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Drame écologique au Val d'Ifrane : Déversement des eaux usées directement dans l'oued Tizguite
Publié dans L'opinion le 25 - 03 - 2014

Samedi dernier, le Val d'Ifrane a été au rendez-vous avec une catastrophe environnementale et écologique due au déversement des eaux usées d'un grand hotel de la ville directement dans le cours d'eau d'oued Tizguite qui travers le site d'intérêt écologique et Biologique de priorité qu'est le Val d'Ifrane. En cause : l'une des entreprises responsables des travaux en cours de protection contre les inondations à la ville d'Ifrane, au niveau du Lac d'Aguelmam au centre Ville. Une enquête a été par ailleurs ouverte.ê de la truite arc en ciel et fario, dont ceux tout récemment déversés dans le cours d'eau d'oued Tiziguite en préparation de la nouvelle saison de la pêche sportive ouverte dimanche dernier, ont péris dans cette catastrophe écologique selon une source officielle.
Dans l'attente des résultats de l'enquête en cours et des analyses des eaux confiées aux départements concernés dont notamment et surtout le Centre National d'Hydrobiologie et de pisciculture et la direction provinciale du HCEFLCD contactés en son temps par le président de l'Association des Amis du Val d'Ifrane et le bureau de l'association des pêcheurs de la ville d'Ifrane, nous tenons a rappeler que dans le règne animal, l'écrevisse fait partie des arthropodes, c'est-à-dire des animaux segmentés pourvus de membres articulés, mais sans squelette interne. C'est aussi un crustacé, caractérisé par une carapace externe recouvrant latéralement ses branchies. Les écrevisses sont apparues, au cours de l'évolution, il y a quelque 250 millions d'années. Elles se sont diversifiées (plus de 470 espèces à l'heure actuelle) et ont colonisé progressivement les eaux douces des différents continents. Ils jouent un rôle écologique régulateur du milieu.
A l'aube de l'Histoire humaine, l'écrevisse, dont la capture est plus aisée que celle du poisson (interdite à la pêche au Maroc et espèce en voie d'extinction et de disparition), a certainement fait partie de l'alimentation de l'Homme préhistorique. Cette pratique s'est perpétuée au fil des siècles: les écrevisses revêtaient un intérêt économique certain au Moyen-âge: des pêches de nuit à la torche étaient régulièrement organisées, comme le démontre ce dessin naïf tiré du "Fischbuch" de l'empereur Maximilien 1er d'Autriche (en 1499).
En Europe occidentale, il existe seulement 3 espèces indigènes: l'écrevisse des torrents (Austropotamobius torrentium), l'écrevisse à pieds rouges (Astacus astacus) et l'écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes).
La première ne se rencontre guère plus que dans les montagnes de l'Europe centrale. L'aire de répartition de la seconde est l'Europe centrale et septentrionale, mais elle est en forte régression. Cette espèce continentale d'Europe centrale se rencontre aussi dans les pays scandinaves. En France, elle se limite originellement au quart nord-est, mais elle peut se rencontrer dans des étangs sur tout le territoire car elle est introduite par des propriétaires privés pour valoriser leur plan d'eau. Des essais d'introduction ont été effectués et très réussis dans l'Atlas marocain dans la région d'Ifrane et notamment à Oued Tizguite dans les années 30. La troisième, plus méridionale, également en forte régression, se rencontre dans toute l'Europe occidentale: France, Allemagne, Grande Bretagne, Irlande, Espagne, Italie, Suisse, Autriche, Croatie, Bosnie (mais pas en Belgique)...
Elle peuplait autrefois les rivières du cours moyen (zone à barbeau) et la partie littorale de grands lacs. Actuellement, elle ne se rencontre que dans des plans d'eau de très bonne qualité où elle fait l'objet d'un élevage extensif. Ces étangs sont généralement de petite taille et forestiers. On la trouve plus rarement dans des étangs de plaine à condition que leur proximité ne comporte pas de cultures intensives (maïs). L'écrevisse pieds rouges est nocturne et pendant la journée elle recherche des caches. Son milieu de vie comporte donc de la végétation aquatique (élodées, myriophiles,characées...), des berges et sous berges, sur des pentes douces, colonisées par les enchevêtrements racinaires de la ripisylve. Le fond se constitue de substrat minéral de différentes granulométries. Les galets et rochers offrent des refuges très appréciés. Cependant elles sont aussi capables de creuser des terriers directement dans les berges.


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