Ville d'Al Hoceima : Symbole fort dans l'Histoire du Maroc Al-Hoceima ou El Hoceima (surnommée Biya en Tamazight) est une ville située sur la côte Nord-Est du Maroc (mer Méditerranée) dans le Rif (début du Rif oriental) à 340 km à l'Est de Tanger et 170 km de la frontière algérienne (Saïdia). En 2014, d'après le recensement elle compatit 55.357 habitants, tandis son agglomération avec les villes voisines les 200.000. La ville d'Al Hoceima dans ses contours actuels a été créée en 1920 par l'Espagne. Al-Hoceima est principalement connue pour son Histoire de ville rebelle contre le pouvoir colonisateur espagnol. Abdelkrim El Khattabi (issue de la tribu Ait Ouriaghel) menait la guerre du Rif, est une réponse symbolique fort dans l'Histoire du Maroc et de l'Afrique. Elle est la première guerre anti-coloniale du XXe siècle et précède les conflits à la décolonisation en Afrique et dans le reste du monde. Le port fut ouvert au commerce en 1931. La nuit du 24 février 2004, un tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter ravage une partie de la ville ainsi que des localités avoisinantes comme Imzouren. Le bilan définitif de ce séisme est de 629 morts, 926 blessés et 15.230 sans abris, selon un communiqué du 4 mars 2004 du ministère de la Communication. Aujourd'hui, grâce à la sollicitude du Roi Mohamed VI, que Dieu le glorifie, la ville d'Al-Hoceima connait une expansion nouvelle sur le plan socio-économique. Depuis l'accession du représentant du Rif à la division une, ça bouge drôlement à Al-Hoceima. A l'aube de chaque saison, on n'hésite pas de mettre la main au portefeuille pour s'offrir de nouveaux bras. A défaut de finir en tête à l'issue du championnat, le Chabab anime de plus belle la compétition. Il semble qu'il manque un vrai patron sur l'aire de jeu, un intimidateur, un catalyseur de jeu, pour lutter contre les gros. Une espèce de Zouita. On reprocherait presque au Chabab de ne pas avoir une stabilité aussi bien au niveau de son effectif, qu'au niveau de sa direction technique, c'est la rampe de lancement, tous les ans, on repart à zéro. Les fans du club ont vu du monde défiler sur l'aire de jeu de la salle du 3 Mars, les Marocains, les Américains, les Sénégalais, les Camerounais, etc. On du mal à construire à long terme. Avec le retour aux manettes techniques du coach Driss Ghissassi, les systèmes seront appliqués aux petits oignons. L'international camerounais Christian Bayang (rétabli) et Karim Nesba ont les moyens d'assurer les responsabilités offensives et H'jira dans la raquette pour garder le cercle. Le Chabab vise le plateau final, mais le hic, c'est son banc de touche peu garni. Driss Ghissassi ne s'inquiète pas trop. Les responsabilités offensives sont réparties, le rebond assuré, il y a ce qu'il faut pour tenir les quarante minutes de jeu.