio, qui refuse aux candidats de chanter dans la langue qu'ils veulent. stop.
La liste des maladies chroniques ou nécessitant un long traitement, assuré par l'AMO, a été étendue à 53 nouvelles maladies. La nouvelle liste est couverte par la CNSS depuis le 1er mai dernier, un jour symbolique où les travailleurs réfléchissent sur leur santé et les cadences du travail sans relâche.
A vrai dire, des gens ne savent pas que parmi les nouvelles maladies prises en charge par la CNSS, il y a l'insuffisance rénale aiguë, l'insuffisance cardiaque ou l'asthme dit sévère.
On remarquera que c'est plutôt les gens conscients qui savent lire et écrire, qui sont au courant des remboursements déplafonnés pour les maladies lourdes. Comme ces patrons déjà gâtés par le sort, qui ne ratent aucun remboursement, même Aspro si la CNSS le remboursait. Enfin, les remboursements dentaires, c'est quand la djaja aura des dents. stop.
Lu dans un quotidien de Casa, Koueza pour les fumeurs de Casa-Sport : « Pierre Mauroy sera inhumé demain » sans prendre la peine de présenter l'info avec un sur-titre « France » et sans préciser qu'il s'agit de l'ex-Premier ministre de François Mitterrand, le premier chef de gouvernement de gauche de la Vème République. On ne lance pas comme ça des titres au petit bonheur sans réflexion. stop.
Sid Turki, à deux pas de Sid El Yabouri, fait penser aux randonneurs qui constatent qu'il n'y a que des couples entassés, le long de la côte ensablée de la follara à la jetée de Bhar El Kébir, les familles ne sont pas encore venues à la plage ex-Sainte Marguerite, à ce qui se passe évidemment dans le pays d'Ataturk et de Kemel, le rénovateur sans dégâts, un peuple motivé qui va marquer son Histoire, comme le peuple de Tunisie qui bouscule les pays atteints par l'amnésie. Attendons la suite des événements du pays de Soliman le Magnifique, Ataturk et Mustapha Kemel, pas très démocratique mais ouvert au modernisme. stop.
Le festival de Fès a fait l'objet d'une page de photos dans un journal, où il faut deviner qui est habillé en caftan bleu émeraude, en caftan brodé, en gandoura pourpre, Ramid, chahuté au 28ème congrès des Magistrats, en jellaba blanche, et des dames richement vêtues comme pour aller au mariage de l'année.
Des photos sans légende, ce petit texte qui donne du parfum à la tasouéra où l'on découvre le visage caché des personnes illustres, dans ce festival de Fès qui joue les prolongations de Mawazine avec Patti Smith, rock new-yorkais, qui chantera « Power in the people » pour le brave peuple de Bab El Makina qui veut dire voiture en italien et qui rappelle la Fiat de Giovani qui a assisté aux 70 ans de Forbes à Tanger aux côtésde Liz Taylor. Fès et Essaouira qui joue également un prolongement naturel de Mawa avec Marcéo Parker, ex-compagnon, saxophoniste de choc de James Brown, qui est venu à Casablanca où il s'est enfermé au Hyatt Regency, jusqu'au lever de rideau au stade d'honneur qui ne connaissait pas encore la couleur des baskets des sobès qui s'en prennent aux tobès. stop.
Des chiffres et des lettres. Des scribouillards dans le brouillard de Nouasser entrent dans la citation des chiffres, dans les rédactions économiques où l'on entre sans frapper.
Pour faire bien, ils parlent de chiffres de 2013 par rapport à 2012, avec une légèreté qui laisse perplexe, qui justifie le boycott de la presse écrite par des internautes à qui on veut passer des menottes. stop.
Qui a pensé que Rabat qui l'avait dans le baba, quand des villes, de Tanger à Agadir, brillaient dans la nuit, allait revivre dans les années 2000, comme dans les années 60, quand Ives De Boissy faisait venir à l'Aquarium des numéros de Paris, quand on sortait tous les soirs durant les 4 saisons, alors que la plupart des noceurs qui côtoyaient des fils de famille riches, fils de colonels et de hauts cadres en général, ne gagnaient pas plus que 1000 dh, achrine alef rials, qui représentaient une fortune ?
Certes, l'atmosphère des années 2000 n'est pas aussi survoltée que celle des sixties lorsque « La Cage », le dancing tenu par Salem Amrani, qui n'est pas un parent de Hassan Amrani, le wali qui gère avec philosophie, qui se montre généreux avec les indigents, un wali qui joue de la guitare, comme d'autres restent tard au mitar. Salem conduisait un scooter pour le fun et s'habillait en tenue de sport le matin, pour aller renforcer son compte à l'UMB, la banque de Guédira et Ziani, promoteur du FDIC, un parti qui ressemblait à Ordre Nouveau, mais sans violence, ni haine ; l'argent de la recette de la veille où « La Cage » rapportait un fric fou qu'il n'a pas su investir, à une époque où peu de gaspilleurs pensaient qu'ils finiraient chez les ferrailleurs, chez qui l'idée de mettre de l'argent de côté, paraissait saugrenue, réservée au zakram, pas prêt pour se payer un billet plein tarif chez la RAM où Driss Benhima roule en Harley Davidson, sans craindre personne au Berlaman, où Ouzine est capable de chanter Soul Man de Sam and Dave qui ne fumait ni joint ni chilom.
Aujourd'hui, il n'y a plus ni Cage – la Biba copie le Beyrouth où Joumblat défendait son pain – ni Aquarium avec baba au rhum, il y a toute une chaîne d'établissements branchés où les jeunes viennent se déhancher sans passer pour des demeurés. A chacun son temps. stop


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