C'est tout de même un événement historique. 2 clubs parmi les plus anciens et les plus méritants du championnat, ont étrenné, en compétition officielle, leur tout nouveau stade. Fath de Rabat et Hassania d'Agadir, ont tenu à marquer l'événement en s'offrant les 3 points de la victoire. Malgré le talent et la renommée de l'adversaire, autant Madih que Sellami ont réussi à faire de leur match respectif un bon souvenir. L'Histoire retiendra que le Wydad et l'AS.Salé furent « les victimes » des ambitions gadiries et fussistes. Et dans tout cela, il n'y a rien que du très normal. Le Wydad a besoin de revenir en lui-même et de se concentrer sur le jeu et uniquement le jeu. La fronde menée par les adhérents, certains supporters et d'autres individus mal identifiés aura créé une grande déstabilisation chez le Wydad. Il y a une ambiance pas très claire dans les vestiaires et le séjour à Agadir a été ponctué par quelques signes d'indiscipline qui annoncent, déjà, le départ de coach Talib. Ce sportif accompli doit regretter d'avoir abandonner Berkane où il était comme une clémentine dans un beau jardin, pour venir au Wydad. A l'époque, il disait « c'est l'équipe de mon cœur. Je ne peux pas ne pas répondre à son appel ». Ah l'appel du cœur, c'est beau, c'est mignon, mais Talib aura-t-il oublié que le cœur à ses raisons que les supporters, qui ne veulent que la victoire, ne comprennent pas ? Ce sont désormais, les Wydadis qui l'ont appelé qui sont en train de lui briser le cœur. De chagrin... Pan, pan sur les doigts... ça lui apprendra... L'agent d'Hervé Renard, le dénommé Youssef Haïjoub, s'est fait sévèrement remettre à sa place dans la presse française et une grande partie du public de Sochaux qui n'ont pas compris que l'agent fasse « fuiter » les infos sur les contacts de Renard avec les Lions de l'Atlas. « Ce n'était ni le moment ni l'opportunité de le faire, c'est pour le moins, une faute de communication désastreuse... » Et comment ! « Si à Sochaux club où travaille Hervé Renard, on n'a pas apprécié qu'en pleine saison et alors que le club vit des difficultés sportives énormes, son coach parle d'aller se faire voir ailleurs, on peut ici au Maroc, et très légitimement, trouver très bizarre qu'au moment même où Ben Abicha est nommé par la FRMF, « on » annonce les contacts avec le remplaçant de Hassan. Cela porte un mot. Ça s'appelle de la foutaise ! Au risque de choquer le bien-pensance et les partisans de Lakjaa (au cas où ce serait vraiment lui qui est derrière tout ça) on préfère appeler les choses par leur nom. Mais de qui et de quoi se moque-t-on ? Pour ceux qui avaient pensé que M. Rhallam, parce que provisoire, parce ce que correct, parce que n'étant pas demandeur du poste, et parce que... et parce que, se laissera marcher sur les pieds ont dû tomber de haut. La manière dont il a mené les négociations pour désigner Hassan Ben Abicha, le règlement des arriérés de salaires des cadres de la Fédé, et le déblocage des droits de retransmission télé qu'attendaient les clubs de l'Elite (Ah ce mot qu'est ce qu'il sonne faux, mais enfin passons) oui tout cela montre qu' à la tête de la FRMF, il n'y a pas un président d'opérette, mais un homme digne et responsable, bien dans son rôle. Ali Fassi Fihri, qu'on ne finira pas de regretter, doit être fier de son premier vice-président. Et l'opinion publique apprécie les actions de cet homme aussi réservé qu'il est efficace. Karim Alem, illustrissime conseiller vient de l'apprendre à ses dépens. Au suivant ? Oui, oui, on s'y perd un peu avec toutes ces compétitions qu'il y a Sotchi, aux J.O d'hiver 2014. Entre Biathlon, Bobsleigh, Short-track, Ski acrobatique, snow-board, on en passe et des meilleurs..., même le valeureux Zekri (ex président de la FRMG et membre du CNOM) qui a assisté à tous les J.O depuis le baron Pierre de Coubertin ne parviendrait pas à s'y retrouver. Mais aujourd'hui soyez au rendez-vous, enfin tâchez de l'être car ça commencera vers 6 heures du matin, et c'est l'une des épreuves reines, c'est le super G, le géant, la descente vertigineuse, celle qui affole les chronos et régale les caméras. « Notre » représentant Adam M'hammedi y concourt. Sans grand espoir. C'est le plus jeune compétiteur de cette discipline, et la concurrence est très rude, mais l'espace de quelques secondes (plus, inchaâ Allah, en cas de perf) le nom du Maroc va s'afficher sur tous les petits écrans du monde. On souhaitera que la neige soit belle, ce matin à Sotchi. Autant qu'elle fut belle hier pour Kenza Tazi qui a concouru avec une maestria rare pour son très jeune âge. (Voir dans nos autres pages sportives)