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Entretien avec le producteur Othmane Benzakour / « Nous avons cherché à raviver des souvenirs dans la mémoire des Marocains »
Publié dans L'opinion le 08 - 12 - 2015

« La Marche Verte, c'est 350 000 participants, 350 000 histoires. Tous avancent dans un même et unique but, le destin de tout un peuple, l'avenir de toute une nation. Ensemble, à l'appel de leur monarque, ils entament cette Marche pacifique et partent à la reconquête de leur pays, le royaume du Maroc ». Tel est le synopsis du film emblématique réalisé par Youssef Britel (qui a dons son actif le film de fiction de référence « Chaibia ; paysanne des arts »), et produit conjointement par Othmane Benzakour de Mehdi Belhaj. Ce film pilote au Maroc sera projeté le 10 décembre courant dans le cadre de la quinzième édition du Festival International du Film de Marrakech. Entretien avec Othmane Benzakour qui a été décoré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion du 40 ème anniversaire de la Marche Verte, Un événement qui dépasse les frontières du royaume :
*En tant que jeune producteur, vous avez assuré avec brio aux côtés de Mehdi Belhaj, le film allégorique de cette année courante intitulé « Al Massira : La marche verte » pour commémorer les 40 ans de ce grand événement national. Quel est le grand message de ce film ?
La Marche Verte, c'est est un événement historique marocain qui a réuni 350 000 participants.
C'est 350 000 hommes et femmes qui répondent à l'appel de leur Roi et qui se retrouvent à marcher l'un à coté de l'autre dans un même et unique but. C'est 350 000 marocains qui partent à la reconquête de leur pays. C'est le destin de tout un peuple, l'avenir de toute une nation. A travers le long métrage « Al Massira : La Marche Verte », nous avons cherché à raviver des souvenirs dans la mémoire des marocains ayant vécu cet événement et nous voulions surtout faire revivre à la nouvelle génération (post marche) cet évènement historique. Je fais parti de cette génération post marche et ce qui me plaisait dans le scénario de Youssef Britel c'est qu'il offrait la possibilité de faire évoluer différentes histoires humaines dans le décor de la Marche Verte (Avant, pendant et après la Marche). Il nous permettait de pouvoir véhiculer aux jeunes les mêmes sentiments qui ont guidé le cœur de toutes ces 350 000 personnes. Produire ce film, c'était essayer de leur faire vivre la marche verte et leur permettre de réaliser que l'amour, la foi, et l'espoir sont trois sentiments qui nous ont toujours fait évoluer et qui font la particularité du peuple Marocain.
*Qui fait la particularité de ce film pilote voir sa valeur ajoutée ?
Faire le film La Marche Verte est un projet ambitieux. A l'image de ce grand événement, il nous fallait reproduire des scènes grandioses, construire un vrai campement et faire intervenir les effets spéciaux pour le rendre visuellement encore plus grand, et d'autres effets que je préfère que le spectateur découvre par lui même. Un studio de 3 hectares, plus de 350 tentes, des centaines de figurants presque le long du film, une centaine de véhicules de jeu, sans parler du nombre de costumes ni de régie. D'ailleurs j'en profite pour remercier et féliciter encore une fois toute l'équipe technique qui à travailler nuit et jour sans relâche et sans laquelle jamais ce film n'aurais vu le jour.
(Bravo les gars). C'est la première fois qu'une Production 100% marocaine réuni autant de moyens pour faire un film. Le choix de Youssef Britel d'avoir un Casting 100% Marocain était judicieux. « Qui mieux qu'un marocain pouvait jouer un marocain ? » disait-il ?
Al Massira est un film choral, ou il y'a beaucoup d'acteurs têtes d'affiches donc une direction juste des acteurs est nécessaire. Je me suis toujours demandé : quel résultat on aurait si Youssef passionné de la direction d'acteur qu'il est, avait les plus grands acteurs marocains ? Croyais moi, ça vaut le détour.
Avec Mourad Zaoui, Rachid El Ouali, Med Choubi et Med Khiyi, Hamid Najah, Driss Rokh, Said Bey, Nadia Niazi, Saidia Azgoun, Zineb Triki, Safaa Hbirkou, Mohamed Nadif, et Jilali Ferhati et la découverte du film la jeune actrice Ghalia Benzaouia.
*Ce film se veut une grande production qui sera marquée dans l'histoire du cinéma marocain. Quel regard portez-vous sur la production filmique au Maroc ?
Je trouve personnellement que le milieu de la production se porte très bien au Maroc et ce n'est qu'un début.
Aujourd'hui, nous avons un grand nombre de techniciens hautement qualifié et nous avons des écoles qui forment des jeunes passionnés au métier du 7ème art.
Nous avons aussi de grand studio de tournage à Ouarzazate et les plus grosses productions hollywoodiennes viennent tourner au Maroc.
Tout cela montre que le monde de la production au Maroc est en pleine croissance.
* C'est notre Histoire qui a fait de notre pays ce qu'il est aujourd'hui», disait le réalisateur Youssef Britel. Avez-vous des projets similaires portant sur cette richesse symbolique de notre pays ?
Tous nos projets seront portés sur la richesse de notre pays. D'ailleurs avec mon ami et producteur Mehdi Belhaj, un de nos principes fondamentaux est de faire rayonnais notre culture et partager notre histoire qui est une cinémathèque pour tous les genres et tous les goûts.
Je dirais alors à Youssef Britel : « écrivons aujourd'hui autres pages de notre histoire. ».


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