Il y a comme un air de printemps dans l'atmosphère... Mars, d'ailleurs, annonce au Maroc l'arrivée des floraisons nées des pluies bienfaitrices. Quelques jours aussi avant l'entrée officielle du printemps selon le calendrier (21 mars) le sport national va se donner un immense rendez-vous. Un rendez-vous que les Marocaines et Marocains vont partager avec la quasi-totalité de la planète, puisque (100) cent chaînes de télévision vont le relayer dans les foyers. Ah, vous pouvez nous croire, ils ne sont pas peu fiers les membres de la FRMG et de l'ATH de présenter du 10 au 16 mars 2014, sur les deux golfs principaux d'Agadir, la 20ème Coupe Lalla Maryam et le 41ème Trophée Hassan II. Et les équipes réunies par et autour de SAR le Prince Moulay Rachid n'ont aucune raison d'être modestes. Ils (et elles) gèrent à la pointe du doigt leur affaire. Contrairement à ce que pensent certains grincheux mal informés, le golf ne «marche» pas tout seul. Il faut s'en occuper et de manière professionnelle en montrant compétence et dévouement. Ce qui se réalise dans la ville d'Agadir pour accueillir et organiser des compétitions de ce niveau (niveau mondial, c'est l'Européan Tour, les amis) est proprement remarquable. Les accréditations, l'accueil, la compétition, le transport, les caddies, le parcours, la restauration, la sécurité et cela tout au long d'une compétition qui, contrairement à un match de foot, ne dure pas 90 minutes, mais 4 jours et pas avec 22 joueurs mais plus de 300 personnes qui dès l'aube, n'ont qu'une envie, s'emparer de leurs clubs pour aller en découdre sur le gazon frais, oui, tout cela et plein de choses encore, croyez-le ou non, et bien ça se salue bien bas. Et l'organisation est à 98 pour cent made in morocco et by moroccans. Oui, oui, allez y voir. Et tout est nickel, taillé sur mesure. Clair, net et sportif. Car il s'agit de sport, un sport qui honore le Maroc parce qu'au-delà de la compétition son impact sur le Tourisme et l'économie est indéniable. Tant pis pour celui qui continue à regarder avec commisération le golf, car tous ceux qui ont le bonheur de s'y adonner ou même de l'approcher en sont absolument dingues. Et ils sont plusieurs centaines de millions dans le monde à penser cela. Et beaucoup de ces fondus de la chose attendent de venir se régaler à Agadir, devenu rendez-vous incontournable dans la planète golfique. Voilà on vous aura averti, du 10 au 16 mars le plus beau sport du monde (et aussi le plus difficile) avec ses deux trophées magnifiques et historiques sera sur les rives de l'Atlantique, côté Maroc, pour ajouter une nouvelle perle dans le collier de la consécration. Le Raja est au rendez-vous. A Conakry, pour son match face au Hafia local, le club casablancais tient à honorer par son comportement le voyage de Sa Majesté Mohammed VI en Guinée, voyage qui coïncide avec la date de ce match de Coupe d'Afrique. Heureuse coïncidence et le Raja par une présence forte et des actions sociales remarquables s'est organisé pour marquer l'événement. Ouh là, là, il commence à nous gonfler un peu l'ami Benatya. Avec tout le respect et l'estime qu'on lui doit, il ne faudrait tout de même pas que s'il se sente supérieur à celui-ci, ou celui-là. Car dire que je suis à la disposition de l'équipe nationale mais que je viendrai quand Ben Abicha ne sera plus là, ce n'est pas acceptable. Benatya réclame du respect... Qu'il commence par donner l'exemple. Sinon, il vaut mieux se taire, parce que tout cela commence à bien faire. Un proverbe marocain dit à peu près ceci : «Présentez de l'eau et vous verrez venir les assoiffés». La CAN 2015 approche et voici l'ami Kharja qui se repointe à l'horizon et qui nous dit qu'il aimerait bien être appelé «pour jouer et aider l'équipe à gagner le trophée». Ah oui ? Et pourquoi on ne l'a pas gagné en 2008 et suivantes ? Mieux encore, pourquoi et ça on aimerait bien que Kharja nous l'explique, pourquoi a-t-on perdu contre le Gabon (2 à 1) en éliminatoires du Mondial 2010, et ce, en plein Casa ? Henri Michel, Fakhir, Lemerre, Gerets, le quatuor de Moumen, le B.F de Housni Benslimane ont été liquidés après les défaites de l'équipe nationale. Fort bien. Oui, mais dites-nous, nos amis les joueurs, ils ne sont pas, eux aussi un tout petit peu responsables ? Non ?