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Syrie: Damas contacte l'Onu sur les armes chimiques
Publié dans L'opinion le 14 - 09 - 2013

La Syrie a fait parvenir jeudi à l'Onu une demande d'adhésion à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, première étape du plan russe destiné à éviter une intervention militaire des Etats-Unis contre le régime de Bachar al Assad. Dans le même temps, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'est rendu à Genève pour y rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Washington, qui accuse le régime de Bachar al Assad d'un bombardement meurtrier à l'arme chimique le 21 août dans les environs de Damas, souhaite connaître les détails du projet russe, qui a brusquement relancé les efforts diplomatiques sur la Syrie alors que se profilait une intervention des Etats-Unis. Ces derniers veulent s'assurer que l'initiative de la Russie ne consiste pas à gagner du temps pour son allié syrien.
Dans une interview diffusée jeudi par la télévision publique russe, Bachar al Assad, qui dément toute implication de son gouvernement dans le bombardement du 21 août, a annoncé que «dans les deux prochains jours, la Syrie enverra une requête aux Nations unies et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.»
«Cette requête renfermera des documents techniques requis pour signer cet accord. Après cela, la procédure sera lancée en vue de déboucher sur la signature de la convention interdisant les armes chimiques», a-t-il ajouté.
Quelques instants après la diffusion de cette interview, un porte-parole des Nations unies a déclaré que l'Onu avait «reçu un document de la part du gouvernement syrien qui est en cours de traduction, qui doit être un document d'adhésion à la Convention sur les armes chimiques».
La Syrie est l'un des sept pays à ne pas avoir signé cette convention, avec entre autres l'Egypte, Israël et la Corée du Nord.
Dans l'entourage proche de John Kerry, on déclare que le secrétaire d'Etat va insister auprès de Sergueï Lavrov sur la nécessité d'actes rapides de la part de la Syrie pour prouver la sincérité de son engagement.
Au début de ces discussions à Genève, qui pourraient durer au moins deux jours, John Kerry a prévenu que les Etats-Unis envisageaient toujours de recourir à la force pour détruire les armes chimiques syriennes en cas d'échec des efforts diplomatiques.
«Les attentes sont fortes (...) Ce n'est pas un jeu et c'est ce que j'ai dit à mon ami Sergueï lorsque nous en avons parlé initialement», a déclaré le secrétaire d'Etat américain.
«Ce doit être concret. Ce doit être complet. Ce doit être vérifiable. Ce doit être crédible. Ce doit être accompagné d'échéances et mis en oeuvre conformément aux échéances et enfin il doit y avoir des conséquences si cela ne se produit pas», a-t-il ajouté, en évoquant le délai de 30 jours habituellement observé par les nouveaux adhérents à la Convention sur les armes chimiques pour fournir un inventaire de leur arsenal. D'après une version publiée par le journal moscovite Kommersant, le plan russe comporte quatre étapes aboutissant à la destruction de l'arsenal chimique.
Dans un premier temps, la Syrie adhérerait à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Damas déclarerait alors la localisation de ses sites de production et de stockage d'armes chimiques puis, dans un troisième temps, autoriserait des inspecteurs de l'OIAC à se rendre sur place.
Dans la quatrième phase, la Syrie déciderait «avec les inspecteurs comment et par qui ces armes chimiques seront détruites».
Bachar al Assad a lui aussi fixé des conditions à la mise en oeuvre du plan russe en exigeant que les Etats-Unis lèvent leur menace d'intervention militaire avant tout démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
«Je veux que les choses soient claires pour tout le monde: ces mécanismes ne seront pas exécutés de manière unilatérale. Cela ne signifie pas que la Syrie signera les documents, remplira les conditions et qu'on en restera là. Il s'agit d'un processus bilatéral, il est destiné, avant tout, à ce que les Etats-Unis cessent leur politique de menaces visant la Syrie», a dit le président syrien.
«Quand nous constaterons que les Etats-Unis souhaitent réellement la stabilité dans notre région, qu'ils cessent de menacer d'attaquer et cessent de fournir des armes aux terroristes, alors nous estimerons que les procédures nécessaires peuvent être finalisés», a-t-il ajouté.
Des responsables américains espèrent que John Kerry et Sergueï Lavrov s'entendront sur les grandes lignes d'un projet susceptible ensuite de prendre la forme d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu.
La Russie a jugé mardi «inacceptable» un projet français de résolution menaçant la Syrie d'une action militaire si elle ne renonçait pas à ses armes chimiques selon un calendrier précis.
«Nous partons du principe que la solution à ce problème (des armes chimiques) rendra toute frappe contre la République arabe syrienne inutile», a dit Sergueï Lavrov au début de ses entretiens avec John Kerry.
Cette activité diplomatique ne convient pas aux rebelles syriens, qui réclament de longue date aux pays occidentaux des armements perfectionnés pour inverser le rapport de force avec le régime deux ans et demi après le début du soulèvement.
Le général Salim Idriss, chef du Conseil militaire suprême de l'Armée syrienne libre (ASL), a déclaré que ses hommes se tenaient prêts à lancer des attaques coordonnées avec des bombardements américains.
«Nous attendions et attendons toujours ces frappes», dit-il dans une vidéo diffusée mercredi soir.


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