Le Haut commissariat de la Résistance et de l'Armée de libération vient de rendre un hommage posthume à l'une des figures de proue de la Résistance, en l'occurrence feu Bensalem Ameziane (1922-19991) dont les hauts faits à l'époque du Protectorat sont inscrits en lettres d'or dans les annales de la lutte pour la libération du Maroc du joug du colonialisme. Petit-fils de Mohamed Ameziane en l'honneur duquel un mausolée est édifié dans le Rif, précisément à Zghanghan, Bensalem Ameziane avait, à l'image des résistants imbus du grand devoir patriotique, donné du fil à retordre aux colonialistes. En témoignent ses trois condamnations à la peine capitale, après avoir purgé deux de prison à Aghbalou et un an à Aïn Chaïr. Des contemporains de Bensalem se rappellent de lui comme cet homme qui avait préféré se nourrir de l'herbe de son pays plutôt que de goûter au fromage du geôlier colonialiste.