Les travaux de la 2ème édition du Salon national pour la création et l'écriture ont été ouverts, mardi à Tanger, sous le thème "le livre, la responsabilité de nous tous", à l'initiative de l'observatoire national pour l'édition et la lecture, avec le soutien du ministère de la Culture. Le délégué provincial de la Culture à Tanger, Larbi El Mesbahi, a souligné que ce salon, marqué par la diversité de son programme culturel, s'inscrit dans le cadre des préoccupations des acteurs culturels de la ville du Détroit, afin de soutenir l'action culturelle et la création et de rapprocher la question culturelle des jeunes créateurs et des élèves. Cette manifestation culturelle ambitionne également de rapprocher le livre des différentes franges de la population, de promouvoir la communication entre les acteurs du champ culturel, dont les poètes, les hommes de lettre, les écrivains et les dramaturges, et de réduire le fossé entre l'écrivain et le lecteur, afin de promouvoir la communication culturelle au sein de la société. Au programme de cette rencontre, qui se poursuivra jusqu'à dimanche prochain, figure l'organisation d'un atelier de formation sur l'écriture de contes au profit des élèves des lycées qualifiants de Tanger, à savoir Abbas Sebti, Allal El Fassi, Zineb Ennafzaouia et Abdelkhalek Torris, et des jeunes créateurs. Cette rencontre sera également ponctuée de l'organisation de conférences sur "les indicateurs de lecture au Maroc et les moyens d'amélioration" et "les espaces de création.. le café comme modèle", avec la participation des écrivains et des critiques littéraires, Abdesslam Jbari, Hassan El Yemlahi et Ahmed Faraj Rommani. Au menu de cette édition figure également l'organisation d'une cérémonie de signature du livre "les histoires du Rif d'Andalous" d'Ahmed Benmimoun, et la présentation des œuvres théâtrales "le dictateur" de Mustapha Laariche, "une femme qui maitrise la préparation du café" d'Ahmed Sbiyaâ, et du livre "les années du sable" de l'écrivain Hamad El Badaoui, avec la participation des chercheurs et critiques Abdelilah Stitou et Abdelkader Mohamadi.